La Russie, une nouvelle fois condamnée pour ‘traitements dégradants’, à l’encontre d’Alexeï Navalny. En effet, ce 10 novembre, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné Moscou pour la gestion du cas de l’opposant numéro un à Vladimir Poutine et au système russe, de manière générale.
À la fin du mois d’août dernier, Navalny était empoisonné. Une action dont le Kremlin est accusé d’être responsable. Pour autant, cette affaire n’a rien à voir avec la récente condamnation de la CEDH. En effet, le 6 mai 2012, Navalny et un autre opposant, Vadim Gunko, étaient violemment interpellés en marge de manifestations, après avoir ouvertement critiqué le scrutin présidentiel du mois de mars de la même année.
Navalny obtient gain de cause auprès de la CEDH
Les deux individus ont alors été détenus une nuit au poste de police, avant d’être condamnés pour refus d’obtempérer. Aujourd’hui, la CEDH a condamné à la grande majorité ces actions russes, estimant que la Russie s’est rendue coupable de traitements inhumains ou dégradants. Afin de rendre son verdict, la CEDH s’est basée sur une vidéo tournée au moment de l’arrestation de Navalny et son collègue.
Nouveau coup dur pour Moscou
Ainsi, la Russie devra verser la somme de 8.500 euros à Alexeï Navalny et 7.500 euros à Vadim Gunko. Ce n’est pas la première fois que la Russie est condamnée dans cette affaire. Au mois d’octobre dernier, la CEDH a déjà condamné Moscou pour ‘entraves à la liberté de réunion et traitements dégradants’ infligés à l’encontre de manifestants, arrêtés à l’occasion du même rassemblement survenu dans les rues de Moscou, le 6 mai 2012.
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