Evgueni Prigojine, fondateur du groupe Wagner et ex-allié de Vladimir Poutine, savait qu’il était « condamné » après la mutinerie de juin 2023. Dans un rare entretien, sa mère comme le rapporte le Daily Mail affirme qu’il pressentait sa mort à la suite de son bras de fer avec le pouvoir russe. Avant ce soulèvement, le chef mercenaire s’était distingué par ses attaques virulentes contre le haut commandement militaire, accusant le ministre Sergueï Choïgou et le chef d’état-major Valéri Guérassimov d’incompétence et de mettre en péril les troupes engagées dans la guerre en Ukraine. Ces critiques publiques inédites avaient fragilisé l’image d’unité de l’armée russe et marqué une rupture historique entre le Kremlin et un de ses plus proches soutiens.
Les tensions avec l’armée et la décision fatale de marcher sur Moscou
La confrontation entre Evgueni Prigojine et le ministère russe de la Défense couvait depuis plusieurs mois. Le chef du groupe Wagner accusait publiquement les plus hauts responsables militaires, dont le ministre Sergueï Choïgou, de mauvaise gestion dans la guerre en Ukraine. Ces divergences culminent en juin 2023, lorsque Prigojine lance une mutinerie en direction de Moscou, mobilisant ses combattants et prenant brièvement le contrôle de sites militaires stratégiques à Rostov-sur-le-Don.
Sa mère, Violetta Prigojina, raconte avoir tenté de le dissuader, estimant qu’il surestimait son soutien populaire : « Seules les gens sur internet t’appuieront », l’aurait-elle averti. Selon les services occidentaux, les autorités russes auraient considéré cette marche comme une véritable trahison. Poutine lui-même dénonça alors un « coup de poignard dans le dos » et promettait de « punir » les traites. Cette séquence a marqué un tournant politique majeur, encore analysé par plusieurs experts militaires pour mesurer son impact sur l’équilibre interne du pouvoir russe.
Un crash mortel et des zones d’ombre persistantes
Deux mois après cet épisode, le 23 août 2023, l’avion privé de Prigojine s’écrase dans la région de Tver, entraînant la mort de l’ancien proche du Kremlin et de plusieurs cadres du groupe Wagner, dont Dmitri Outkine. Si la version officielle évoque un accident, les renseignements occidentaux privilégient l’hypothèse d’une explosion volontaire à bord, sans qu’aucune preuve publique ne vienne confirmer ces soupçons.
La disparition de Prigojine a profondément bouleversé l’avenir du groupe Wagner, engagé sur plusieurs fronts, notamment en Afrique. Par ailleurs, les répercussions de la mutinerie sur les alliances internes au sein du Kremlin continuent d’alimenter les débats, tant en Russie qu’à l’international.




La Russie tsariste, communiste et maintenant putinienne n’a jamais toléré les mutineries ! Le tarif est affiché sur le mur du Kremin.
Prigojine le savait : soit ça passait, soit ça cassait et effectivement son avion est tout cassé maintenant.
Un général d’active US a balancé une énorme c***rie dans les médias sur la possibilité d’attaquer Kaliningrad ! Tranquille !
On a demandé à un colonel US à la retraite ce qu’il en pensait. Il a répondu qu’en Russie on aurait déjà appris que le général en question était accidentellement tombé par la fenêtre du 7ème étage.
Mort de rire, le colonel !