Crise politique en Côte d’Ivoire : Ouattara mis en garde par la jeunesse du FPI

Face à la situation sociopolitique qui prévaut actuellement en Côte d’Ivoire, la Jeunesse du Front populaire ivoirien JFPI est montée au créneau ce vendredi 21 février pour mettre en garde le pouvoir en place contre certains dérapages. C’était au siège du parti situé à Abidjan Plateau que ces jeunes du FPI, fidèles à Pascal Affi N’guessan s’étaient réunis pour décrypter la situation, qui pour Ferdinand Lia Gnan, le secrétaire national de la JFPI appelle à un sursaut patriotique.

A cette sortie, les jeunes du FPI ont réclamé au président Ouattara, le retour de tous les exilés politiques, la libération des prisonniers militaires et surtout la facilitation des démarches pour que le fondateur du FPI, Laurent Gbagbo et son ministre Charles Blé Goudé, retournent au pays après leur acquittement par la CPI.

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Une CEI prise en otage

Concernant la question de la CEI (Commission électorale indépendante), la jeunesse du FPI a pris à témoin l’opinion nationale et internationale sur les dangers potentiels que constitue cette commission pour la présidentielle d’Octobre 2020, si elle est prise en otage par le régime du pouvoir en place.   

En ce qui concerne la question de l’enrôlement pour la carte nationale d’identité CNI, le Secrétaire national du JFPI a fait remarquer la durée trop courte et le nombre insuffisant des centres d’enrôlement. Une situation qui vise à priver, selon ce dernier, les ivoiriens de la CNI.  « Le temps de l’organisation, le nombre de sites sont en inadéquation avec les objectifs. La JFPI appelle le chef de l’Etat à faire respecter la multiplication des centres d’enrôlement pour atteindre les 11.000 centres d’enrôlement du départ en tenant compte de la date de 2009 », a-t-il indiqué. 

L’ultimatum de la JFPI

Dans la mesure où le gouvernement ne serait pas prêt à satisfaire à ces exigences, Fernand Lia a invité les ivoiriens de tous les bords à mener des actions de grande portée pour lui forcer la main. A cet propos ces jeunes ont donné un échéancier de deux semaines au président de la République Alassane Ouattara  afin qu’il prenne des mesures en vue d’augmenter le nombre des centres d’enrôlement à 11.000 au moins.

Ces jeunes projettent pour une date qui n’est pas encore connue, une marche gigantesque de protestation à travers tout le pays. Mais si bien avant les deux semaines, le chef de l’Etat arrivait à donner des signaux forts, la marche pourrait être abandonnée. Il s’agit de : « remettre sur la table le code électoral, libérer les prisonniers militaires en prison pour des raisons politiques, donner un signal fort pour le retour sécurisé des exilés politiques, de donner un signal fort pour le retour de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé dans leur pays. »  

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2 réponses

  1. Avatar de BABABINDE
    BABABINDE

    Petit Frère TCHITE, tu sais bien que la France n’a jamais déporté Gbagbo, autrement il ne reviendrait jamais. Mais là le Doyen, notre leader bien aimé, le boulanger expert reviendra au pays…C’est plié

  2. Avatar de Tchité
    Tchité

    Est-ce que le doyen GBAGBO, déporté par la France, rentrera d’une CPI fortement politisée jouant le jeu de Ouattara?

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