Elle ressemble à s’y méprendre à une scène de théâtre. La scène politique nationale, car c’est d’elle qu’il s’agit, au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, décline ses services. Des acteurs, dans la peau de leurs personnages, tiennent leur rôle avec un art consommé. De vrais comédiens ! Ils éclaboussent tout de leur talent.
Opinion
Le Génie béninois: Une pure illusion?
Dans deux articles que j’ai précédemment publiés dans nos journaux béninois et panafricains, je nous faisais part des interrogations que beaucoup de citoyens pauvres, aisés, jeunes, seniors, adolescents, adultes, instruits ou non, demi lettrés, actifs ou sans emplois, se posaient
Offre et demande pour un Bénin de paix
L’offre et la demande. Voilà deux notions essentielles. Elles se tiennent et se talonnent comme deux sœurs jumelles. Elles ont trouvé à élire domicile, de manière durable, dans le champ de réflexion et d’action des économistes notamment. On comprend que ceux-ci en réclament la paternité. L’évolution des sciences sociales aide à corriger cette vision.
Le député Akotègnon relaxé, Porto-Novo connaît ses premières manifestations
A l’issue d’un procès qui a duré environ 8h d’horloge, un procès mené en procédure de flagrance devant le tribunal de première instance de Cotonou, et qui a pris fin aux environs de minuit ce vendredi 25 mars, le député Raphaël Akotègnon et les trois autres personnes interpellés lors d’une manifestation de l’opposition ont été purement et simplement relaxés des fins de la poursuite, nonobstant les réquisitions du représentant du ministère public tendant à condamner le député à six mois d’emprisonnement ferme et quatre mois pour ses compagnons. A la fin du procès, le député dira que son arrestation visait à intimider, à faire peur ; mais que même s’il avait été condamné, il y a plusieurs autres Béninois comme lui, qui manifesteraient leur mécontentement.
Les sciences au secours de nos élections
Il en est de la politique comme de la guerre. A savoir que la politique est une chose trop sérieuse pour qu’elle soit laissée aux initiatives des seuls politiciens. Les enjeux de la politique sont de nature à brouiller le regard des hommes politiques, à affecter leur opinion et leur jugement. Il est difficile, dans ces conditions, d’attendre du politicien l’objectivité nécessaire. Il lui est tout aussi difficile qu’il montre sens de l’équilibre ou qu’il sache tenir la bonne distance pour une mise en perspective correcte. Le parti-pris est le marigot du politicien.
De l'eau au moulin de la contestation citoyenne
C’est dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 mars que nous avons revu Joseph Gnonlonfoun pour la dernière fois, avant son annonce des grandes tendances du scrutin présidentiel. A l’issue de notre entretien et, une fois sur le chemin du retour, je n’ai pas manqué de partager avec mon confrère et directeur de la publication, Vincent Foly, la frayeur et l’ahurissement qui m’ont animé et qui continuaient d’animer mon corps et d’occuper ma pensée. «Crois-tu qu’il nous a révélé ce que nous avions si bien entendu et filmé de lui, en étant serein?», ai-je demandé à Vincent.
Après élection: le devoir de vérité
Bénin – La vérité comme le piment mûr rougit les yeux mais ne les crève pas. Ainsi parlaient les sages bambara du Mali. Quand se seront tues les clameurs d’une élection ; quand les politiciens auront renoncé à l’invective facile, se taisant si possible au cas où ils n’auraient rien à dire ; quand les divers acteurs se seront retrouvé face à eux-mêmes, devant le tribunal de leur conscience, le service du pays par tous doit passer par un devoir de vérité pour tous.
Le Bénin, un pays normalisé
Plus de dix jours après le scrutin présidentiel du 13 mars dernier et moins d’une semaine après la proclamation des résultats provisoires par le président de la Cour constitutionnelle, le pays tout entier semble pris dans une sorte de torpeur qui frise une attaque d’apoplexie. Les vainqueurs ont le triomphe modeste, pour la simple et bonne raison que tout triomphalisme paraitrait incongru et indécent.
Une crise majeure est à notre porte
Une crise majeure est à notre porte. Elle est consécutive au scrutin présidentiel de mars 2011. De mémoire de Béninois, jamais tension n’a été aussi vive au lendemain d’une élection. Jamais, autant qu’aujourd’hui, les Béninois n’ont senti la terre se dérober sous leurs pieds, le ciel leur tomber sur la tête.
Bénin : scénario à l’ivoirienne ou à la gabonaise?
Comment le Bénin a-t-il pu en arriver là? Comment le laboratoire africain de la démocratie, le pionnier des conférences nationales, des commissions électorales indépendantes et des alternances régulières a-t-il pu se trouver ainsi aux portes de la plus grave crise politique de toute son histoire? Comment comprendre que le cinquième processus électoral présidentiel aboutisse à ce point à un pourrissement et que la crise post-électorale en vienne à couver au pays de Béhanzin?
Crise électorale et législatives: Les dangers qui guettent l’opposition et le pays
Bénin – La crise politique que connaît le pays depuis quelques années, prend un nouveau développement depuis la tenue du premier tour de la présidentielle dans des conditions abjectes. Il faut, ici déjà, mentionner que toutes les parties ont leur part de responsabilité dans ce qui se passe. Mais, dans l’immédiat, il serait intéressant de scruter l’avenir immédiat. Et la boule ne révèle pas des perspectives heureuses.
Frappes en Libye : la guerre salvatrice!
Vive la guerre ! La Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste est depuis quelques heures sous le déluge de feu de la communauté internationale. Attendue et redoutée, espérée et crainte depuis trois semaines, l’opération « Aube de l’Odyssée » vient modifier les rapports de force militaires entre les troupes fidèles au Guide Mouammar Kadhafi et ses adversaires insurgés. Condamné et lâché de toutes parts, le dirigeant libyen qui espérait profiter des divisions au sein de la communauté internationale pour reprendre le contrôle de son pays n’a désormais plus que ses yeux pour regarder se déliter sa puissance… et peut-être bientôt, s’écrouler son régime.
Observateurs d’élections : témoins ou complices?
Bénin – Une fois n’est pas coutume : la présente chronique a cinq ans d’âge. Elle date du 17 mars 2006. Elle n’a pas pris cependant des rides. Elle continue, nous semble-t-il, de s’inscrire dans la brûlante actualité des élections. Puisqu’elle pose la question de l’observation de nos élections, décrypte la mission des observateurs. Qui sont-ils, que veulent-ils, que peuvent-ils ces gens d’ici ou d’ailleurs qui, le temps d’une élection, sillonnent le pays, vont d’un bureau de vote à l’autre, précédés ou suivis de leur titre d’observateurs ?
Bénin : l’intelligence en question
Personne ne le conteste : les Béninois vivent, en ce moment, le scrutin le plus controversé de leur histoire. La vitalité d’une démocratie, pensent certains, s’apprécie à la tension que celle-ci sait entretenir. Aussi soutiennent-ils que la confrontation des êtres et des choses, au milieu des coups et des cris, est préférable au calme stressant des cimetières.
LA LEPI, victime expiatoire de la "béninoiserie"
Par la grâce de Dieu ou par ce génie propre au peuple béninois, nous sommes allés à l’élection présidentielle avec notre LEPI malgré les dysfonctionnements réels dus à la non-mâitrise de cet outil novateur ou aux manœuvres de sabotage d’une partie de la classe politique qui ne veut surtout pas en entendre parler ; malgré l’opiniâtreté du régime YAYI. Les multiples manœuvres tendant à bloquer à un niveau ou à un autre le processus électoral ont toutes échoué, certes ; mais il reste à craindre les violences post-électorales.
Enjeux électoraux : leurre et lueur
Bénin – C’est maintenant formellement établi : les enjeux d’une élection peuvent faire perdre la tête à nombre de personnes. Et dire que ces personnes assument de hautes fonctions, tiennent, en leurs mains, des leviers essentiels dans la direction de leur pays. Qu’on imagine un pilote et son copilote devenir subitement fous. Des dizaines, voire des centaines de passagers qui sont sous leurs responsabilités peuvent entonner, par anticipation, le requiem, cette prière qu’on chante pour les morts dans la liturgie catholique.
La démocratie, la liberté, la loi et Dieu
Où situer ce qui fait la force d’un peuple ? Dans l’acceptation résignée des coups du sort ou dans la capacité volontariste d’agir sur les événements ? Celui qui se résigne est à l’image de quelqu’un qui se tasse sur lui-même. Il est dans une posture défensive. Par contre, celui qui a choisi de faire face à l’adversité, reste debout. Il regarde devant.
Du Niger à la Côte d’Ivoire, par le Bénin
Le Niger s’en sort haut la main. La Côte d’Ivoire n’en finit pas de perdre pied. Et le Bénin ? Gardera-t-il, jusqu’au bout, la tête froide ? La main du Niger, pour signaler la victoire sans bavure de Mouhamadou Issoufou, nouveau Président de la République. Le pied de Laurent Gbagbo que gangrène une crise politique dure et qui dure. Enfin, la tête des Béninois. Ceux-ci attendent dans la fièvre, les résultats du premier tour de l’élection présidentielle.
Les trois torts faits au peuple béninois
Géniale définition : la démocratie, c’est le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. Notre Constitution, en son article 2, la consacre en la reprenant in extenso. On voit mal comment un peuple pourrait refuser de se reconnaître dans une telle définition. Elle a l’avantage de tout faire partir de ce peuple et de tout faire aboutir à ce peuple. Celui qui est ainsi avantageusement positionné est au centre, c’est-à-dire au cœur des choses. Il est comparable au chef d’orchestre d’un ensemble philharmonique. C’est l’alpha et l’oméga d’un système.
Présidentielle 2011 : le Génie béninois
Le génie béninois est de retour. J’irais même jusqu’à dire qu’il n’était pas allé bien loin. Il n’était même allé nulle part. Caché peut-être pour mieux ressurgir, le « génie béninois » vient de récidiver. C’était le 13 mars dernier. A l’occasion du premier tour de la présidentielle 2011. Alors que tout le monde avait déjà désespéré de lui. Et tous les Béninois depuis, respirent.
Récit au passé d’une élection au présent
Que retiendront les historiens de la présidentielle de mars 2011 au Bénin ? Le premier tour de cette élection, après deux reports successifs, a pu se tenir le 13 mars 2011. De mémoire de Béninois, consultation électorale ne s’était révélée aussi difficile, aussi incertaine. Et dire qu’à cette date, les Béninois avaient derrière eux plusieurs décennies d’expérience électorale. Que s’était-il passé pour que le Bénin qui avait ouvert, pour tout un continent, au tournant des années 90, l’ère des démocraties pluralistes, maquât le pas ?
Lépi : moins un échec qu’une expérience
Il n’y a pas d’échecs. Il n’y a que des expériences. Nous n’avons pas inventé une telle idée qui nous tient lieu de boussole. C’est l’école de la pensée positive, que nous fréquentons assidûment, qui nous l’a apprise. Au regard de quoi, nous ne ferons pas estampiller la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) de la mention « Echec ». Malgré les graves insuffisances qu’elle vient d’étaler à la face du Bénin et des Béninois. Malgré que nombre de nos compatriotes en aient fait leur deuil, du moins dans sa version actuelle.
Election chaotique au Bénin : chronique d’une paix assassinée
Joseph Gnonlonfou, alias « Jo l’Indien », comme l’avait surnommé un Canard, président de la Commission Electorale Nationale Autonome, est un professionnel de la langue de bois. Que la maison soit en train de brûler, que les poutres en tombent, que les murs s’effondrent, que tout soit réduit en cendres, il dira toujours que tout va bien, que le meilleur des mondes est à nos portes et que nous jouons aux aveugles alors que le bonheur nous sollicite pour nous étreindre. Et qu’on ne s’avise pas de lui apporter la contradiction : il rétorquera que – et c’est ce qu’on déteste chez les brasseurs de vent – qu’aucune œuvre humaine n’est jamais parfaite.
Que veut et où va le Bénin ?
La ligne droite, sans espoir de retour, pour une marche précipitée sur la corde raide, par temps de grands vents. Voilà l’image effrayante que nous inspire la non moins effrayante situation dans laquelle nous sommes. Ceci à quelques jours de l’élection présidentielle du 13 mars 2011.Le train électoral entre en gare. Tout le monde est sommé de descendre. Aucune possibilité pour poursuivre le voyage au-delà de la ligne rouge qui marque la limite extrême de notre aventure. Déjà deux reports quant à la date de l’élection. A quoi répond « jamais deux sans trois ».
Soklogbo et Christelle, l’amour grandiose…
Elle est irrésistible dans son « blatta » rose, Christelle Houndonougbo. Sur le velouté de son teint d’ébène, le rose de son « guélé », étagé sur presque deux mètres, n’a d’équivalent que l’allant et la fougue « cauris » dont elle fait montre. Il est vrai que marcher à Soklogbo, dans ses ruelles poussiéreuses, avec des vieillards titubants, des enfants accrochés aux mamelles flasques de leurs mamans, par temps de canicule solaire, marcher donc dans de telles conditions relève d’un exploit. Mais il n’y a pas, raisonnablement, à en faire une pendule.
Emile Derlin Zinsou : la sagesse en action
Bénin – Il estime de son devoir, par les temps qui courent, de sortir de sa retraite. Emile Derlin Zinsou, ancien Président de la République, nonagénaire respecté et respectable, anticipe la crise politique qui risque de malmener son pays. Peut-on s’autoriser de dormir du sommeil du juste, alors que de noirs nuages s’amoncellent à l’horizon ? Le Président Zinsou a jugé nécessaire de prendre les devants. Il a rassemblé autour de lui, pour un dialogue ouvert, les acteurs concernés à divers titres par l’élection présidentielle prochaine. Objectif : éviter à notre pays l’épreuve d’une dérive, avec son cortège de morts et de ruines.
L’Union africaine et la justice internationale
La lutte contre l’impunité figure en bonne place dans l’acte constitutif de l’organisation continentale et les discours officiels ou informels sur la répression des crimes internationaux. Mais en fait, les comportements sont contraires aux déclarations, suscitant ainsi une profonde indignation dans les rangs des défenseurs des droits de l’être humain. Depuis plus d’un an, l’union africaine s’emploie à imposer la non coopération avec la cour pénale internationale aux Etats du continent qui, dans l’exercice de leur souveraineté, ont ratifié le statut de Rome du 17 Juillet 1998.
Lépi : trois questions à nos partenaires
Bénin – La Liste électorale permanente informatisée (Lépi) est, avant tout, une affaire bénino-béninoise. Ce sont les Béninois qui ont affirmé la volonté de la mettre en place. Ce sont les Béninois qui, ce faisant, entendent résoudre au mieux leurs problèmes électoraux. Et si, avec la Lépi et par la Lépi, le Bénin améliorait son système électoral, ce sont les Béninois qui en seraient les premiers bénéficiaires.
L’Université dans la foire électorale
Telle société, telle Université. C’est le parallélisme de deux entités. Pour dire que toute université est fille de sa société. Ou si l’on veut que toute société mérite l’université qu’elle a. La période électorale porte, au-delà des mots, cette vérité. Parce que cette période a l’inestimable avantage d’illustrer cette vérité par les faits, de nous la faire vivre.
Vive Kékéréké IV
N’ayant pas jusqu’à présent des explications claires, précises et crédibles sur l’absence de Kérékou aux négociations de sortie de crise initiées par le docteur Emile Derlin Zinsou, on se perd en conjectures ; le problème étant qu’au point où les Béninois en sont arrivés, ils ne peuvent plus rien exclure : le Général ne serait-il pas en train de couver l’espoir secret d’un come-back du genre hollywoodien en technicolor ? Pourquoi pas ?
Assemblée: la loi dérogatoire votée, le problème pas réglé!
C’est finalement tôt vendredi matin, autour de 3h, que les députés ont procédé au vote de la loi dérogatoire censée permettre la prise en compte des oubliés de la LEPI. Aux termes de cette loi qui donne cinq jours aux structures concernées pour mener l’opération, « La Commission politique de supervision de la LEPI, la Mission indépendante de recensement électoral national approfondi et la Commission électorale nationale autonome sont habilitées à prendre toutes les mesures utiles visant à assurer et à faciliter à tous les citoyens en âge de voter, l’exercice de leur droit constitutionnel de vote ».
A situation exceptionnelle…
Loi dérogatoire ou loi d’habilitation? Quel que nom qu’on puisse lui faire porter, le texte adopté en procédure d’urgence lors de la dernière session extraordinaire de notre parlement a été promulgué par le chef, après la déclaration de conformité de la Cour constitutionnelle. Il ne reste qu’à l’appliquer. Et elle doit être appliquée. C’est l’occasion pour nous de nous rendre compte de l’effectivité de la notion de souveraineté que nous aimons revendiquer pour nos actes à l’échelon de l’Etat. Déjà, nos partenaires techniques et financiers (Ptf) ont reconnu et admis la nécessité de la prise en compte des potentiels électeurs laissés en rade. Ils devraient être en mesure de continuer à appuyer le processus jusqu’à son terme. Il suffit, a notre avis, de leur demander assistance en leur soumettant un plan de financement complémentaire.
A quand un Etat résolument engagé pour l’effectivité du droit des usagers du système de santé au Bénin ?
Le « quartier latin » de l’Afrique vient de commémorer, en grandes pompes, ses cinquante années d’indépendance et se prépare à organiser pour la cinquième fois, depuis l’avènement du multipartisme en 1990, les élections présidentielles. Le Bénin est généralement considéré comme un modèle de réussite de démocratisation en Afrique de l’Ouest et même si le peuple affiche un optimisme inébranlable, il n’en demeure pas moins qu’il faille aujourd’hui, s’interroger sur l’avenir et le sort de celui-ci. Il faut noter que le positionnement géographique du Bénin et ses dynamiques territoriales actuelles (économiques, politiques, culturelles, démographiques) en font l’un des pays en Afrique de l’Ouest qui dispose d’un potentiel pour affronter les défis des cinquante prochaines années.
La Lépi telle que les Béninois en rêvaient
Nous voulons y croire jusqu’au bout. Les Béninois ne sont pas frappés d’une cécité soudaine. Les Béninois ne sont pas subitement devenus sourds. Ils gardent encore leurs yeux pour voir. Ils peuvent encore compter sur leurs oreilles pour entendre. Ils ont leurs têtes en place pour être encore capables d’un minimum de discernement. Au moment où nous écrivions ces lignes, aucune annonce officielle, provenant d’une quelconque autorité, ne s’est formellement et officiellement engagée pour faire bouger les lignes précédemment établies.
Ils l'entendent beaucoup,.. Ils l'écoutent peu...ils ont tort
Le problème que les Béninois ont avec leur docteur-président – président sortant cherchant désespérément à en être un entrant, à nouveau –, c’est qu’ils ont mis cinq douloureuses années à réaliser qu’ils ne l’avaient pas suffisamment écouté à une certaine époque : il leur avait dit en effet qu’il comptait rectifier la démocratie béninoise. Personne ne crut devoir lui demander ce que cela voulait dire. Presque tout le monde sait aujourd’hui ce que cela voulait dire: la démocratie béninoise est hélas !, à présent complètement rectifiée, même si l’opération dernière chance des anciens présidents Emile Derlin Zinsou et Nicéphore Dieudonné Soglo a semblé sauver quelque peu les meubles. In extrémis.
Controverse autour de la Lépi: une élection contraire aux principes des droits de l’homme
Bénin – Par des arguments, des comparaisons, l’on justifie la non prise en compte de plus d’un million de Béninois ayant l’âge de voter et exprimant ce désir de participer au scrutin devant leur permettre d’élire le prochain Président de la République. A analyser de près, les arguments avancés par ceux qui justifient cette situation, ils évoquent le comportement des politiciens ayant lancé des mots d’ordre en occultant malheureusement les dysfonctionnements qui ont émaillé le processus.
Les Béninois doivent garder le sens du « modus vivendi »
Un modus vivendi est « une manière de vivre, un accommodement, une transaction moyennant laquelle il soit possible à deux parties en litige de se supporter mutuellement ».La préservation d’un tel mode de vie, acquis sur le plan politique, depuis l’historique et fort admirable Conférence des Forces Vives de la Nation de Février 1990, demeure plus que jamais nécessaire et indispensable en ce moment, au regard de la tension socio politique que l’on observe à quelques jours de l’élection présidentielle.
L’impasse politico-institutionnelle actuelle : un nouveau défi au génie béninois
La majorité parlementaire à l’Assemblée Nationale n’en a cure ; cela ne lui dit rien apparemment que des Béninois pensent qu’elle avait préparé minutieusement son coup dans l’objectif de bloquer le processus électoral en paralysant la CENA : 1) nomination d’un nombre ridicule de membres de la CENA à laquelle ne peuvent siéger les membres du SAP/ CENA, afin de parvenir à bloquer l’institution quand ses représentants démissionneront ;
Dieu, les Béninois et les élections
Il y a de quoi prier. Et ils sont nombreux les Béninois qui prient, en ce moment. Ils sont habités par l’espoir que leur beau pays ne connaîtra point le cyclone dévastateur des guerres postélectorales. Ils sont convaincus que la main invisible du Très Haut fera disparaître les noirs nuages qui s’amoncellent au-dessus de leurs têtes.
L'union fait la nation et (accessoirement) la punition de Yayi Boni
Bénin – Nul ne peut affirmer, sans être accusé d’indécente malhonnêteté intellectuelle, que Boni Yayi et les siens ne se sont pas battus avec ardeur, vaillance, et même rage contre leurs adversaires de l’Union fait la Nation. Il faut dire que quand elle naquit, cette Union, la surprise autant que la circonspection étaient considérables.