,

La Russie prépare son ascension fulgurante dans ce secteur

La Russie, le plus grand pays du monde en termes de superficie, regorge de richesses naturelles qui ont façonnĂ© son histoire Ă©conomique et politique. Ses vastes Ă©tendues de territoire abritent d’importantes rĂ©serves de pĂ©trole et de gaz, faisant de la Russie l’un des principaux exportateurs mondiaux de ces Ă©nergies fossiles. Mais au-delĂ  de l’or noir, le pays possède Ă©galement d’abondantes rĂ©serves de minĂ©raux comme le diamant, l’or, le nickel et le cuivre. Les forĂªts sibĂ©riennes, qui s’Ă©tendent sur des millions d’hectares, reprĂ©sentent l’un des plus grands bassins de bois du monde.

De plus, ses vastes Ă©tendues de terres arables, en particulier dans la rĂ©gion de la Ceinture Noire, ont historiquement fait de la Russie un grenier Ă  grains pour de nombreuses nations. Ces ressources naturelles, combinĂ©es Ă  sa position gĂ©opolitique stratĂ©gique, font de la Russie une puissance majeure sur l’Ă©chiquier mondial.

Publicité

L’Ă©nergie propre fait son entrĂ©e fracassante dans le monde

Au milieu des bouleversements Ă©conomiques mondiaux et de la transition vers des Ă©nergies plus propres, le cuivre Ă©merge comme un mĂ©tal clĂ©. Avec une forte conductivitĂ© Ă©lectrique, il est indispensable pour les batteries de vĂ©hicules Ă©lectriques, plaçant ce mĂ©tal au cÅ“ur de la rĂ©volution verte. Et dans cette course pour le cuivre, la Russie est sur le point de marquer de grands points.

SituĂ©e en SibĂ©rie orientale, entre le lac BaĂ¯kal et l’ocĂ©an Pacifique, la mine d’Udokan pourrait Ăªtre le trĂ©sor cachĂ© que la Russie cherchait. Sa mise en exploitation n’est pas une mince affaire. Près de 3 milliards de dollars ont Ă©tĂ© investis pour la première phase de ce projet. Mais avec l’ambition d’augmenter la production Ă  trois fois sa capacitĂ© initiale d’ici 2028, ce chiffre pourrait facilement doubler, voire tripler.

La Russie ne s’arrĂªte pas Ă  Udokan. D’autres projets miniers, comme celui de la rĂ©publique de Tuva, sont Ă©galement en cours de dĂ©veloppement. Tous ces efforts visent Ă  positionner la Russie plus haut dans la hiĂ©rarchie des producteurs mondiaux de cuivre. Actuellement Ă  la huitième place, reprĂ©sentant 3 Ă  4% du marchĂ© mondial, le pays a des objectifs plus grands pour son avenir dans ce secteur.

Un atout considĂ©rable avec des partenaires comme… la Chine

StratĂ©giquement, ce virage vers le cuivre offre Ă©galement Ă  la Russie un prĂ©cieux atout gĂ©opolitique. Avec la Chine, le plus grand consommateur de cuivre, Ă  proximitĂ©, le gisement d’Udokan prĂ©sente une opportunitĂ© dorĂ©e pour renforcer les relations commerciales et Ă©conomiques entre les deux pays. Cela devient d’autant plus crucial dans le contexte des sanctions occidentales qui poussent la Russie Ă  chercher des alternatives.

Publicité

En fin de compte, cette aventure dans le cuivre ne sert pas seulement les ambitions industrielles de la Russie. Elle reflète une stratĂ©gie plus vaste visant Ă  revitaliser des rĂ©gions en dĂ©clin de SibĂ©rie, Ă  diversifier ses marchĂ©s d’exportation et Ă  redynamiser un secteur minier autrefois prospère.

3 réponses

  1. Avatar de Mike
    Mike

    oui, détruisons tout

  2. Avatar de Pha
    Pha

    Non. L’occident est loin devant la Russie en terme dexploitagion de terre rare. Les Etats-Unis, le Canada et l’Australie et la finlande sont premier producteurs dans la plupart des matiere premiere. Ainsi, avec la bonne gestion, et ils ont une nombre de populationfaible comparativement au Brics lorsqu’on parle de consommation/ProductivitĂ©, les ressources ne sepuiseront pas avant plusieurs centaine dannĂ©es.

  3. Avatar de Sid
    Sid

    L’Occident d’aujourd’hui est le Tiers Monde de demain !
    Bravo les Merkel, Olaf, Hollande, Micron et con-sorts, vous nous avez bien mis dans la chose ….

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité