Le président américain, il y a quelques jours annonçait clairement et sans ambages que le fait pour lui de laisser sur place des troupes sur le territoire syrien, alors même qu’il avait déjà ordonnée leur rapatriement, n’avait qu’un seul objectif. Garder la main mise sur les champs de pétrole de la région. Mais pour la Russie engagé dans le nouveau conflit qui avait éclaté dans la région, ces vues américaines sur les ressources syriennes seraient pour le moins illégales.
Quand Trump vise le pétrole syrien
Alors même que Ankara avait annoncé son intention de lancer une offensive de masse sur les territoires syriens occupés par ses anciens alliés dans la guerre contre l’Etat Islamique, le président américain Donald Trump, avait clairement laissé entendre qu’il n’avait l’intention de porter secours à personnes. La Turquie pouvait bien défaire les kurdes, c’était pour le président une affaire régiono-régionale ; « laisser les turcs, les kurdes et les syriens, régler ça entre eux » avait-il tweeté en substance.
Mais les séparatistes kurdes en désespoir de cause, s’étaient tournés vers la Syrie et vers la Russie et le rapport des forces sur les territoires anciennement russes avaient changé. Les Syriens reprenaient possession de leurs territoires abandonnés depuis 2012 et du coup, Washington qui ne juraient que par le rapatriement de ses troupes, trouvaient judicieux d’en garder quelques-uns sur place.
Mieux, des nouvelles bases étaient en passe d’être construites et le contingent maintenu en place renforcé par une lourde logistique. L’idée et Trump ne s’en est pas caché, serait uniquement de « préserver » les régions riche en pétrole de Deir el-Zour au nord-est de la Syrie.
Et que Vladimir Poutine décide de faire blocus
Pour le Kremlin, les velléités capitaliste de Washington étaient pour le moins inacceptables. En octobre déjà, le major général Igor Konashenkov, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, déclarait à propos des visées américaines sur l’or noir syrien : « Tous les gisements d’hydrocarbures et autres minéraux situés sur le territoire syrien n’appartiennent pas aux terroristes de l’EI, et encore moins aux » défenseurs américains des terroristes de l’EI « , mais exclusivement à la république arabe syrienne ».
Ce mois encore, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Verchinine en des propos relayés par l’agence de presse russe « Sputnik News », redisait la volonté de son pays de n’être nullement disposé à donner flanc aux agissements de Washington.
Syrie : la Russie accuse les USA d’exporter illégalement du pétrole
Et le responsables russe de déclarer en substance, « c’est au peuple syrien de gérer ses ressources naturelles, dont le pétrole (…) Il s’agit de l’héritage national du peuple syrien ». Une position presque aussi claire que « l’amour » de Trump pour le « pétrole ».
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