On ne devrait pas permettre au candidat à la fonction présidentielle -encore en poste– quel qu’il soit et dans le cas d’espèce, Boni Yayi, de continuer à présider, en sa qualité de président de la République, les cérémonies de pose de premières pierres. A deux semaines voire à une semaine du premier tour de scrutin! Pour inaugurer les marchés et les constructions de routes, comme cela a été le cas, la ces semaines dernières sur l’ensemble du territoire, du nord au sud et de l’est à l’ouest.
Opinion
Réaction de Bruno Kangni sur la sortie médiatique de Robert Dosssou
« Nous avons vu un homme fier d’être Pdt d’une Cour martiale »
La dernière sortie médiatique du président de la Cour constitutionnelle sur la télévision nationale Ortb continue de susciter des réactions. La dernière en date est celle de Bruno Kangni, comptable financier. Comme bon nombre de béninois, il n’a pas trouvé Robert Dossou convaincant. Au pire des cas, il l’accuse de faire de la politique que du droit constitutionnel et de vouloir rendre des comptes à des compatriotes.
Lettre à Rosine Vieyra Soglo
Bien chère Rosine,
Dans « Tombeau de Désiré Vieyra » en hommage à ton très regretté frère aîné, j’écrivais : « Rosine Vieyra Soglo, au propre comme au figuré, est le portrait craché de sa mère. »Rapportée par La Nouvelle Tribune, la description de ton énergie et de ta détermination au cœur de la manifestation de l’Opposition béninoise est une preuve que je ne m’étais guère trompé : les images resurgies dans mes souvenirs en lisant l’article étant celles de ta Maman outragée, je suis heureux qu’il y ait des femmes de ta trempe dans un Bénin où, soucieux de récompenses, les ninkounon se mettent à plat ventre devant les diktats du chef de l’Etat ;
Il ne faut pas se leurrer Me Dossou, quand c'est l'heure c'est l'heure
« Rien ne peut empêcher le coq de chanter quand pour lui vient le moment de chanter », dit le dicton universel ; alors qu’au vu des derniers développements de l’actualité électorale nationale, un dicton populaire pourrait également faire école : « Rien ne peut empêcher… La Coq de chanter quand l’heure a sonné ».
Les blagues électorales vaseuses, c'était une exclusivité de Kékéréké
Décidément, l’Emergent suprême appelé Yayi, ne se boni…fie pas avec le temps qui passe. Propos entendus lors d’une manifestation officielle transformée en meeting électoral (la routine yayiste du mélange des genres, en somme) : « Les autres candidats ?… Je suis leur professeur. Ils sont tous mes élèves… Je suis un bon enseignant du supérieur… Parce que j’occupe la 10ème position sur le bulletin unique de vote, je suis l’attaquant de pointe, le capitaine de l’équipe présidentielle… »
Deux médicaments pour sauver le Bénin
Le Bénin victime de la Lépi. Il s’agit bien de la Liste électorale permanente informatisée. Marquons d’entrée notre étonnement devant cet énorme et incompréhensible paradoxe. Comment un patient peut-il être victime d’un médicament diligemment apprêté pour le traiter et le guérir ? Ne devrait-on pas plutôt se réjouir, avec la Lépi, d’avoir affaire à un nouveau produit appelé à faire connaître à un pays, le nôtre en l’occurrence, une ère nouvelle de maturité politique et de pleine majorité électorale ?
Au sommet de l'Etat, les erreurs à répétition ce sont des fautes
Introduction : En ce moment-là, le Changement commençait à montrer ses inquiétantes limites, par la faute exclusive de son promoteur. Un livre à sa gloire avait « opportunément » pour titre : « L’INTRUS QUI CONNAISSAIT LA MAISON ». L’envie était donc très forte de répliquer à Edouard Loko, auteur de l’ouvrage louangeur : « Tu parles !… »
Parmi les nombreux titres qui fleurissent en ce moment, peu ou prou à la gloire de Boni Yayi, il y en a un qui laisse entendre que son irruption sur la scène politique nationale, et d’emblée dans le rôle d’acteur principal ne devrait pas être une surprise : c’était un intrus qui, est-il dit, connaissait la maison.
Quelle démocratie pour l’Afrique ?
Le continent africain serait-il resté en rade par rapport à la démocratie malgré les éclaircies post conférences nationales du début des années 90 ? Avant que de tenter de répondre à ce questionnement, je voudrais poser, d’emblée, le postulat qu’à mon avis, aucun système politique n’est, en soi et dans l’absolu, meilleur à l’autre. Le plus important, me semble-t-il, c’est qu’il fasse se développer l’homme. Qu’il lui procure ce à quoi il aspire de bien pour lui-même et pour la communauté à laquelle il appartient. Vue sous cet angle, la démocratie, comme n’importe quel autre système de gouvernance, n’est qu’un moyen, pas une fin.
Un contenant funèbre à la mesure d'un morne contenu
Le Projet de Société du Docteur candidat à sa réélection est enfin disponible, alléluia !!! Il a fait l’objet d’une présentation officielle en bonne et due forme dans la Salle Rouge du Palais des Congrès à Cotonou. Comme orateurs pour présenter le joyau, Alexandre Hountondji – ex-ministre, Conseiller du Docteur-président – et Pascal Irénée Koupaki – ministre d’Etat inamovible depuis le départ du foutu bazar baptisé Changement.
Les conditions d’une paix post électorale au Bénin
La fièvre électorale, perceptible depuis des semaines, persistera sans conteste jusqu’en Avril 2011. En ce moment, c’est l’élection du premier magistrat qui est à l’ordre du jour. Le souhait de chacun et de tous est que tout se passe bien à divers égards. Une paix post électorale, liée aux exigences des droits de l’homme et de l’état de droit, est le besoin qu’on lit sur plus d’un visage à travers les propos tenus çà et là. On entend dire partout que Dieu aime le Bénin. Cela est vrai. Mais, c’est aussi vrai qu’il ne déteste pas les autres pays dont les habitants sont, comme les béninois, créés à son image et à sa ressemblance.
Devoir de vérité, devoir de justice
Nous publions dans l’édition de ce jour, en exclusivité, un brûlot qui devrait avoir le même retentissement que les mémos précédemment publiés par la presse sur l’énorme scandale dite Icc services et consorts. Mais c’est d’abord le cri de cœur d’un homme blessé dans sa dignité de serviteur zélé de l’Etat , blessé dans sa dignité d’homme tout court. Nous le faisons ici à la Nouvelle Tribune, par devoir de vérité et de justice. Car nous croyons fermement qu’en régime démocratique le pouvoir doit arrêter le pouvoir.
Jeunesse béninoise : 18 ans et déjà prostituée électorale...
Le top des offensives de charme est donné pour la présidentielle de 2011. Avec lui, le défilé des folklores, des mollets endurcis par des marches à foison, des gosiers laissant échapper des motions de soutien et arrosés à postériori. Au centre des principales attentions et effet de mode, trône la jeunesse. Cette jeunesse pour laquelle des rasades de sang ont été promises aux heures glorieuses.
La HAAC pourra-t-elle promouvoir le pluralisme de l’information ?
Dans le but de règlementer la campagne présidentielle qui commencera le 10 février 2011, la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), semble souhaiter une franche collaboration avec les associations professionnelles des médias en vue du respect d’une égalité d’expression entre les différents candidats à l’élection présidentielle de ce premier trimestre 2011 dans notre pays. Cette volonté ne doit pas porter atteinte au pluralisme de l’information indispensable à tout pays démocratique, au respect du droit et du devoir d’informer honnêtement les citoyens en attente d’informations et d’explications dans le respect du bon fonctionnement des institutions de la République et de la Constitution du Bénin.
Arracher au Prince sa propension de trop se mirer
Notre confrère de l’Office de Radio et Télévision du Benin (ORTB) clame à tue-tête qu’il est «La Chaîne des Grands Evénements». Beaucoup de faits en la matière sont à mettre à son actif, même si on ne veut pas en faire cas. Il a effectivement souvent créé l’événement plutôt que d’en être le conteur et témoin vivant. On le lui a concédé juste pour son nombril. Sans plus. Le grand événement de l’année, celui qu’il convient de ne rater sous aucun prétexte est celui lié au journal télévisé du dimanche dernier.
Banalisation des institutions, quel avenir pour les libertés?
– Ousmane Batoko, encore une nomination de complaisance,
– J-B Elias désigné par sa base, déjà rejeté… Me Dossou pour dire le droit, sans détours?
DU CAS BATOKO ET DE L’IMPARTIALITE DE Me DOSSOU
Il n’y a point de salut pour un peuple, lorsqu’il abandonne son destin dans les mains d’un seul homme, fut-il très inspiré, croyant ou même un peu plus généreux que d’autres dans la dépense des deniers de la nation. Tout juste pour plaire.
Zaïre, Rwanda, Bénin, Tunisie: Ces rendez-vous manqués de la diplomatie française
Fin des années 80, un tournant, certainement en Afrique subsaharienne. Troisième époque postcoloniale, après la proclamation de l’indépendance, suivie quelques petites années plus tard de l’implication de cette partie du monde dans la Guerre froide. Dans cette troisième époque de l’histoire postcoloniale, nous avons pu observer à quel point la France, ancienne puissance coloniale, a raté, à répétition, le train de l’Histoire dans ses « zones d’influence ».
Quand Me Adrien Houngbédji revêt sa toge d’avocat
Adrien Houngbédji, le temps d’une interview largement médiatisée, a revêtu sa toge d’avocat délaissée depuis un quart de siècle. Et cette fois, non pour défendre la veuve et l’orphelin, encore moins un Etat pétrolier, mais pour porter sa propre cause, pour se défendre. La parole est à la défense et la défense est assurée par Me Adrien Houngbédji pour les intérêts du politicien Adrien Houngbédji. Le délit pour lequel le politicien comparaît et dont l’avocat tente de le laver, c’est celui des démissions répétées dans un pays où l’on n’a pas la culture de la démission.
Boni Yayi serait-il aussi magicien ?
Dans la célèbre émission satirique de nos confrères de Radio Planète, « Bébètes infos », il y a un personnage nommé « Magicien » dont les façons de parler et de faire ressemblent étrangement à celles d’un certain… Boni Yayi. Et malgré les méthodes yayiennes de ce « Magicien », la Radio avertit que « L’histoire et les personnages de cette émission ne sont que pure fiction » et il faut en conclure, selon la formule consacrée, que « Toute ressemblance avec des faits ou des personnes existantes n’est que pure coïncidence ».
Le Graal pour Batoko, lot de consolation pour Gnonlonfoun !
S’il y a un nom qui a été le plus cité ces temps derniers, dans la perspective du remplacement de Saliou Aboudou à la tête de la Cour suprême, c’est bien celui de l’ancien ministre de la Justice, le poulain d’Albert Tévoédjrè, Joseph Gnonlonfoun. Outre lui, on citait sans conviction Clémence Yimbéré Dansou et avec encore moins de conviction, Jacques Mayaba. De tous les trois, Joseph Gnonlonfoun était assurément celui qui avait le plus à espérer puisque les deux autres sont toujours en activité dans les hautes juridictions que sont la Cour constitutionnelle et la Cour suprême justement.
Elections de 2011 au Bénin : l’heure est grave, il faut discuter !
Les jours s’égrènent inexorablement. Lentement, mais sûrement, nous nous acheminons vers le 27 Février 2011, date à laquelle le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le premier tour du scrutin présidentiel de 2011 au Bénin.
Foires et politique
Assurément, les fêtes étaient belles. Bonne note rien que pour la beauté des spectacles. Non mais, n’avez-vous pas vu ? Des septuagénaires qui loin d’être grabataires et perclus de rhumatismes, nous ont donné à voir des leaders charismatiques aussi alertes que gouailleurs ! Ne croyez pas que ce sont les Américains qui ont inventé la politique-spectacle. Bien qu’une investiture de candidat à l’élection présidentielle soit chez eux aussi un grand spectacle, mieux une foire grandiose où on ne lésine pas sur les confettis et les guirlandes, ceux qui en vérité leur ont inoculé ce sens de la fête, même dans un domaine aussi austère que la politique, ce sont leurs anciens esclaves désormais appelés « persons of african descent» et non plus Negroes ou Blacks.
Petits et grands calculs de 2011…
Deux consultations électorales majeures sont envisagées pour cette année 2011 : les législatives et la présidentielle. Si les dates de tenue de ces consultations sont enfin fixées, rassurant au passage certains acteurs et observateurs, les inquiétudes et les doutes ne sont, pour autant, pas levés. Ainsi, oui, nous sommes en 2011 mais le délai d’un mois et demi qui nous sépare actuellement de la date fixée par le gouvernement pour le premier tour de la présidentielle, à savoir le 27 février, paraît si court et si difficile à atteindre à la fois.
Mieux vaut force à la loi
Le fonctionnement régulier et quotidien de l’administration publique est l’une des attributions essentielles de tout gouvernement. Quel qu’il soit, à travers le monde. Le cas de notre pays ne déroge pas à la règle et ne saurait l’être. En cela, les Pères rédacteurs du texte fondamental de 1990 et avant eux ceux de nos Républiques antérieures, ont repris à peu de choses près les dispositions constitutionnelles de quelques démocraties occidentales. Qu’ils ont surement adaptées, même insuffisamment, à nos réalités propres.
Sur les nouveaux chantiers de l’information diversifiée
Cette livraison de nos publications, la première en ce début de janvier 2011, marque la rentrée médiatique de «La Nouvelle Tribune» qui prend sa part des bonnes résolutions. Il s’agit de rester coller à la tradition des engagements d’innover là où il y a urgence et d’inscrire cet objectif à notre carnet de route annuel.
A COEUR OUVERT : PAROLE D'UN SIMPLE CITOYEN
Puisqu’il est d’usage de s’adresser aux siens à l’occasion du nouvel an, je prends la liberté en ce premier jour de l’an avec quelques compatriotes et amis, en plus des vœux de bonheur et de paix que nous formulons pour chacun de nous, de m’exprimer sur ce qui de tout temps mais surtout au cours de l’année écoulée nous a préoccupés : la situation de notre pays le Bénin.
Nous ne sommes liés à aucun parti ou regroupement politique actuellement actif sur la scène nationale, mais nous sommes habités par une ambition forte pour le développement du Bénin dans une Afrique unie et prospère.
Elections de 2011 : Quand la Cour Constitutionnelle entretient l’incertitude !
Enfin, ça y est ! La Cour Constitutionnelle, institution de dernier recours prévue par la loi fondamentale, a rendu publique la décision DCC 10-147 du 27 Décembre 2010 relative à l’étude de conformité de la loi 2010-33 portant règles générales pour les élections en République du Bénin. En principe, cette décision tant attendue devrait libérer tout le monde et ouvrir définitivement le boulevard au processus électoral de 2011 pour lequel un temps très précieux a déjà été perdu dans un jeu de ping-pong sous tendu par les multiples schémas obscurs et certainement contradictoires que tous les camps en présence échafaudent pour les jours et mois à venir.
PITIE POUR NOS ENFANTS
Il est des situations où on s’interroge sur le pourquoi et le comment des choses. Il est des moments où on se demande comment et pourquoi tel acte a pu être commis, telle parole a pu être prononcée. En voyant ma chère maman Rosine V. SOGLO et ma sœur Célestine ADJANOHUN se donner ainsi en spectacle devant le monde entier – nos télévisions sont tous sur satellite – je me suis interrogée comment cela a pu arriver.
Les béninois ont-ils tort de s‘interroger sur l’impartialité de leur Cour constitutionnelle ?
L’opinion frémit encore à la simple évocation du nom de Paul Yao N’Dré, Président du Conseil Constitutionnel de la République de Côte d’Ivoire, indexé (à tort ou à raison) d’être le responsable de la crise institutionnelle frappant ce pays frère. L’opinion des deux nations soeurs gémit en réalisant l’énorme pouvoir concentré entre “les mains” d’une institution, ramenée souvent à la personne de son président, alors que constituée de neuf membres en Côte d’Ivoire et sept pour notre pays le Bénin.
ANALYSE DU PROJET DE BUDGET GENERAL DE L’ETAT BENINOIS GESTION : 2011
INTRODUCTION
Le budget de l’État peut être défini comme l’ensemble des documents, votés par le Parlement, Organe collégial qui exerce le pouvoir législatif (adoption des lois et contrôle du pouvoir exécutif) retraçant la nature, le montant et l’affectation des dépenses et des recettes d’un Etat. C’est donc un acte de prévision et d’autorisation de perception des impôts et de dépense des deniers publics. Le Parlement doit donner chaque année au gouvernement, l’autorisation de percevoir l’impôt (principe d’annualité), ce qui lui permet de contrôler l’usage des deniers publics.
La crise ivoirienne et l’avenir de la zone franc
La Côte d’Ivoire pèse pour près de 40 % dans l’économie de l’Afrique de l’Ouest francophone. A elle seule, elle conforte en permanence l’état excédentaire des comptes d’opération des pays de l‘UEMOA ouverts auprès du Trésor français, condition de base de la garantie de la France au franc CFA. La zone franc est actuellement malade, car il y a longtemps que la règle de la libre convertibilité au sein de cette zone n’est plus respectée entre le franc CFA géré par la BCEAC et celui géré par la BCEAO, à cause du déficit chronique des pays d’Afrique Centrale francophone ;
La crise post électorale en Côte d’Ivoire : La responsabilité d’un juge constitutionnel militant
Les principes d’autorité de la chose jugée ou de non recours aux décisions de la Cour constitutionnelle ne prévaudront pas toujours sur la volonté populaire. C’est la leçon que peut tirer le Bénin des événements récents et en cours en Côte d’Ivoire. Pour preuve, la Communauté internationale, les plus grandes démocraties du monde comprises, en sont arrivées à ne pas reconnaître le verdict, a priori sans appel, du Conseil constitutionnel ivoirien. C’est la conclusion qui se dégage de la réflexion de Madame Micheline Sonagnon qui, tout en rafraîchissant la mémoire au lecteur sur le processus électoral ivoirien, n’a pas manqué de proposer un mode opératoire dont le juge constitutionnel aurait pu faire usage pour aboutir à des résultats proches de la réalité.
Sommes-nous à l’abri du syndrome ivoirien ?
Depuis le 28 novembre dernier, la communauté internationale n’a d’yeux que pour la Côte d’Ivoire. Et tous les observateurs retiennent leur souffle, tant chacun est conscient que la déflagration, inhérente à la situation qui prévaut, peut se produire à tout moment. Il suffirait que d’irrédentistes supporters de l’un ou l’autre des camps en présence, décident de passer à la vitesse supérieure pour prendre l’adversaire de court. On ne jure pas alors de la suite des événements.
Ils n’ont même plus honte !
A mesure que le temps passe, érodant le terrain qui conduit à la présidentielle mais renforçant tout autant les incertitudes, s’enchevêtrent aussi les manœuvres de toutes sortes. C’est ainsi qu’opposition et mouvance présidentielle s’activent pour mettre en place leurs structures décentralisées et déconcentrées chargées d’aller à l’assaut des électeurs pour les décider à opter pour leurs candidats respectifs. Si l’opposition installe des coordinations provisoires, le pouvoir lui, dont le candidat n’est pas encore désigné mais que tout le monde sait devoir être Boni Yayi soi-même, installe des cadres dits de concertation de la majorité présidentielle.
Galiou Soglo : La preuve par lui-même ou par Yayi !
On le savait depuis, Galiou Soglo lui-même le sait, qui se rêve un destin national, qu’il ne saurait compter sur le coup de pouce direct de ses parents, qui ont déjà adoubé son frère aîné Léhady. Ainsi, parce qu’il rêve grand et se voit tout aussi valeureux que son frère, ce qui est sans doute légitime, il ne peut être couvé par ce dernier et espérer, un jour, éclore, s’affranchir et prendre son envol.
Revoilà les projets électoraux !
On avait connu, sous le président Soglo, le lancement de travaux de bitumage, alors qu’il était déjà entré dans la dernière ligne droite de son mandat. Cela fut dénoncé à l’époque par son opposition. Sous le président Kérékou, des ministres, candidats à sa succession, s’étaient illustrés dans des inaugurations et ouvertures de chantiers aux allures véritablement électoralistes.
8 décembre à la gloire de la corruption
Un projet ambitieux, qui voulait faire du 8 décembre de chaque année chez nous, au Bénin, la Journée de lutte contre la corruption ! Son institution était quasi consubstantielle à l’avènement du régime dit du changement puisqu’elle a démarré en 2006. C’était alors l’époque où la ferveur populaire était manifeste en faveur du régime, où les espoirs suscités étaient encore légitimes et où l’on pouvait même se permettre de jurer de ce régime. Voire de lui donner le bon Dieu sans confession.
Réflexions sur la crise ivoirienne à la lumière du droit international
La charte des nations Unies, comme chacun est censé le savoir, mentionne sans aucune ambigüité l’égalité souveraine des Etats membres et le principe de non ingérence dans les affaires relevant de la compétence nationale. Ces deux principes fondamentaux, ne sont pas toutefois opposables aux mesures exceptionnelles que le conseil de sécurité serait amené à prendre en vertu du chapitre VII de la charte en vue de préserver la paix et la sécurité où qu’elles soient menacées.
La LEPI, un outil indispensable mais pas à n’importe quel prix
Que ceux qui sont contre la LEPI lèvent « la main »… Résultat du vote : zéro contre et zéro abstention. Si telle est la position de tout le monde, pourquoi s’ingénie t’on alors à faire croire qu’il y en a qui sont opposés à cet instrument pendant que d’autres en sont les défenseurs acharnés ?
Le Ghana, la Guinée et la Côte d’Ivoire après le Bénin
A part le Bénin du Renouveau démocratique qui a démarré par le renversement du Président de la République au pouvoir en 1991 et qui reviendra au pouvoir cinq ans après aidé par une opposition unie et forte, l’opposition en Afrique n’est jamais arrivée à battre le régime au pouvoir et à prendre sa place ; parce qu’elle est le plus souvent divisée, sans ressources consistantes donc faible.
LE POINT DE VUE DE KOMI KOUTCHE SUR LA POLEMIQUE DE LA JARRE TROUEE
« On ne reçois pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner ».
Ainsi que l’a si bien pensé Marcel Proust, le Président Boni YAYI et la célèbre et respectable figure de l’histoire de notre pays qu’est le Roi GHEZO sont deux personnages de deux époques différentes ayant chacun capitalisé sur les réalités de son temps.