Au Bénin, la relecture des lois électorales est plus que jamais d’actualité. C’est le vœu exprimé par Patrice Talon hier mercredi 06 mars lors de sa rencontre avec les partis politiques . L’objectif est d’aboutir à une élection législative inclusive qui n’exclut pas les partis d’opposition comme c’est le cas actuellement. Interrogé cette après-midi par la radio Océan Fm, le député Abdoulaye Gounou fait sienne le souhait du chef de l’Etat mais met en garde contre un report du scrutin. « Je peux déjà vous dire qu’un report des élections ne ferait pas nécessairement du bien. Nous risquons de créer un vide institutionnel le 15 mai prochain. Ça c’est un vide institutionnel que nous aurons du mal à rattraper » prévient-il. A l’en croire, si l’Assemblée nationale n’est pas installée le 15 mai prochain, les députés vont finir leur mandat et le pays resterait sans parlement. « Il faut voir entre ce risque là et ce que ça va créer comme conséquences du point de vue juridique, les conséquences sociales également » fait-il savoir.
« Personnellement je pense que un report des élections n’est pas souhaitable »
Le député du Bloc Républicain dit s’opposer personnellement à un report des élections. « Personnellement je pense que un report des élections n’est pas souhaitable » affirme-t-il avant d’indiquer qu’il ne s’opposera pas à la majorité. Si ses collègues du BMP décident d’un report du scrutin il promet de se soumettre. Joël Atayi Guèdègbé est également intervenu sur le même sujet au micro de la radio Océan FM.
Il pense que le consensus s’impose au regard du protocole additionnel de la Cedeao relatif à la bonne gouvernance, aux élections et à la prévention des conflits. « Par le passé, au Bénin, que ce soit en 2011, que ce soit en 2005 ou en 1999, les parlementaires sont revenus sur le code électoral dans certaines dispositions difficiles d’application » rappelle-t-il.
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