Dix-sept ans après l’avènement de la décentralisation, tout porte à croire que les fruits n’ont pas tenu les promesses des fleurs. Pire, on assiste à un glissement vers une concentration insidieuse qui arrache aux communes des acquis. Alors que les aspirants conseillers communaux fourmillent d’imagination, de slogan et de maquette, loin de refroidir leur ardeur, il faut dire que les défis sont énormes et la volonté seule ne suffit pas à construire une ville. Trois goulots d’étranglement pèsent sur la survie de la décentralisation au Bénin : l’autonomie financière et les interférences politiques, une administration non fonctionnelle.
Opinion
Leçon de la Pandémie du coronavirus : A quoi servent les actionnaires ?
A quoi servent les actionnaires ? Voilà une question de fond que soumet à la conscience des peuples et de millions de travailleurs, de manière involontaire mais avec force, la pandémie de COVID-19. Jusqu’ici, intangibles et revêtus d’une dimension quasi-fanatique, les sacro-saints dogmes libéraux, que sont la « compétitivité des entreprises », la « concurrence libre et non faussée », « la libre circulation des capitaux et des marchandises » et la « propriété privée des entreprises par les actionnaires » étaient ainsi imposées aux travailleurs et aux peuples comme la norme.
Les effets de l’épidémie de la « COVID-19 » en Afrique (partie 2)
(lire la première partie ici) La crise de coronavirus a réveillé le génie africain, revivifie le patriotisme et réinvente la citoyenneté au service de la nation : Le Covid-Organics est un remède contre le coronavirus Covid-19 découvert par les chercheurs malgaches. C’est un traitement à base d’une plante d’Artemisia qui pousse sur le sol malgache et … Lire la suite
Talon et l’augmentation des crédits par DTS : Entre naïveté et Fanfaronnade
On assiste ces derniers temps à des débats entre experts africains sur les issues de la crise économique induite par la crise sanitaire du COVID-19. Une des demandes qui revient est celle d’augmentation des droits de tirage spéciaux. Le président Talon s’est fendu d’une lettre au FMI se basant –nous supposons- sur l’avis de son ministre des finances qui avait publié une tribune sur Jeune Afrique, rejetant l’ »indulgence » et plaidant pour l’ouverture des vannes du crédit, y compris l’augmentation des DTS comme après la crise de 2008.
Municipales 2020 et Covid-19 : Ne vendangeons pas nos acquis (L. Gnacadja)
Dans une brève réflexion postee sur sa page facebook, l’ancien ministre de l’Urbanisme et de l »Environnement du gouvernement de Kerekou II sinquiete de la progression des cas des malades du covid19 depuis quelques jours et appelle à « ne pas vendanger nos acquis, » (Lire l’integralité de son post)
Les effets de l’épidémie de la « COVID-19 » en Afrique (partie 1)
La pandémie du coronavirus a démontré que la santé publique est une question exclusivement nationale qui touche intimement la souveraineté du pays et révèle des égoïsmes nationaux (bataille des puissances pour des masques en Chine) en remplacement du multilatéralisme et de la solidarité internationale. L’Afrique fait face à plusieurs pandémies : pandémie sanitaire du Covid-19, pandémie médiatique du misérabilisme, pandémie prédicatrice de millions des morts, pandémie prédatrice des experts humanitaires et pandémie financière de la dette.
Coronavirus : un béninois infecté et guéri témoigne
J’ai toujours pensé qu’il arriverait un jour où l’on dirait sans appréhension : «ô j’ai eu une infection à Coronavirus mais maintenant ça va…» tout comme pour toute autre maladie curable. Et comme si la nature voulait que j’aille au bout de mes convictions, je compte depuis hier dans les statistiques nationales de l’épidémie de Covid-19 au Bénin. Heureusement, et je rend grâce pour cela, je suis parmi les 62 cas guéris. Testé positif il y a un peu plus de 16 jours, j’ai bénéficié d’une prise en charge adéquate et il me tient à coeur aujourd’hui de rendre témoignage de 3 trois certitudes :
Vous avez dit confinement ?
Le système confinatoire du régime Talon est à vocation multiple. L’emploi est confiné, la nourriture est confinée, les libertés démocratiques sont confinées, les institutions sont confinées, l’administration publique civile est confinée, l’administration militaire et paramilitaire est confinée, les finances publiques sont confinées, les syndicats sont confinées, les chambres consulaires sont confinées, le peuple est confiné,
Harcèlements au Bénin : pas que dans la presse ! (Affaire Angela Kpeidja)
En tant qu’Africain, je sais que la relation au sexe (féminin ou masculin) est très erosée (eros) et sensualisée (sensuel). Elle demeure sans certaines barrières, sans retenue, sans répressions juridiques. Et le tout dans un système de tabou et d’omerta verrouillé à double tours. C’est ainsi, tout bien pesé, au Congo, au Cameroun, au Mali, au Togo, au Nigéria, en Côte d’Ivoire et au Bénin. Tous les maillons de la société béninoise sont concernés, la plupart des hommes, ainsi que les femmes, sont concernés par le déséquilibre des genres à des degrés différents.
Campagne électorale : en voilà une dans la négation de la gouvernance démocratique (...)
Les posters et les logos des formations politiciennes car je n’ose pas les appeler Partis politiques sont devenus des programmes de campagne et les offres pour la décentralisation. On n’appelle pas ça programme de décentralisation.Il faut retourner à l’analyse des compétences dévolues pour nous répondre sur nos interpellations.
Le retrait de déclaration de compétence de la CADHP par le Bénin ou le bal des perdants
Connu pour être un modèle démocratique, le Bénin a fait partie des rares Etats africains ayant reconnu à leurs citoyens le droit de déposer directement plainte devant la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CaDHP). Très récemment, précisément le jeudi 23 avril 2020, le gouvernement béninois a annoncé, par son Ministre de la Communication, qu’il retire sa déclaration de compétence qui autorise les individus et Organisations non-gouvernementales à saisir directement cette juridiction continentale contre l’Etat. Très rapidement, un lien a été établi entre ledit retrait et la décision rendue par la Cour africaine en date du 17 avril 2020, sur requête de M. Sébastien AJAVON, ordonnant la suspension des élections communales prévues pour le 17 mai 2020. Mais le Gouvernement béninois justifie ce retrait par les « errements et les dérapages » répétés de cette Cour. Lui emboîtant le pas, le gouvernement ivoirien retire également sa déclaration de compétence à la Cour africaine, le mercredi 29 avril 2020.
Annulation des dettes des pays africains : démêler le vrai du faux
Depuis quelques jours, un débat secoue la toile par tribunes interposées en ce qui concerne le sort de la dette des pays africains. Ce débat oppose les partisans de l’annulation de la dette (Sénégal, France…) à ceux qui prônent une allocation de nouveaux DTS (les autorités béninoises dans le cadre d’une tribune publiée le 23 avril dernier dans Jeune Afrique). Ces deux approches visent à permettre aux Etats africains de dégager des marges de manœuvre budgétaires ou de mobiliser de nouveaux financements afin de faire face aux conséquences sanitaires et économiques de la crise. La décision prise par le G20 le 15 avril dernier est allée dans le sens d’un moratoire de six mois sur les intérêts de la dette bilatérale.
Combien coûte le quotidien du Béninois ? Comment vit ou survit-il aujourd’hui ?
Il me paraît important de poursuivre ma réflexion sur la précarité humaine qui est un défi important dans l’action publique et politique. Plusieurs pays dans le monde ont fait de la lutte contre la précarité un combat permanent, d’où, par exemple, le système social en France, si extraordinaire, -assurance santé, diverses allocations, prise en charge des chômeurs et des plus pauvres- et avec d’autres avantages que l’Etat accorde à ses concitoyens. Je reviens sur le sujet de la précarité parce que dans le Bénin actuel, un Bénin qui a toujours existé à mes yeux et qui, par contre, vient d’exister pour certains, les pierres sont mises en avant et les hommes sont amenés à chanter leur beauté. Durant le premier mandat du régime du changement, je dénonçais dans mes articles et surtout mon livre, la soif du pouvoir (2011), l’apologie caractérisée du personnage providentiel -avec ses œuvres- qui, dès le début de sa gouvernance, avait mis une partie de Cotonou en chantier.
UEMOA : le pacte de convergence est un instrument à repenser et à rendre plus résilient
Pour les réalistes, l’UEMOA a déjà un pas dans la récession. A ce jour, à la considération de l’ensemble des paramètres (prolongement de la pandémique, crise socio-économique, forte baisse de la production industrielle et de l’activité commerciale, des recettes fiscales et douanières respectives des pays…), il est évident que la sous région ne peut faire exception d’une récession qui a déjà frappé les plus grandes puissances, considérées comme des Etats-Continents. Si l’UEMOA décide de suspende son pacte de convergence parce qu’impossible à maintenir par ses temps, c’est parce qu’il est loin d’être cet instrument à effet de levier qu’il devait être.
Coronavirus en situation de gestion de crise : solidarité de peur ou solidarité citoyenne ?
La maxime toute romaine, de stratégie militaire nous enseigne : Si vis pacem para bellum, signifiant en Français, si tu veux la paix prépare la guerre. Et le Président de la République française n’a eu de cesse de marteler à ses concitoyens que son pays était en situation de guerre contre le coronavirus 19. Il partait ainsi au combat, par la force des choses, avec le lourd handicap matériel de l’insuffisance de ses troupes, en l’occurrence le matériel médical, mais avec l’atout inestimable de la valeur citoyenne qu’est la solidarité préexistante dans la société qu’il dirige et qui lui a permis, malgré tout, de mettre d’emblée son pays sur pieds de guerre contre ce fléau importun.
Je rêve pour notre monde d'une pandémie de sagesse, de justice et d'amour
L’humanité est en souffrance. Ne le voyez-vous pas ? La pandémie du coronavirus impose une dictature effroyable. L’horreur est indéfinissable et la désolation saisissante. Ne vous en rendez-vous pas compte ? Les morts se comptent par dizaines de milliers, sans hommage et sans sépulture pour beaucoup. Les fours crématoires sont sollicités au maximum de leurs potentialités. Vivre en ce temps de covid-19 appelle au respect strict et sans réserve des mesures prudentielles d’hygiène et de contact. Des célébrités du monde artistique sont annoncées mortes. Le monde politique international est ébranlé par la contamination et même par la mort de ses leaders.
Apivirine : le Bénin aurait pu et peut encore faire comme Madagascar!
Contexte : Le lundi 19 avril 2020, le Président de Madagascar, Andry Rajoelina annonce officiellement un remède de l’Institut malgache des recherches appliquées (IMRA) contre le Covid-19. L’OMS a émis des réserves tout en reconnaissant laconiquement les bienfaits des médicaments « traditionnels » – on ne sait d’ailleurs trop pourquoi une synthèse de molécules secondaires à partir de plantes par un Institut de recherche national serait ‘’traditionnelle’’ et pourquoi une différence sémantique entre ‘’médicament’’ quand c’est l’Occident et ‘’remède’’ lorsqu’il s’agit de l’Afrique – ?
Le Bénin de Talon et la notation de la dette souveraine
Le président et son fidèle ministre des finances parlent beaucoup des agences de notation ( Moodys, S&P, Fitch) et de la notation par ceux-ci des risques des pays et de la dette dite « souveraine ». L’enjeu est pour eux de pouvoir emprunter à des taux bas et flots continus sur les marchés, sans que l’on regarde leurs politiques… voire l’utilisation qui est faite des fonds levés. Ils se vantent de l’émission de 500 millions d’euros sur le marché des eurobonds 2019. Selon le journal Bloomberg, le BENIN avait dans les tiroirs une émission encore plus importante au cours du second trimestre de 2020, ce après avoir émis sur le marché local 780 milliards de francs CFA de bons et OAT sur le seul premier trimestre 2020.
CADHP : Pourquoi la réponse du ministre Orounla est disproportionnée, inapropriée et maladroite
La réponse du ministre porte-parole du gouvernement est disproportionnée, inappropriée et maladroite.
1) Réponse maladroite car ce n’est pas devant les caméras de la télévision qu’il faut s’adresser à la CADHP ou encore se référer au verdict de ladite Cour défavorable à l’État ivoirien de surseoir au mandat d’arrêt international contre Guillaume SORO, pour la simple raison qu’il ne peut se prévaloir de parler au nom d’un gouvernement étranger (Ne sutor ultra crepidam judicet).
Qui pour arrêter le régime Talon ?
Il y a-t-il donc quelqu’un sur la terre des humains pour arrêter le régime de Patrice Talon dans ses nombreux rapports incestueux qu’il n’a de cesse développer avec les institutions républicaines ? La question mérite d’être posée si nous continuons toujours d’être habités par notre désir de demeurer dans cette norme de démocratie prescrite par Antoine de Saint-Exupéry qui enseigne : Une démocratie doit être une fraternité. Sinon, c’est une imposture. Une exigence qui requiert le rejet de ces sempiternelles atteintes inacceptables de ce gouvernement qui s’est encore illustré une énième fois dans son refus à se conformer aux injonctions de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) de mettre à sursis la tenue du scrutin des communales et municipales du 17 mai prochain.
04 ans de Rupture : Les milliards de dettes improductives laissées à nos enfants sans emploi
Dans cette troisième et dernière partie, c’est la politique d’endettement qui est mise en exergue avec pour corollaire la pression fiscale sur les contribuables. Toute chose s’ajoutant à la chape de plomb tombée sur le pays en terme de lois liberticides et de mesures restrictives accentue le climat délétère qui règne dans le pays depuis avril 2016.
04 ans de Rupture : Des infrastructures de prestige au détriment des investissements sociaux
Dans cette deuxième partie notre analyste questionne les choix politiques du gouvernement de la rupture. Après trois ans de quasi silence en terme de réalisations le régime entame dans une sorte d’opacité son programme dit d’asphaltage des voies urbaines. Un programme exécuté tambours battants, au détriment des investissements sociaux en matière d’éducation et de santé.
La moisson de quatre ans de rupture : fruits amers et propagande sur fonds publics
Nous avons assisté au mois d’Avril à une offensive du pouvoir de Mr Talon au sujet du bilan du gouvernement, ce à un an de la fin de son mandat. Nous avons eu droit à des images sorties tout droit des agences de publicité, emballées sous le titre ronflant « le temps des moissons ». Comme si cela ne suffisait, la télévision Talon – car c’est ainsi qu’il faut appeler l’ORTB monopolisé aux fins de propagande gouvernementale- nous infligera le défilé des ministres, chacun se prêtant aux questions obligeantes des journalistes. Pour couronner le tout, c’est un panégyrique de Mr Talon qui nous est imposé à travers une heure de publi-interview avec le préposé à la communication du palais. Pour un gouvernement qui dit ne pas vouloir le culte de la personnalité, bravo.
Pandémie Covid- 19 : Entrepreneurs, le rebond est possible
Venu d’une ville enclavée de la Chine pour effectuer le tour du monde complet en quelques semaines, le coronavirus, à l’origine de la maladie appelée COVID-19, a fini de semer la panique dans toute surface planétaire. Les prévisions économiques 2020 étaient optimistes et l’économie mondiale avait pris sa vitesse de croisière quand tout d’un coup, … Lire la suite
An 4 Rupture : R. Boni Ouorou montre les limites de la lutte contre la corruption
Quatre ans après l’avènement de Patrice Talon à la magistrature suprême et un an de la fin de son mandat, Richard Boni Ouorou, politologue et consultant auprès de plusieurs organismes canadiens décortique la politique de la lutte contre la corruption et propose une nouvelle approche pour rendre cette lutte plus efficiente. Lire ci dessous l’intégralité de sa lettre ouverte au Président de la République du Bénin Patrice Talon
Bénin : Coronavirus et les récentes mesures
Le mal s’amplifie et la morale citoyenne n’autorise aucun de nous à s’abstenir de dire quoi qui puisse être d’une certaine utilité pour le contrer ; et il est de notre opinion que les autorités étatiques le gèrent sereinement. Elles méritent notre confiance d’autant plus qu’elles viennent de réduire notre anxiété en annonçant la mise de la chloroquine tant attendue, à la disposition des pharmacies. Mais sait-on jamais ? Une idée ou une bribe d’idée du citoyen ordinaire peut toujours accrocher l’esprit et générer une idée plus lumineuse. Nous sommes tous embarqués sur le même bateau et nous ne voulons pas qu’il chavire.
Les entreprises dans la riposte contre covid-19 : Aller au-delà du mécénat et penser RSE !
Depuis l’apparition du premier cas de Coronavirus au Bénin, beaucoup d’entreprises se sont succédées au Ministère de la santé pour des opérations de dons divers (matériels, numéraires…) afin de consolider le dispositif de lutte contre la pandémie. Démarche citoyenne, communicationnelle ou promotion de la marque Employeur ? Ces gestes des entreprises peuvent être rangés dans la catégorie des actions RSE. Mais une RSE mieux structurée est possible. Revue d’une liste de 10 initiatives RSE proposées par deux Experts.
Coronavirus au Bénin : Le cri d’alarme du Dr Mahouna Philipe ADJAGBA
Mon opinion avant que la mort ne nous emporte. C’est la réflexion du Dr Mahouna Adjagba sur la gestion du coronavirus au Bénin. Le médecin accuse les autorités étatiques de n’avoir jusque-là pas pris des mesures appropriées. La diffusion nosocomiale du COVID-19 se prépare à grand pas et nous emportera tous, prévient Dr Mahouna Philipe ADJAGBA.
Pour l’Afrique, le meilleur est encore à venir
PARIS, France, le 6 Avril 2020,-/African Media Agency (AMA)/- Les pays africains regardent avec attention leurs voisins qui vivent durement la pandémie mondiale. Pour l’instant, le COVID-19 n’est pas autant présent que les autres maladies qui traversent le continent, il représente toutefois un enjeu sanitaire supplémentaire et inquiétant pour les autorités de santé des 54 pays d’Afrique. Pour l’instant on dénombre 6213 personnes contaminées et l’on déplore 221 morts sur l’ensemble du continent Africain. L’Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Cameroun sont les pays les plus éprouvés par la pandémie.
Bénin: Coronavirus et stratégie de riposte nationale
Face au Covid 19 qui menace de ravager le pays indistinctement, l’on serait mal inspiré de ne pas apporter au chef de l’Etat, le soutien que méritent les mesures qu’il prend pour contenir cette pandémie. Avec ce virus nous sommes tous logés à la même enseigne et tous, avons le devoir citoyen de lui prêter main forte tout en lui demandant, en revanche, de bien vouloir prêter l’oreille aux voix qui s’élèvent. Dans notre précédente livraison, nous avons mis en exergue le rôle que devrait jouer la solidarité dans la gestion de la crise sanitaire qui menace notre pays. Nous ne nous étions alors pas privés de stigmatiser le fait que, des quatre manifestations de solidarité nationale qui s’étaient déroulées sur notre sol dans un passé récent, les autorités dirigeantes d’alors n’avaient su tirer aucun enseignement visant à promouvoir précisément, la notion de solidarité dans les esprits. Il est pourtant évident que cette solidarité fait encore défaut à notre société bien que nécessaire à l’harmonie sociétale de tout pays.
Le Coronavirus et son corollaire : Est-ce déjà la fin de l'économie Libérale?
La crise du Coronavirus vient de plonger l’économie mondiale dans le coma, un coma profond annonçant ainsi la fin de la globalisation fondée essentiellement sur l’économie libérale. En effet, et à y regarder de près ,on constate que le Corona-coma sera plus dévastateur que la Grande dépression des années 1930 et que les instruments de politique économique essentiellement keynésiens ne pourront plus aider à juguler les crises post-coronavirus qui sont des chocs exogènes globaux en ce sens qu’elles touchent un pays (indépendamment de sa rigueur macroéconomique ) et sans que les autres régions du monde ne soient â l’abri : l’intégration des économies nationales a transformé le monde entier en un village planétaire.
Coronavirus : Dieu n’en est pour rien
Alors que les deux grandes puissances du monde se rejettent mutuellement la responsabilité du coronavirus, certains anticléricaux viscéraux, voire même des croyants y voient une punition divine. Mais la question qu’il faut se poser est la suivante : toute souffrance vient-elle de Dieu ? La réponse est non. Car Dieu a créé l’homme pour le bonheur, même si certaines souffrances sont inhérentes à son existence. Dieu n’a aucun plaisir à voir l’homme souffrir. Dieu est amour, et l’amour est bonté.
Confinement ? Je choisis !
Oui, comment ne pas aimer vivre en mode confinement en cette période de pandémie jusque-là jamais connue ? Mais, pourquoi aimer ? Le confinement présente à mon sens un tout premier avantage. Il nous ramène à la Famille : à cette intimité de la vie familiale où il doit être présupposé que, quelque part au moins, le Virus n’a plus droit de cité. Il ne l’a plus parce qu’il ne peut pas l’y avoir. Car l’amour délivre de la mort. Ici, dans le cercle de famille, le Covid-19 n’est pas seulement absent ; d’ici, le virus se trouve déjà vaincu ! C’est d’ici, de cette cellule sociale élémentaire que se programme et se remporte la victoire, notre victoire collective sur le mal de pandémie.
Coronavirus : tester un vaccin uniquement en Afrique ? une idée raciste et répugnante !
La pandémie du coronavirus qui fait rage dans le monde et a fait son entrée en Afrique continue de semer la pagaille dans le monde que ce soit sur le plan économique mais aussi sur le plan sanitaire et social. De grands pays comme les USA, la France et l’Italie, jadis à la pointe dans le domaine de la santé se retrouvent tout d’un coup démunis et reçoivent même des aides d’autres pays, notamment la Chine, la Russie et Cuba, trois pays considérés comme des parias dans le monde. Si l’urgence pousse à trouver un vaccin et faire des tests, une séquence d’une émission française qui fait le tour de la toile interroge sur les réelles motivations des intervenants.
Le « genre humain » en danger : Covid-19 le sauvera-t-il ?
Nous avons souvent des occasions idéales pour nous regarder, nous observer et réfléchir sur notre condition d’Africains, mais aussi sur notre condition d’êtres humains. Le Covid-19 nous offre l’une de ces occasions. Allons-nous la saisir ? Les lectures que j’ai faites récemment, les vidéos que j’ai visionnées, les conversations sur WhatsApp et ailleurs auxquelles j’ai l’occasion, répétée ces temps-ci, de participer, me semblent se focaliser sur une compréhension très partielle de notre réalité. Nos gouvernements prodiguent de sages conseils : lavage de mains, distance sociale, confinement, désinfection de surfaces, etc. Mais l’eau n’est pas accessible à tous, les maisons, où vivent de nombreuses personnes, sont difficiles à vivre pour leurs nombreux occupants et les conditions climatiques font que vivre dehors est une pratique très commune. Par ailleurs, ces mêmes gouvernements s’acharnent à fermer des frontières qu’ils n’ont jamais pu contrôler.
Précarité de la vie humaine au Bénin de la rupture : Quelle est la valeur actuelle d’une vie ?
En aucun cas, on ne devrait tirer à balles létales pour maintenir l’ordre devant une manifestation, qu’elle soit autorisée ou non autorisée, même très violente soit-elle. Le faire, dans le Bénin d’aujourd’hui, cela signifie sans ambages que nous sommes allés très loin, que nous sommes, désormais, tous en insécurité juridique et légale, et nous sommes-je peux le dire sans trop exagérer-dans une jungle où la vie est menacée à tout instant et où la mort frappe impunément. Combien de nos concitoyens ne sont-ils pas morts sous les armes des hommes en uniforme ces derniers mois au cours des échauffourées résultant des manifestations ? N’est-ce-pas pour des questions d’injustice que nos concitoyens sortent dans la rue ?
L’Afrique et l’Union européenne: un partenariat pour l’avenir
Le regard de l’Europe est de plus en plus tourné vers l’Afrique – mais c’est un regard nouveau, empli de l’ambition de hisser notre partenariat à un niveau supérieur. Nous voulons collaborer avec la jeunesse africaine, qui est déterminée à se construire son propre avenir, idéalement en partenariat avec d’autres.
LA DEMOCRATIE BENINOISE ECROUEE : Comme l’épouse battue, malmenée, trahie et répudiée…
Qu’a-t-elle vraiment fait de mal, la démocratie ? Je suis étonné qu’aujourd’hui, l’on puisse réduire la démocratie à un instrument de développement qui serait désormais obsolète ou qui aurait entraîné le sous-développement du pays. D’où, désormais l’option politique d’asseoir, avec une dictature non avouée, un régime sans nom au service d’un prétendu développement. En réalité, le devoir naturel de l’Exécutif, quel que soit le pays, est de travailler à l’essor dudit pays ; et il ne devrait donc pas se vanter de travailler pour ses concitoyens.
Polémique autour de l'ECO : êtes-vous Buhari ou Ouattara ?
En Afrique de l’Ouest la crispation née de la polémique brûlante du Franc CFA se fait sentir dans les plus hautes sphères de la vie politique de la région. Si la question été initiée par l’activiste Kemi Seba, elle a été reprise au compte de certains leaders, qui depuis quelques mois se sont empressés de communiquer à tout va sur le sujet. Parmi ces derniers, on peut citer sans conteste, le président ivoirien Alassane Ouattara.
Vivre avec soi (première partie)
Selon le principe fondamental et universel qui gouverne les relations individuelles, les « Hommes naissent libres et égaux ». En partant de ce principe et de la nature humaine, les individus sont tous au même pied, à la naissance et même durant toute leur existence. Pourquoi, alors certains sont riches et d’autres pauvres ? qu’est-ce qui fait que les uns sont charismatiques, éloquents, impressionnants dans leurs domaines d’activités alors que d’autres ne le sont, ou du moins, moyennement ? Pourquoi certains parviennent toujours à surmonter les épreuves les plus pénibles de la vie tandis que d’autres succombent dans ces mêmes épreuves ?