Santé de Patrick Balkany : Sa femme Isabelle accuse la justice

Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret, était condamné en septembre, par le tribunal de Paris à quatre années de réclusion pour évasion fiscale. La juridiction ordonnait par la même occasion, son arrestation immédiate.

Patrick Balkany hospitalisé

Il y a dix jours, au lendemain de l’ouverture de son procès en appel, l’ancien maire était hospitalisé et n’avait pu en conséquence assister au procès. Pour son épouse, Isabelle Balkany, la justice française aurait mis au-delà de toutes convenances, « la vie de son mari en danger ».

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L’ancien maire, était hospitalisé, selon son épouse ; qui au moment de son évacuation avait daigné donner quelques indications à la presse française ; « parce qu’il a 71 ans, (…) souffre horriblement du dos et(…)  fait de l’hypertension ». Une hospitalisation que l’épouse du prévenu, pense aujourd’hui qu’on aurait pu éviter si la justice lui avait permis après son procès d’inculpation de revenir chez lui pendre des médicaments « appropriés ».

Patrick Balkany, aurait semble-t-il été très affecté par son séjour à la maison d’arrêt de la Santé. Au cours du procès en appel, le prévenu aurait montré de nombreux signes de mauvaise santé, amaigrissement et difficultés à se tenir sur les chaises nues du tribunal.

Au point même rapporte la presse hexagonale, que le président du tribunal aurait fini par faire installer une chaise rembourrée dans le box des accusés pour permettre à Patrick Balkany de suivre les joutes à son aise. Mais son état avait empiré et le lendemain, l’ancien maire devait être évacué sous escorte pénitentiaire vers un hôpital.

Invitée ce dimanche sur une chaîne de télévision française, Isabelle Balkany révélait que dix jours après son évacuation, l’ancien Maire serait toujours alité, forcé de s’alimenter « sous perfusion ». Cependant confiait-elle rassurante, « Il va un peu mieux ».

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Photos de Patrick Balkany : la colère d’Isabelle 

Mais pour Isabelle Balkany, il n’y avait pas lieu d’être reconnaissante, car pour elle, ce serait la justice de son pays qui aurait mis dans cet état son époux. « Moi j’estime, quelles qu’en soient les conséquences, qu’on a mis la vie de mon mari en danger. La justice, en l’occurrence » avait-elle déclaré en substance.

Patrick Balkany aurait déposé à plusieurs reprises des demandes de mise en liberté, notamment pour des raisons de santé et plus spécifiquement pour une éventuelle opération du dos. Mais son état de santé n’avait pas été jugé incompatible avec sa détention continue ou même sa présence à son procès.

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