Place Lénine. Vous ne vous êtes trompé ni d’époque ni de pays. Vous êtes bel et bien à Cotonou, la capitale économique du Bénin. Et vous êtes en l’an de grâce 2011. La Place Lénine reste l’un des vestiges de l’expérience marxiste-léniniste qu’a connu notre pays au tournant des années 70. La révolution est morte, reste la Place Lénine. Elle peut se compter au nombre des lieux les plus fréquentés de Cotonou.
Opinion
Proposition de loi organique sur le référendum: Innovation et besoin d'amélioration
Depuis 1990 et le Renouveau démocratique, il manque à l’arsenal juridique national, une loi précisant les conditions de recours au référendum. De référendum, il n’en fut d’ailleurs point depuis 20 ans. On doit désormais à l’honorable Karimou Chabi Sika, une proposition de loi organique portant conditions de recours au référendum. Si cette proposition constitue en soi une avancée, est-elle suffisamment élaborée pour être efficace une fois adoptée ? N’y a-t-il pas des aspects qui pourraient être améliorés ?
Football: fait de droit et acte de foi
Deux lectures opposées, voire contradictoires d’un seul et même événement. La crise qui secoue le football béninois vient de connaître son épilogue juridique. Le tribunal arbitral des Sports (TAS), qui siège à Lausanne, en Suisse, a débouté un camp et a donné raison à l’autre camp.
Directive portant comptabilité des matières et guide pratique : pour une Gestion Transparente et Efficace des Finances Publiques
La Cour des Comptes de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine(Uemoa) a organisé du 12 au 14 septembre à l’hôtel Novotel Orisha à Cotonou un atelier de relecture et de mise en forme du projet de Directive portant comptabilité des matières dans les Etats membres de la communauté et du projet de Guide didactique y afférent. Cet atelier qui a connu la participation d’une vingtaine de personnes venues des 8 Etats membres de l’UEMOA et coprésidé par Sékou DIANI, conseiller à la Cour des Comptes de l’UEMOA et de Servais ADJOVI, directeur de cabinet du ministre béninois des Finances et de l’Economie a aux termes des travaux formulé quelques recommandations en vue d’une gestion transparente et efficace des finances publiques.
Grandeur et misère de la démocratie
Beaucoup l’ignorent. C’est, aujourd’hui, jeudi 15 septembre, la journée internationale de la démocratie. Dans la ronde des journées consacrées à ceci, dédiées à cela, et qui jalonnent une année civile, c’est bien d’en placer une sous le signe de la démocratie. Qui a dit que la démocratie est la moins mauvaise des organisations politiques, le plus apte des systèmes de gouvernement à porter les espérances des peuples ?
Mesures fiscales annoncées pour faire face a la baisse des recettes budgétaires de 2011 : encore du harcèlement fiscal?
Le Conseil des Ministres en sa séance extraordinaire du samedi 10 septembre 2011 a pris d’importantes décisions allant des mesures d’assouplissement complémentaires dans la mise en œuvre du programme de Vérification des Importations (PVI) de nouvelle génération, pour une période transitoire à la systématisation des contrôles et vérifications des opérations fiscales et des recettes au niveau de la Direction Générale des Impôts et des Douanes (DGID) et de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP).
Pour l’honneur de nos supporters
On les appelle supporters. Les Français, ne voulant pas être en reste, ont inventé le mot supporteur et supportrice pour désigner les mêmes personnes. Le dictionnaire définit celles-ci comme les partisans d’un sportif ou d’une équipe. On parlera, de ce fait, « des supporters de Sessegnon » ou « des supporters des Ecureuils », notre Onze national.
Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es
Nous l’avons déjà dit : l’habit fait le moine. Un peu comme l’uniforme fait le gendarme. Mais peut-on établir une même relation entre une institution et le siège qui l’abrite, entre une entreprise et son cadre bâti ? La maison que j’habite reflète-t-elle ma personnalité ? Mon cadre de vie a-t-il un rapport avec ma vie ? Dans le sens où on peut s’autoriser de dire « Dis-moi où tu habites, je te dirai qui tu es ».
Boni Yayi et sa promesse de machines agricoles gratuites!
C’est à Parakou, échangeant avec des jeunes, que le chef de l’Etat a laissé entendre qu’il effectuerait sous peu un voyage en Inde et en Chine et fera ensuite installer au Bénin deux usines de fabrication de machines agricoles. Bien comme ambition ? Peut-être. Mais on devient perplexe en entendant encore Boni Yayi promettre que les machines seront distribuées gratuitement aux jeunes.
La préparation comme la clé de l’avenir
Donnons raison à Arthur Ashe. « Une des clés du succès, a-t-il dit, est la confiance en soi. Une des clés de la confiance en soi, a-t-il ajouté, est la préparation ». Le grand tennisman que fut Arthur Ashe a ainsi lâché le mot : préparation. Il savait d’expérience que la victoire qui couronne un match est le résultat d’un long travail préalable. Tricheur, dehors !
Football: demain, le Bénin qui gagne
Il pleut sur notre football. Des rafales d’une crise dure et qui dure frappent de plein fouet tous nos stades. Des stades qui se sont tus depuis, ne sachant plus résonner de la clameur des aficionados. Et les week-ends se suivent, tristes et moroses, sans que rien ne bouge, sans qu’aucune perspective ne se dessine.
Nicéphore Soglo et Mathieu Kérékou illégaux en 1991 et 1996 ?
Nicéphore Soglo a été « élu » en 1991 en remplacement de Mathieu Kérékou. J’ai souvenance que pendant son mandat, j’entendais déjà certaines indiscrétions dire qu’il n’avait pas gagné l’élection mais plutôt Mathieu Kérékou, et que pour vraiment tourner la page PRPB, en droite ligne de l’orientation donnée par la Conférence nationale, il fallait bien déposer Mathieu Kérékou.
La fondamentale tout simplement ou la lutte contre l’esprit destructeur national
A la faveur de sa descente dans les marchés de la capitale économique nous avons entendu le chef de l’Etat dire que l’esprit béninois est destructeur; le lendemain nous avons entendu également la ministre de la micro finance dire que le Béninois a un esprit rigide. C’est ce qui a le plus retenu mon attention dans l’imbroglio des prix transactionnels, des prix consensuels, des faux frais, de la vérité des prix, de l’impact du ramadan sur les prix, des écueils au principe sacro-saint de l’offre et de la demande qui lève le camp, de l’intervention directe de l’Etat dans la régulation des prix dans un système économique qui se veut pourtant de type libéral. Le tout dans une valse de rejets réciproques des responsabilités à la barbe du consommateur qui s’est fait une raison.
Faut-il réhabiliter le capitaine Michel Aïkpé ?
Avec Michel Alladayè et Janvier Assogba, il formait le noyau qui réalisa le coup d’Etat du 26 octobre 1972 qui porta le commandant Mathieu Kérékou au pouvoir. Les dissensions qui apparurent très tôt entre les acteurs, par ailleurs barons du nouveau régime, conduisirent à la disgrâce de l’un (Alladayè) et à la mort de l’autre (Aïkpé). Sur ce dernier, beaucoup de choses avaient été dites.
La corruption: punir et/ou éduquer?
Il est enfin mort le serpent de mer : le Bénin vient de se doter d’une loi contre la corruption et l’enrichissement illicite. La sixième législature de notre Parlement porte à son actif un acte majeur. Elle inscrit à son palmarès un bon point. Nous avons longtemps épilogué sur cette loi, sans réussir à dégager la volonté politique de la tirer de nos bonnes intentions pour l’exposer au soleil de nos bonnes pratiques sociales.
Question de méthode d’organisation
Mettre la charrue avant les bœufs. L’expression signifie faire d’abord ce qui devrait être fait ensuite, après. Ce décalage dans l’action, ce cafouillage dans l’agencement logique des séquences d’un processus ne peut qu’affecter les résultats attendus, sous l’angle de l’efficacité. Mettre la charrue avant les bœufs revient ainsi à malmener deux paramètres majeurs dans tout processus de développement : la méthode et l’organisation. Deux exemples pour illustrer notre propos.
Bénin : qui a honte de qui et de quoi ?
La honte. Incontestablement la génération de nos grands pères et de nos grands-mères savait ce que cela veut dire. Elle savait de quoi il retournait. En fongbé, avoir honte se dit littéralement « manger la honte». « Edou hougnan ».
Bénin: sous le signe de la lettre R
Bel exercice : sous quel signe se présente à nous, aujourd’hui, le Bénin ? La lecture de la presse quotidienne, au détour de ses manchettes, peut être un précieux atout pour répondre à la question. Emotion et tristesse à la suite de l’intoxication alimentaire survenue à Bantè. La macabre comptabilité des morts se poursuit. Rumeurs de tractations secrètes en vue de tripatouiller la Constitution. Partenariat entre le Bénin et le Nigeria pour combattre l’irruption d’un mal redoutable : la piraterie sur les côtes maritimes des deux pays.
Femmes ministres, en concours de beauté ou jouisseuses invétérées ?
Cinquante et un ans après son accession à « l’indépendance », il est manifeste et c’est un doux euphémisme, que notre pays n’a pas encore pris siège dans le métro ou le train du développement. A la vérité, nous avons encore notre pain, un gros morceau d’ailleurs, sous la table. Je dis bien sous la table d’où il va falloir le sortir pour ensuite le poser sur la table avant de commencer à le grignoter. Et ce n’est pas un mince défi que de passer aux choses sérieuses.
Bénin : quand la vie triomphe de la mort
La nouvelle est massive : le Bénin entre dans le cercle encore fermé des pays qui, dans le monde, ont aboli la peine de mort. En effet, la semaine dernière, l’Assemblée nationale, a donné suite à l’article 8 de notre Constitution qui dispose : « La personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat a l’obligation absolue de la respecter et de la protéger ».
Une Fondation pour célébrer l’excellence
Tenons-le pour un scoop : la création prochaine d’une Fondation consacrée aux meilleurs fils et filles du Bénin. C’est Mme Koubourath Osséni, Grande Chancelière de l’Ordre national, qui l’a annoncée. Ce fut le vendredi 12 août 2011, lors de la cérémonie d’hommage et de décoration du professeur Jean Pliya élevé au grade de grand Officier de l’ordre national.
Le conte pour conter le Bénin nouveau
Le partenariat public/privé trouve déjà à se concrétiser sur le terrain économique. Il faut prendre garde de l’y enfermer. Il urge, selon nous, d’ouvrir à ce partenariat un autre champ d’expression et de réalisation. Nous donnerions au partenariat public/privé un souffle nouveau si nous l’expérimentions sur le terrain culturel.
Le phénomène des pratiques visant à attirer ou empêcher la pluie au Bénin
(PAQUES 2011 SANS PLUIE A SÈ ET ENVIRONS : UN FAIT INHABITUEL !) Les populations de Sè et environs au Mono ont passé avec beaucoup d’appréhensions les Pâques et jours suivants sans une goûte de pluie contrairement aux années antérieures après que de gros nuages, tout prêts à s’effondrer, ont été mystérieusement dispersés plusieurs fois de suite par des coups de vents violents venus on ne sait d’où.
Bénin: à l’école du dialogue
Dialogue. Comme si les Béninois découvraient, soudain, le mot en ses vertus cardinales. Ne lui doivent-ils pas le dénouement heureux du récent bras de fer entre le gouvernement et les syndicats ? Pour avoir su actionner les manettes du dialogue, les protagonistes de la crise ont évité de précipiter l’administration publique dans les abimes de l’enfer. Pour avoir compris l’inanité de continuer de se regarder en chiens de faïence, la bave du défi aux commissures des lèvres, les protagonistes de la crise, se sont fait violence pour faire triompher le dialogue.
Fin d’une grève, début d’une nouvelle ère
Enfin, le bout du tunnel. La paralysie de l’administration publique pour fait de grève, c’est désormais du passé. Le bras de fer gouvernement/ syndicats aura duré quelques semaines. Dans l’angoisse et l’anxiété de tous ceux y voyaient un conflit à fort potentiel de risques. Le gouvernement et les responsables des centrales et confédérations syndicales ont procédé, le 5 août 2011, à la signature de l’accord qui octroie aux travailleurs les 25% d’augmentation exigés.
Mentalité théologique et pouvoir traditionnel
Ce fut au cours d’un séminaire. Un jeune homme, malgré tous mes efforts de persuasion, ne voit décidément pas à quoi peuvent servir les partis politiques ; il ne comprend pas qu’on impose des listes de partis politiques ou de groupes de partis politiques pour participer aux élections législatives, alors que c’est loin d’être le cas pour les élections présidentielles et locales !
Vol et envol des prix : où va le Bénin?
Si l’intention des plus hautes autorités de l’Etat était d’assommer le citoyen-consommateur, elles ne s’y prendraient pas autrement. Les prix des denrées courantes, contre toute attente, viennent de connaître une montée en flèche. Au marché international de Dantokpa, tenu, à juste raison, pour le baromètre de l’économie nationale, on s’interroge. Où va le Bénin ? De quoi demain sera fait ?
Repenser et réformer nos stages
La foire aux stages commence. Qu’est-ce qui fait ainsi courir nos étudiants, en ce début de vacances, d’une entreprise à l’autre, à la quête et à la conquête d’une place de stagiaire ? La denrée semble assez rare pour justifier le trésor d’ingéniosité déployé. Sans un stage en entreprise, croyons-nous savoir, c’est le travail de toute une année qui pourrait ne pas être validé. D’où ce rush débridé au stage.
Les centres d’apprentissage de la liberté
Devons-nous nous y intéresser ? Des espaces d’expression publics et informels se développent ici et là dans notre pays. A l’image de la célèbre « Sorbonne » à Abidjan. S’y succèdent divers orateurs. Les uns estiment être porteurs d’une opinion sur l’actualité. Les autres estiment être détenteurs d’une vérité sur un sujet d’intérêt général.
La drôle de négociation
De longs mois, semaines ou jours durant, le gouvernement béninois, par ses officiels interposés et les travailleurs de l’administration publique, par le biais de leurs représentants dument mandatés, se sont mis autour d’une table. A se regarder, non en chiens de faïence, mais droit dans les yeux, à discuter.
Cifas : quelles leçons pour l’avenir?
La durée. Nous y sommes réfractaires. Voilà le ventre mou de nos pays, le talon d’Achille de toutes nos entreprises. Nous avons le génie d’inscrire tout ce que nous réalisons dans la fragilité du temporaire, dans l’inconsistance de l’éphémère. Le Centre international de football Ajavon Sébastien (Cifas), porté sur les fonts baptismaux il y a quatre ans, vient de rendre l’âme. Son propriétaire-fondateur a décidé de le fermer.
Le second refus de l’union africaine de coopérer avec la Cpi
A son dernier sommet en Guinée équatoriale, l’union africaine a récidivé. Elle a encore demandé à ses membres de ne pas coopérer avec la cour pénale internationale au sujet du mandat d’arrêt international émis par la CPI cette fois-ci contre le colonel Kadhafi, le guide libyen. Ce second refus, tout comme le premier, déjà exprimé l’année dernière, constitue non pas un acte de souveraineté, mais plutôt un mépris profondément affreux pour le droit international contemporain et les intérêts des victimes.
Hommage à Jean Pliya
Cicéron fut un philosophe respectable et respecté de la Rome antique. Sa pensée reste, à bien des égards, d’une étonnante actualité. Voici ce qu’il dit, parlant du vieil âge (Citation) : « Les cheveux blancs et les rides ne confèrent pas à eux seuls une soudaine respectabilité. Celle-ci n’est jamais que la récompense d’un passé exemplaire » (Fin de citation)
La République béninoise des mécontents
Heureux pays dont tous les habitants seraient des gens heureux, égrenant, à longueur de temps, leur bonheur. Un tel pays existe dans les envolées lyriques des poètes. Un tel pays existe dans l’imaginaire de ceux qui se laissent aller à bâtir des châteaux en Espagne.
Fin de mission pour le Proconsul de France
Les images du dîner d’adieu offert par Boni Yayi à l’ambassadeur de France en fin de mission largement diffusées par la télévision nationale de service public (l’Ortb) sont parlantes. Nassirou Arifari Bako, le nouveau chef de notre diplomatie qui n’arrive pas encore à rentrer dans le rôle qu’avait magistralement campé Jean-Marie Ehouzou, son prédécesseur, était perdu dans la salle du banquet tout comme le Premier ministre en bras de chemise, style Mandela, pendant que l’ambassadeur et son épouse trônaient à la table d’honneur du chef de l’Etat.
Et si nous changions de logiciel mental
Le Bénin, c’est le Bénin. Une telle formule, lapidaire à souhait, ne définit pas le Bénin. Du reste, aucune définition ne peut suffire pour dire un pays, pour parler de ses peuples, pour rendre compte de l’infinie diversité de ses us et coutumes, pour saisir le chatoyant tableau de ses cultures et de ses valeurs de vie. Qui veut définir prend le risque de raccourcir et de réduire.
Un chef visiblement seul!
Le récent appel du chef de l’État aux militaires –à qui il a pu demander de se mêler du fonctionnement de l’administration publique, en lieu et place des fonctionnaires attitrés à radier- sonne comme faux dans un paysage où, depuis vingt ans et plus, tous les corps de la communauté nationale se sont engagés à «se régler les comptes» par voie légale.
Pour une pédagogie de sortie de crise
Comment gérer la grave crise qui risque d’embraser, les jours prochains, le front social ? Passons sur les tenants et les aboutissants de la grève qui dresse actuellement les travailleurs de l’administration publique face au gouvernement. Nous y avons consacré plusieurs chroniques pour qu’il soit nécessaire d’y revenir.
L’école: questions en attente de réponses
Théoriquement, ils sont en vacances. Les maîtres, dans divers ordres d’enseignement, les autorités académiques, à divers titres, viennent de boucler une année scolaire. Les examens ont été organisés. Les copies ont été corrigées. Les résultats ont été proclamés et affichés. Ceux qui ont été à la peine, des mois durant, ont légitimement le droit de prétendre à un repos qu’ils n’auront, du reste, ni volé ni usurpé.
Le Bénin sous le masque de l’informel
Le dieu Janus serait-il aussi béninois ? Janus, c’est cette divinité romaine représentée avec deux visages tournés en sens contraire. Tel nous paraît, en tout cas, le Bénin, notre pays. Il présente un premier visage formel. Un visage sous le jour plutôt propre et chatoyant d’un Etat en voie de modernisation rapide. Il présente un second visage. Celui-là est informel, tourné vers la pénombre d’une vaste cour des miracles, de surcroît mal éclairée.