En 2025, la Russie acte officiellement sa sortie du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (INF), six ans après le retrait américain en 2019. Cet accord historique, conclu en 1987 entre Mikhail Gorbatchev et Ronald Reagan, avait pour objectif d’éliminer une catégorie entière de missiles terrestres, ceux d’une portée comprise entre 500 et 5.500 km.
Cette décision a alors marqué une rupture majeure dans l’équilibre stratégique mondial, participant à aggraver les tensions avec les pays occidentaux, dans un contexte géopolitique déjà très tendu. Récemment, Moscou est même allé plus loin, en annonçant, cette fois-ci, son retrait de la Convention européenne pour la prévention de la torture. Ce désengagement s’inscrit dans une logique de repli face aux critiques persistantes de l’Europe et de l’Occident concernant ses pratiques en matière de droits fondamentaux.
Une remise en cause des engagements internationaux
Adoptée en 1987 sous l’égide du Conseil de l’Europe, la Convention européenne pour la prévention de la torture est un accord qui vise à rendre transparentes les conditions de détention, notamment de militaires arrêtés.
Un projet de loi, porté par Vladimir Poutine, a été soumis à la Douma, selon des informations relayées par l’agence Tass. Dans le cas où cette demande serait validée, le retrait priverait le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) de tout accès aux lieux de détention russes, où les conditions de détention sont régulièrement dénoncées.
Depuis son adhésion à la Convention en 1997, la Russie a été à plusieurs reprises pointée du doigt par des ONG et d’anciens détenus, dont des prisonniers de guerre ukrainiens libérés, pour des pratiques de torture et des traitements inhumains dans ses prisons et commissariats. Des accusations toujours fermement démenties par Moscou et qui pourraient s’avérer être encore plus difficile à prouver, dès lors que plus personne d’extérieur ne peut accéder aux prisons russes.
Une défiance accrue envers Moscou
Ce nouveau retrait alimente les interrogations en Europe et en Occident sur les intentions réelles de la Russie dans le conflit ukrainien. L’opacité croissante du système pénitentiaire russe renforce les critiques sur le non-respect des droits humains. Une décision qui pourrait aussi s’inscrire sous forme de réponse ou de provocations aux récentes injonctions de certains leaders européens, comme Emmanuel Macron ou Friedrich Merz, qui plaident pour un durcissement des sanctions contre la Russie.




« Emmanuel Macron ou Friedrich Merz, qui plaident pour un durcissement des sanctions contre la Russie »
Micron Merz sont 2 tarlouzes débiles aux ordres des mondialistes !
En gros s’ils « plaident » pour quelque chose, il est urgent de faire le contraire