Nommé à la tête du ministère de l’efficacité gouvernementale (DOGE) par Donald Trump, Elon Musk compte appliqué sa vision pour réduire les dépenses gouvernementales. Il faut dire que la création du département de l’efficacité gouvernementale a fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein de l’establishment américain.
Musk, connu pour son approche disruptive dans le monde de la tech et de l’aérospatiale, doit désormais faire face à une crise interne de grande ampleur. 21 agents du ministère ont préféré claquer la porte, dénonçant une vision jugée incompatible avec leur mission de service public.
Dans une lettre collective adressée à la directrice de cabinet de la Maison-Blanche, ces fonctionnaires affirment ne pas vouloir cautionner des réformes qu’ils estiment périlleuses. « Nous avons juré de servir le peuple américain et de respecter notre serment au fil des administrations au pouvoir. Nous n’utiliserons pas nos compétences techniques pour fragiliser les systèmes informatiques gouvernementaux… », écrivent-ils.
Un message fort qui met en lumière une fracture grandissante au sein du DOGE. Cette vague de départs survient alors qu’Elon Musk ambitionne de rationaliser le fonctionnement des services gouvernementaux en s’appuyant sur des technologies de pointe et une approche entrepreneuriale. Son objectif : réduire les coûts, accélérer les processus bureaucratiques et automatiser certaines tâches administratives. Cependant, ces changements sont perçus par une partie des agents comme une remise en cause de la stabilité et de la sécurité des infrastructures publiques.
Ce n’est pas la première fois que la gestion de Musk suscite des réactions vives. Son style direct, souvent perçu comme iconoclaste, a déjà provoqué des remous au sein de ses propres entreprises, notamment Tesla et Twitter (rebaptisé X). Son défi au DOGE sera désormais de rassurer les employés restants et de démontrer que ses méthodes peuvent réellement améliorer l’efficacité gouvernementale sans compromettre l’intérêt général.
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