Au Bénin, les élections communales sont prévues pour le 17 mai prochain. Un scrutin a priori ouvert à toutes les chapelles politiques contrairement à celui du 28 avril 2019. Entre temps, le parti Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), formation politique de l’opposition a eu son récépissé. Ce qui laisse la voie à un scrutin inclusif sauf cataclysme.
Malgré l’évolution des choses, l’analyste politique Stanislas Houngbédji reste craintif parce qu’il pense que « le processus électoral est embrigadé par le régime en place ». « A quoi ça sert de participer à un jeu lorsque vous savez que le jeu n’est pas ouvert, le jeu n’est pas franc?» lance-t-il à l’animateur de l’émission à laquelle il participait sur Tempo Afric, une web Tv.
Pour l’analyste politique on ne peut pas parler de jeu transparent lorsque qu’on a à l’Assemblée nationale des « obligés du chef de l’Etat » et qu’au niveau du Cos-Lépi, on ne trouve que des députés des deux partis « siamois (Bloc Républicain et Union Progressiste)».
« Une mascarade qui aura pour seul but de crédibiliser l’action du chef de l’Etat »
Outre ces deux institutions, M Houngbédji fait remarquer qu’à la Céna il y a eu un audit qui n’a pas encore montré tous ses dessous et que cela pourrait être un moyen de pression sur les membres de cette commission. Enfin, l’institution chargée de régler le contentieux électoral n’est pas exempte de tout reproche selon lui.
En somme on assistera à « une mascarade qui aura pour seul but de crédibiliser l’action du chef de l’Etat » pense sincèrement l’analyste politique.
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