Soixante-deux (62) poèmes répartis en deux grandes séquences. C’est la présentation physique du recueil de poèmes intitulé «Promenades d’un regard» de Libasse Samb, un Sénégalais résident au Bénin. Banquier de formation, cet écrivain est le directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération économique (Fagace).
Fabriqué avec de la jarre faite en argile, du cerceau de bois et de fer, du «Hounssikan», de la peau de jeune biche, le Kpézin est une caisse de résonance à long col et à base ronde. Il s’agit d’un tambour très ancien recouvert de vannerie à brins tissés.
Les participants à l’atelier sur la pratique du monothéâtre ont reçu leur parchemein mercredi dernier dans les locaux du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb). Organisé par le Groupe de recherche et d’application en art dramatique (Graad), la formation a été plus pratique que théorique.
Monodrame ou monothéâtre. Les comédiens béninois sont appelés à se professionnaliser dans cette pratique ou l’acteur est seul sur la scène à jouer toute une pièce. Conscient de ce que ce mode théâtral permet au comédien de mieux jouir des fruits de son métier, le Groupe de recherche et d’application en art dramatique (Graad) organise un atelier à Cotonou pour accroître les connaissances méthodiques des professionnels de la planche. D’une dizaine environ, les participants proviennent de diverses régions du Bénin.
L’art de tresser des fibres végétales (les matériaux) pour réaliser des objets très variés est appelé vannerie. C’est ce même mot qui désigne l’ensemble des objets réalisés par cet artisanat. Les plus anciens objets de vanneries datés par la technique de datation au carbone 14, remontent à plus de 10.000 ans, c’est-à-dire bien avant les premières poteries et ont été découverts en Égypte.
D’apres le professeur Alphonse Mbuyama Kankolongo du Kinshasa et un article de son collègue de regretté mémoire Kabongo Nkanza, article paru dans les annales de l’Isp/Mbyjimayi, n° 3, décembre 1987 aux pages 149 et 171, «la culture est à la fois un frein et un facteur du progrès».
Dix-huit (18) mai.Journée internationale des musées.L’édition 2008 de cette journée a été célébrée hier par la communauté internationale sous le thème principal choisi par le conseil international des musées (Icom), «musées: agents du changement social et du développement».
Paru aux Editions des Diasporas et du Flamboyant au premier trimestre 2006, «Introduction à une poétique du Fa» est un essai littéraire que le professeur de lettres Mahougnon Kakpo. A travers l’ouvrage qui est de 176 pages, il fait une démonstration assez complète de la contribution du Fa à la communication.
«…pour que le monde sache et cesse d’oublier. Les petits-enfants des esclaves sont là, partout, à réclamer justice, reconnaissance et pardon.» Tel est un extrait du message, des organisateurs du Festival international du conte et de la parole, à propos de l’idée maîtresse de l’évènement. Le festival est en effet axé sur l’historique de la traite négrière et de l’esclavage.
La troisième édition du Festival mondial des arts nègres a lieu en décembre 2009 autour du thème «La renaissance de l’Afrique», un nouveau concept que les acteurs du monde culturel noir estiment transformer en activité du festival.
Les acteurs culturels béninois émettent des craintes quant aux rumeurs de suppression du Psicd du 10ème Fonds européen de développement (Fed). Ils l’ont fait savoir lors de l’atelier de formation sur «la gestion des associations et des projets culturels» tenu récemment à Bohicon.
«La gestion des associations et des projets culturels», tel est le thème de la formation qui a réuni du 22 avril au 3 mai dernier à l’hôtel Nifur de Bohicon des responsables et gestionnaires de projets d’associations culturelles. Au terme de cette formation les participants se sont engagés à relever un certain nombre de défis en vue d’une meilleure structuration de leurs associations respectives.
Pour la 87ème fois, la plus vieille association de développement du Bénin, l’Association Nonvitcha de Grand-Popo a célébré sa naissance. Malgré la pluie qui s’est invitée aux festivités, les rues et la plage de cette cité touristique ont brillé de milles couleurs et de décibels.
L’artiste Franco-béninoise du jazz moderne vivant en France, Mina Agossi souhaite désormais conduire ses tournées aussi chez son père au Bénin où elle est restée inconnue de sa famille depuis sa naissance. Elle a donné le mercredi dernier une conférence de presse au centre culturel français de Cotonou.
«[…] En Europe on n’a pas de marché unique de la culture, c’est la croix et la bannière pour voir des films européens. On nous montre Almodovar et Kusturica qui sont énormes et bons mais pas les films qu’on voit ici. Au lieu d’aller voir Die Hard 4 je viens me cultiver et découvrir un film sur lequel je n’aurais pas vu quatre présentations et quinze pubs… »
«[…] Etre journaliste, être l’œil et l’oreille de la société, est fonction si noble qu’on ne devrait pas se permettre de jouer avec les consciences; surtout pas dans un pays sous-développé et majoritairement analphabète comme le nôtre, où la presse peut formater très facilement l’opinion […]»
La 16ème édition du prix Lorenzo Natali est lancée. Elle est ouverte aux journalistes en fonction dans des organes de presse basé dans l’une des régions cibles du concours notamment l’Afrique, l’Asie et le Pacifique, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Europe, le Maghreb et le Moyen Orient.
Quand jeudi dernier, j’ai suivi le long métrage «Africa Paradis» du grand cinéaste béninois Sylvestre Amoussou, j’ai été partagé entre deux sentiments. Le rêve d’une Afrique unie et féerique comme le projette le réalisateur. L’utopie d’une idée qui restera un mirage tant que l’Afrique est mal gérée.
Rap et singerie