La zone du Maghreb présente de nombreuses opportunités dans le secteur touristique. Notons par ailleurs que ce domaine contribue fortement au PIB des nations de cette région de l’Afrique. Un pays en particulier tire assez bien son épingle du jeu, il s’agit du Maroc.
Pour continuer à tirer son épingle du jeu, le royaume chérifien mise sur le renforcement de ses infrastructures et moyens de transports. Le pays veut notamment booster son secteur aérien pour attirer les touristes. Le Maroc ne cache plus ses ambitions de devenir une destination touristique mondiale de premier plan, et pour y parvenir, le royaume mise sur un levier stratégique : le secteur aérien.
En ligne de mire, des objectifs audacieux à l’horizon 2030 et 2035, qui devraient transformer non seulement le paysage touristique, mais aussi l’infrastructure aéroportuaire du pays. Actuellement en pleine dynamique de croissance, le secteur aérien marocain a enregistré un record de 32 millions de passagers en 2024, contre 27 millions en 2023, illustrant un bond significatif de la fréquentation.
Mais le royaume voit plus grand. D’ici 2030, le Maroc vise 60 millions de voyageurs, avec un objectif encore plus ambitieux de 90 millions à l’horizon 2035. Ces prévisions s’inscrivent dans la volonté du pays de soutenir sa stratégie touristique nationale, qui repose sur la diversification des marchés, l’amélioration de l’offre hôtelière et le développement des infrastructures de transport. L’aviation civile devient ainsi un véritable catalyseur pour accompagner cette dynamique.
Pour atteindre ces chiffres, le Maroc consacre des investissements stratégiques au renforcement de ses plateformes aéroportuaires. L’objectif est double : augmenter la capacité d’accueil des principaux aéroports et moderniser les infrastructures pour répondre aux standards internationaux. Le Maroc capitalise sur sa position géostratégique, à la croisée de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient.
Le pays développe des partenariats avec des compagnies aériennes internationales et des low-costs afin de multiplier les dessertes vers des destinations clés en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Cette stratégie de connectivité vise à attirer des touristes de marchés émergents, tout en consolidant les flux traditionnels venant de la France, de l’Espagne, de l’Allemagne et du Royaume-Uni. Le tourisme d’affaires, en plein essor à Casablanca et Rabat, ainsi que le tourisme culturel et balnéaire, bénéficient directement de ces efforts.
Laisser un commentaire