Dès 2021, le président de la République sera élu avec un vice-président. Ce vice-président n’aura aucune attribution au gouvernement. « Il n’assure pas l’intérim du chef de l’Etat. Il est grand chancelier de l’ordre national. Il ne fera que les missions que le chef de l’Etat lui demande de faire » explique le député de l’Union progressiste Augustin Ahouanvoébla au micro de la radio nationale.
Pour ce transfuge du Parti du Renouveau Démocratie (PRD), ce vice-président sera en quelque sorte un suppléant du chef de l’Etat. Son existence a été jugée nécessaire parce qu’il y aura des élections générales à partir de 2026, explique Augustin Ahouanvoébla.
« Nous n’avons jamais dit au dialogue (politique) qu’il y aura création d’un poste de vice-président »
Et donc, pour la pérennité du cycle électoral il fallait créer ce poste pour qu’il n’y ait pas d’élections anticipées, fait-il savoir. Le secrétaire exécutif des Forces Cauris pour un Bénin Émergent, dénonce de son côté, le comportement cavalier des députés de la mouvance et du pouvoir sur cette question de vice-président.
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« Nous n’avons jamais dit au dialogue (politique) qu’il y aura création d’un poste de vice-président. On en a même pas débattu » a-t-il déclaré. Pour lui, les amis d’en face auraient dû ouvrir le débat pour que plusieurs autres personnes apportent leurs points de vue sur la question. Il ajoute qu’il n’y a pas de dispositions sans risque. « Je ne trouve pas que ce soit une panacée » conclut-il.
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