Sur initiative du réseau Social Watch Bénin avec l’appui de l’Open society initiative of West Africa, Osiwa, les représentants du gouvernement, des institutions de la République, des chefs de missions diplomatiques et des organisations de la société civile ont pris part au forum sur la mise en œuvre de l’Open budget et le processus d’adhésion du Bénin à l’Open Government partnership au Bénin Royal Hôtel le vendredi 11 mai 2018.
La note 2017 du Bénin y a été discutée autant que l’état des lieux du dossier d’adhésion du Bénin au sein de cette organisation internationale. Il ressort des échanges que de 2016 à 2017, le gouvernement béninois a brillé par l’absence de transparence dans la gestion des fonds publics.
Selon l’organisation internationale Open Government Patnernship, le Bénin a connu une régression en 2017 dans la transparence pour ce qui concerne la gestion des fonds publics. Au cours de son propos liminaire, la présidente de Social Watch Bénin, Blanche Sonon, a remercié l’assistance pour la marque de confiance témoignée à l’endroit de Social Watch à travers leur présence. Elle a rappelé que chaque année, il est organisé « le Open Govweek » entendu comme « la semaine du gouvernement ouvert ». Cette initiative qui est l’œuvre de Open Government Patnnership donne l’occasion de mettre en évidence, la transparence des gouvernements dans la gestion des finances publiques. Pour cette année, la semaine s’étendait du 5 au 11 mai 2018. Des échanges au cours du forum, on retiendra que la note attribuée au gouvernement béninois en 2017 est de 39/100. Une régression par rapport à celle attribuée au pays en 2015 qui était de 45/100. Les participants ont d’ailleurs fait remarquer que la note du Bénin en 2015 constituait non seulement une grande progression, mais surtout la meilleure dans le monde pour être parti de 2/100 en 2012 à 45/100 en 2015.
Les raisons de la régression
La discussion visait donc à comprendre ce qui peut expliquer cette régression. Des explications des spécialistes, il appert que le gouvernement de la rupture est moins enclin à mettre à la disposition du public ou des citoyens des documents qui expliquent la manière dont il gère les ressources publiques. Les participants dans une grande majorité ont reconnu la difficulté qu’il y a à accéder aux