L’ancien directeur général de la police nationale (DGPN), Louis Philippe Houndégnon, a apporté des éclaircissements sur l’origine des munitions retrouvées à son domicile lors de son audience devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le 27 janvier 2025. Cette affaire, qui a retenu l’attention de l’opinion publique, s’inscrit dans un contexte de tensions politiques et d’accusations de tentative de déstabilisation au Bénin.
Selon les déclarations de M. Houndégnon, les munitions, treillis militaires, gilets par balles et étuis vides de pistolet automatique retrouvés lors de la perquisition à son domicile seraient issues de son époque à la tête de la police nationale. Il a expliqué que ce sont des munitions de test de validation d’une arme italienne que la police nationale devrait acquérir dans le temps. Ces munitions avaient été retrouvées dans une vieille valise à son domicile. Selon ses confidences, il ne savait plus que ces munitions étaient encore chez lui. Quant aux treillis militaires, ils auraient été offerts lors d’une formation militaire avec la marine américaine à laquelle il a participé.
Il cite des noms…
Ladite formation militaire aurait été donnée au Pakistan. L’audience a également été l’occasion pour lui de rejeter les accusations selon lesquelles ces armes auraient été destinées à des fins illégales. M. Houndégnon a affirmé qu’il n’avait jamais envisagé de se servir de cet arsenal pour déstabiliser le régime en place, rappelant son opposition à tout recours à des moyens anticonstitutionnels. A cet effet, il soutient avoir été approché par plusieurs personnalités.
Il cite le nom d’un ancien ministre aujourd’hui proche député du président Patrice Talon et de deux anciens officiers de l’armée béninoise. Toutefois, toutes ces sollicitations ont été rejetées selon ses confidences. (Rejoignez la famille des abonnés de la chaîne WhatsApp de La Nouvelle Tribune en cliquant sur le lien https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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