La Société des Infrastructures Routières et de l’Aménagement du Territoire (SIRAT SA) est actuellement au centre d’une interpellation parlementaire, initiée par le député Ouassagari Bio Sika Abdel Kamel. Sur les réseaux sociaux, l’élu a rendu public le document. À travers une question orale avec débat, adressée au gouvernement, l’élu demande des clarifications sur le rôle, la gouvernance et l’impact financier de cette entreprise publique.
Créée en novembre 2021, la SIRAT SA résulte de la fusion entre l’Agence du Cadre de Vie pour le Développement du Territoire (ACVDT) et la Société des Infrastructures Routières du Bénin (SIRB SA). Elle est aujourd’hui chargée de la conduite des projets d’infrastructures, de l’entretien du réseau routier, de la gestion des péages et de la levée de fonds pour financer ses activités.
Cependant, plusieurs points suscitent des préoccupations. L’un des enjeux majeurs concerne la montée de l’endettement public, passé de 2100 milliards FCFA en 2016 à plus de 7256 milliards au 31 mars 2025. Selon le député, la SIRAT SA jouerait un rôle non négligeable dans cette progression, notamment par ses interventions sur les marchés financiers nationaux et internationaux. D’autres questions portent sur la légalité des opérations de financement menées avant même la création officielle de l’entreprise. Des rapports signaleraient, en effet, une levée de fonds de plus de 92 milliards FCFA en 2020, soit un an avant la naissance légale de la société.
Au-delà des aspects financiers, la gestion des péages alimente également le débat. En particulier, le poste de TIGNINTI, situé à l’entrée de Natitingou, est régulièrement cité pour le niveau jugé élevé des tarifs appliqués. En 2023, le gouvernement avait évoqué des études d’impact en vue de mesures spécifiques pour les riverains. Le parlement attend aujourd’hui les conclusions de ces évaluations et un calendrier pour une éventuelle révision des tarifs. Les parlementaires souhaitent aussi obtenir des réponses sur le statut juridique précis de la société, ses méthodes de fonctionnement, le volume de sa dette bancaire au 1er avril 2025, ainsi que les passifs qu’elle cumule depuis sa création.



Que de la diversion. On viendra me dire ici que ce député fait son travail en interpellant le gouvernement sur la gestion d’une entreprise publique. Est-ce le rôle d’un gouvernement de donner des explications sur le fonctionnement d’une entreprise publique à un parlementaire ??? Qu’il se rapproche du conseil d’administration. Ce député coutumier des faits connaît-il réellement le nombre d’entreprises Etatiques dans le pays et se pose t-il la question de savoir si on peut rendre des comptes de gestion de chacune d’elles à la représentation nationale ??? Le vote du budget national ne tient-il pas compte de la SIRAT ??? C’est vous dire que ces gens-là faute de s’asseoir pour rédiger et présenter un projet de société alternative amusent la galerie. Tout ça pour masquer les dissensions pour désigner le candidat présidentiel entre Houndeté , Atchade et CHABI Yayi. Des prémices d’un éclatement de ce parti contestataire soit disant du peuple qui a peur de la compétition arguant que le code électoral est crisogène.
Cherchez l’erreur.
Il n’y a pas eu d’erreurs. C’est toi l’erreur.
Le député Ouassagari Bio Sika Abdel Kamel est dans son rôle.
Branleur va!