L’Algérie avance à pas sûrs dans sa volonté de dynamiser son secteur minier. Les récentes annonces faites par la Société nationale des recherches et des activités minières (Sonarem) révèlent un potentiel encore sous-exploité, notamment dans les régions du sud du pays. Selon les informations relayées par Observalgerie, qui cite le média Echorouk, des gisements aurifères situés à Tirek et Amesmessa, dans la wilaya de Tamanrasset, renfermeraient plus de 60 tonnes d’or pur.
Cette estimation relance le débat sur l’importance de mieux structurer la filière minière algérienne, à la fois pour diversifier l’économie nationale et pour tirer profit de richesses naturelles encore peu exploitées. Le président-directeur général de Sonarem a rappelé que seule une ouverture aux investissements, à la fois locaux et étrangers, permettrait de transformer ce potentiel en richesse concrète pour le pays.
En plus de l’or, des réserves importantes de marbre ont également été mises en évidence, renforçant l’attractivité minière du territoire. Ces ressources naturelles pourraient devenir des piliers économiques, à condition d’être accompagnées par des infrastructures modernes, une réglementation stable et des partenariats technologiques.
L’Algérie souhaite s’appuyer sur l’ensemble de ses ressources pour construire une croissance plus durable. L’appel à la coopération internationale, lancé par le PDG de Sonarem, s’inscrit dans cette logique. L’objectif est de développer des projets miniers structurants, capables de créer de la valeur ajoutée et des emplois, notamment dans les régions du sud.
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