Les cas de braquages spectaculaires en pleine ville de Cotonou s’enchaînent ces dernières semaines. Visiblement, tout va de mal en pis dans le système sécuritaire béninois depuis qu’il est dirigé par le ministre Armand Zinzindohoué.
Le massacre des paysans de Djidagba dans la commune d’Adja-Ouère a fait l’objet de révélations et de témoignages hier au Bénin Marina hôtel. C’était sous la houlette du comité pour la défense des mémoires des paysans de la localité en présence des caciques de l’opposition, des familles des victimes et de certains responsables de la Société civile. Tous réclament justice pour que les auteurs de ce crime soient poursuivis devant la loi.
Journaliste, analyste politique, Wilfried Léandre Houngbédji a procédé hier au lancement officiel de son troisième livre, «2011…?! Chroniques d’une élection annoncée fatidique» à travers lequel il fait une analyse de la situation politique actuelle au Bénin et fait part de ses perspectives des élections de 2011.
(Ils veulent pardonner sans oublier)
Vingt années déjà qu’ils ont retrouvé la liberté. Eux, ce sont les détenus et exilés politiques qui ont subi les pires tortures sous le régime marxiste-léniniste du Général Mathieu Kérékou, juste pour avoir dénoncer les atteintes aux droits de l’homme. Samedi, dans la salle bleue du Palais des Congrès, l’heure était aux souvenirs et à d’intenses émotions. Mais surtout au pardon et à l’espérance d’un meilleur avenir pour le Bénin.
Trahie, marginalisée, méprisée et utilisée comme une bête de somme, la jeunesse Fcbe du Zou sonne la révolte. Le malaise profond qu’on tente de camoufler et les frustrations qu’on constate depuis des mois sont enfin étalés au grand jour. Les mécontents ont simplement choisi d’utiliser la tribune de leur première Assemblée Générale pour crever l’abcès. C’était le samedi 05 décembre 2009 en présence de ministres du gouvernement, du coordonnateur national des Fcbe et de plusieurs icônes de la majorité présidentielle.
La délégation des cadres de la présidence de la République ayant à leur tête le Secrétaire général de la présidence, Edouard Ouin Ouro n’a pas pu passer avec succès devant la commission budgétaire à l’Assemblée nationale.
Après les multiples contestations des manœuvres de la Commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), l’institution du député Epiphane Quenum est confrontée à une autre crise.
Le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des Béninois de l’extérieur Jean-Marie Ehouzou a défendu hier son projet de budget pour l’année 2010 devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale.
La promesse du grand rendez-vous de la planète au chevet du climat sera-t-elle tenue ? En tout cas, de nombreuses questions n’ont pu être résolues avant l’ouverture du sommet
Le P. Adoukonou était jusqu’ici secrétaire général de la conférence épiscopale régionale d’Afrique de l’Ouest francophone (Cerao), et de l’Association épiscopale des conférences anglophones de l’Afrique de l’Ouest (Association of Episcopal Conferences of Anglophone West Africa, Aecawa), et consulteur du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens.
« Il y a une situation salariale qui s’est réglée. Je pense qu’on peut passer à autre chose… Ce n’est pas le moment de polémiquer» déclarait le sélectionneur national Michel Dussuyer vendredi dernier lors d’une conférence de presse à la salle de conférence du ministère de la jeunesse des sports et des loisirs ( Mjsl).
(L’affaire des tracteurs « usagés » refait surface)
Le ballet des ministres se poursuit à l’Assemblée nationale devant la commission budgétaire. La journée du vendredi dernier a été marquée par la présence au parlement de trois départements ministériels et une institution étatique.
Le président Boni Yayi est décidé à retourner Andoche Amègnisè en prison. C’est le moins qu’on puisse dire aux lendemains de la première audience qui a eu lieu vendredi dernier au tribunal de première instance de Cotonou.
(Il passe outre leurs recommandations sur la Lépi)
En pleine période de contestation des failles dans le processus de réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi), des ministres ont engagé une tournée dite de sensibilisation des populations sur cet outil électoral. Tout se passe comme s’il y avait un coup en préparation contre la transparence des élections en 2011 par le régime en place.
Pour une quatrième fois, le procès qui devrait opposer l’ancien directeur général de la Société béninoise des eaux du Bénin (Soneb), Alassane Baba-Moussa, au Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac), Jean-Baptiste Elias, a été reporté. Tout le staff du Fonac et l’avocat de la télévision Canal3 étaient au tribunal correctionnel de Cotonou et attendaient de pied ferme M. Baba-Moussou, le plaignant. L’avocat de ce dernier a souhaité que le procès soit reporté, car il n’a pas pu prendre contact avec son client. Le juge a accédé à sa requête et renvoyé le jugement au 27 janvier 2010.
(Lire l’intégralité de la question écrite)
L’affaire des matériels agricoles n’a pas fini de défrayer la chronique. L’honorable député Janvier Yahouédéou qui a révélé l’état défectueux de la plupart de ces tracteurs, revient une nouvelle fois à la charge.
Le combat se mène pour l’établissement d’une Liste électorale permanente informatisée (Lépi) consensuelle, crédible et fiable. Dans cette atmosphère, le chef de l’Etat et son gouvernement, soupçonnés de manipuler cet outil électoral, sont actuellement sous hautes pressions.
Usine de fabrication de cigarette fermée, travailleurs en voie de licenciement, camions chargés de marchandises bloqués en stationnement depuis des jours, saisies conservatoires pratiquées sur les comptes de l’entreprise et également sur les stocks de produits finis.
(En présence de la directrice de la chaîne de télévision Canal3)
Nouveau rebondissement dans l’affaire Soneb. Ce jour, comparaissent à nouveau devant le juge Jean-Baptiste Elias porte-parole du Fonac, Maximilien Sossougloh, président du Fonac, Berthe Capkossa, la directrice de Canal 3 sur plainte d’Alassane Baba-Moussa, ancien directeur de la Soneb. Ce dernier estime avoir été diffamé.
(L’opposition se consolide pour l’alternance en 2011)
A l’occasion de son 75ème anniversaire, le président Nicéphore Soglo a reçu comme unique invité, Adrien Houngbédji, président du parti du renouveau démocratique (Prd). Ceci dévoile la complicité existant désormais entre les deux hommes pour affronter les prochaines élections.
Le ministre de la jeunesse, des sports et des loisirs a officiellement installé le comité national d’organisation de la préparation et de la participation de l’équipe nationale du Bénin à la Can 2010 ainsi que les neuf (9) sous-commissions. La cérémonie d’installation s’est déroulée hier à la salle de conférence du ministère en charge des sports.
Les « Lions » locaux du coach Joseph Koto ont assurément de la suite dans les idées. Après avoir ouvert la succession des « Eléphants », double tenants du trophée, vendredi à Porto Novo, lors de la 3ème et dernière journée des rencontres du Groupe B du Tournoi de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest africaine), ils leur ont succédé au palmarès, hier à Cotonou, au Bénin.
(Il promet des déballages sur l’entourage du président)
Andoche Amègnissè est à nouveau cité à comparaître devant la chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Cotonou. C’est un même chef d’accusations qui est requis contre lui par Mme le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de Cotonou sur deux articles différents.
La réalisation de la liste électorale permanente informatisée (Lépi), la lutte contre la corruption au Bénin, la démocratie au Bénin depuis 1990. Ce sont entre autres, les sujets sur lesquels est intervenu hier Me Sadikou Alao, président du Gerddes-Afrique, lors de son passage sur la télévision Canal 3 Bénin dans l’émission « Zone franche ». Il dresse un bilan très peu élogieux.
Me Lionel Agbo et Me Joseph Djogbenou ont débattu sur l'émission de Juan Gomez autour du thème: Elu en 2006 en promettant de s’attaquer à ce fléau, le président Yayi Boni peut-il réussir là ou son prédécesseur a échoué ? Quel bilan dressez-vous des actions engagées par le gouvernement ?
En organisant la première conférence nationale et en créant la première commission électorale indépendante en Afrique, le Bénin a longtemps été considéré comme un laboratoire de démocratie en Afrique de l’Ouest.
Le gouvernement du changement a transmis depuis quelques jours à l’Assemblée nationale le projet de révision de la loi fondamentale du 11 décembre 1990. En effet, la séance plénière du mardi dernier a consacré, entre autre, l’affectation du décret N° 2009-548 du 03 novembre 2009 portant révision de la constitution de la République du Bénin à la commission des lois.
Dimanche 08 novembre 2009 s’ouvre au Centre de formation international Golda Meir du Mont Carmel à Haïfa en Israël la Conférence internationale des femmes dirigeantes.
Le Front des organisations de la société civile pour la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Fors-Lépi) n’est pas resté indifférent face aux passes d’armes qui s’observent autour de cet outil électoral. A travers une rencontre avec les hommes des médias hier, ses membres ont interpellé le Chef de l’Etat, Boni Yayi à prendre ses responsabilités afin que le consensus prévale sur toute autre considération.
Les responsables d’étudiants ont donné hier, à l’amphi ‘’1000’’ du campus universitaire d’Abomey-Calavi, une conférence de presse sur les inscriptions en ligne. Devant des milliers d’étudiants, ils ont démontré comment ce nouveau système est un danger pour le monde estudiantin.
Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd), membre actif de l’Union fait la Nation, Me Adrien Houngbédji, est monté au créneau hier à Cotonou pour exprimer ses inquiétudes dans la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Le tirage au sort de la 27ème édition de la Coupe d’ Afrique des Nations (Can) 2010 a eu lieu vendredi dernier à Luanda en Angola. Le Bénin, participant pour la deuxième fois consécutive et pour la troisième fois de son histoire, est logé dans le groupe C en compagnie de l’Egypte, du Nigeria et du Mozambique.
(Les preuves qui confondent ses détracteurs)
Le scandale de l’acquisition de matériels agricoles dénoncé depuis quelques jours par le député Janvier Yahouédéou continue de faire des vagues. Nombreux sont-ils, les sbires et autres zélateurs du camp présidentiel à monter au créneau pour battre en brèches les révélations de l’auteur de « Le crépuscule d’un dictateur » et le clouer au pilori.
« Je suspends l’émission ». C’est ce qu’a déclaré hier, le chef de la Commission politique de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cps/Lépi), Epiphane Quenum, au moment où il claquait la porte de l’émission ‘’Cartes sur table’’ de la radio Océan Fm. Il a ramassé ses documents et quitté les lieux à cinq minutes de la fin de l’émission.
Lire le discours du chef de l’Etat sur la LEPI (Cliquez ici)
(Seule la loi de l’omerta est admise à la mouvance) Le député mouvancier Janvier Yahouédéou est objet de toutes sortes de dénigrements de la part de ses frères politiques depuis qu’il a osé dénoncer le scandale entourant l’acquisition des matériels agricoles par le gouvernement du changement. Une attitude incompréhensible qui contraste avec la volonté de bien faire qui est tous les jours proclamés au sommet de l’Etat.
(Il autorise le démarrage du Rena pour le 23 novembre prochain)
Réuni en Conseil extraordinaire des ministres le 17 novembre dernier, le gouvernement a autorisé la Cps à démarrer le recensement électoral national approfondi (Rena) dans le cadre de la réalisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi).
Le texte de budget et son décret de transmission ne portent pas le même montant. Une erreur qui amène à se poser la question de savoir qui a piégé le chef de l’Etat.
Ils sévissent à nouveau depuis quelques jours. Des coups de feu tous azimuts, de gros butins emportés, des pertes en vies humaines, panique au sein des populations….. Le grand retour des braqueurs annonce un climat d’insécurité encore plus inquiétant à Cotonou et ailleurs au Bénin. Le pire est à craindre en cette période des fêtes de fin d’année.
«Notre problème en Afrique, ce sont les différentes ethnies qui ne parlent pas la même langue : nous avons la Banque mondiale, la coopération française, le Fonds monétaire international, l’Usaid… » Cette boutade, qui circule au sud du Sahara, résume bien le paradoxe d’une Afrique qui attire les regards sans exprimer ses vues.