Le Chef d’Arrondissement de Nikki Centre Moussa Bah Séro Késsè a recouvré sa liberté. Il a été relâché par ses ravisseurs à Kossoubossou, un village du gouvernement local du Barutem au Nigéria. On ignore si cette libération est consécutive au paiement d’une rançon. Les ravisseurs avaient exigé 15 millions pour le relâcher. Visiblement, la police Républicaine n’a pas réussi à mettre la main sur les auteurs de l’enlèvement.
Il ne s’était jamais plaint d’une quelconque menace sur sa personne
Ceux-ci ont opéré dans la nuit du dimanche au lundi 17 janvier. Ils sont venus prendre le CA à son domicile. L’infortuné s’était débattu en vain. Les malfaiteurs auraient fait usage de leurs armes pour le maîtriser, selon le maire de Nikki Joseph Roland Lafia, interrogé par Radio Urban FM. Avant d’être relâché, le CA avait joint au téléphone sa famille pour leur faire part du montant réclamé par ses ravisseurs.
La police républicaine devrait semble-t-il aller jusqu’au bout des investigations, parce qu’il n’est pas rassurant de voir des individus cagoulés venir de l’étranger pour perpétrer des enlèvements au Bénin sans être inquiétés. Le CA selon les dires du maire de Nikki ne s’était jamais plaint d’une quelconque menace sur sa personne. A priori, l’homme ne se savait pas en danger. Il faisait cependant l’objet d’une plainte déposée contre lui par un commissaire de police. Moussa Bah Séro Kèssè faisait l’objet d’une plainte déposée contre lui par un commissaire de police. Le CA un « commerçant de produits vivriers » .
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