Uranium : le Niger remet en cause un arbitre dans son bras de fer avec Orano

À Niamey, les autorités nigériennes ont sollicité la récusation de l’arbitre choisi par la société française Orano, entraînant la suspension d’une procédure au CIRDI. L’enjeu porte sur un différend concernant les stocks d’uranium de la Somaïr, nationalisée en juin 2025.

Réaction nigérienne à la nomination d’un arbitre contesté

Le gouvernement nigérien a déposé une requête la semaine passée, pour récuser l’avocat colombien Fernando Mantillo Serrano, sélectionné au mois d’avril par Orano dans le cadre d’un arbitrage international. Selon les autorités, ce juriste aurait auparavant siégé dans une formation du Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements ayant déjà statué contre le Niger dans une autre affaire. Ce passé, bien que lointain – plus de dix ans – soulèverait un doute sur son indépendance. Cette démarche bloque de fait la procédure lancée par Orano après la nationalisation de Somaïr, sa filiale opérant des mines d’uranium. Un rappel des règles de récusation pourrait éclairer les enjeux de ce recours.

Un jeu d’équilibre au sein du tribunal arbitral

Avant cette initiative, Niamey avait désigné comme arbitre le juriste Sidibi Emmanuel Darankoum, de nationalités burkinabè et canadienne. Les deux arbitres nommés avaient choisi par la suite, la professeure allemande Maxi Sherer pour présider le tribunal. L’intervention nigérienne remet désormais en cause cette composition, renvoyant au CIRDI la décision d’accepter — ou non — le remplacement du membre disputé. Ce type de requête, montre que les mécanismes de protection des investissements internationaux, peut repousser le démarrage d’une procédure de plusieurs mois. Ce délai offre un temps supplémentaire aux deux parties pour ajuster leur stratégie juridique.

L’issue de la décision du CIRDI sera déterminante pour définir le calendrier du contentieux entre Orano et le Niger, sur fond de reconfiguration du secteur minier national.

6 réflexions au sujet de “Uranium : le Niger remet en cause un arbitre dans son bras de fer avec Orano”

    • Dr Doss ….kpawo….tant que tu seras en train de jouer au NigéRien_No donc Rien dans la tête à part du biblo….et tant que tu seras en train de errer autour du Trémousseur non sénile Aziz le sultan sans zizi ……y’a fohi

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      • Merci bien Mimi, vous connaissez bien ce gbougboulou qu’est Dr Doss NigerieNo…il nous gonfles ici…c’est bien fait que son post soit passé à la poubelle….il est trop trémouklàlkà…il fait pitié …il sera déporté à Niamey demain…kio kio kio! pouaaaah!

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        • Notre vieux sénile aziza sultan kobo aculturé qui passe sa vie à répéter la traduction religieuse étrangère, et qui se cache derrière des pseudos préfabriqué pour s’adresser à moi vraiment pauvre à vous d’accord vous n’avez pas honte de répéter mes mots : biblo trémousseur c’est bien moi qui les emploient sur ce forum, pourtant le soit disant professeur dépourvu de vocabulaire sinon ces commentaires pipis de chats, pour finir je ne joue pas Nigerien je soutiens leurs causes noble de chez noble dès le départ jusqu’à la fin d’accord !!! dixit Dr Doss

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          • tu dois avoir perdu ta tête de pépélou…bou lé founou kabli kpinkpin daho…Aziz mou dona guingbé ooo…!
            Tu passes ta vie à répéter trémousseur…biblio (tiré de bibliothèque où tu vas voler des bouquins …

  1. Le gouvernement du Niger doit tout faire pour régler ce contentieux. Tout le monde sait que le Niger est exploité, le pays ne gagne rien dans cette coopération avec Orano.
    Et ce n’est pas que le Niger, la plupart des pays africains sont tout simplement dépouillés de leurs richesses par les entreprises multinationales avec la bénédiction des gouvernements occidentaux, et ils s’étonnent que nos pays ne se développent pas.
    Mais la faute revient aussi aux dirigeants africains qui signent des contrats qui n’avantagent nos pays. Malheureusement la fin de cette situation n’est pas pour demain.

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