Le 2e congrès des Fcbe tenu les 10 et 11 février 2018 à Parakou, a permis à Boni Yayi de sauver un peu la face, de se mettre en vedette et de donner quelques coups à ses détracteurs. L’homme qui affirme être un simple « invité » aux assises, a été pourtant en coulisses le principal acteur et en a profité pour régler quelques comptes. Houngbédji, Talon, Gbadamassi… chacun a reçu sa petite dose de fiel.
Il n’a certainement pas fini de livrer à la face du monde tous les tours de son sac. Alors qu’on le croyait définitivement mort politiquement, Yayi renaît de ses cendres avec un Fcbe sur lequel il semble avoir une grande emprise. A voir la proximité des personnalités politiques avec lui, on a bien des raisons de croire et de dire que le vrai acteur de l’ombre est Boni Yayi. Fait président d’honneur, il utilisera ce nouveau titre à fond pour se remettre de son « chômage », et surtout régler des comptes avec quelques vieux adversaires politiques qui ont commencé à le narguer depuis l’avènement de Patrice Talon au pouvoir. Et contrairement à ce qu’on puisse penser, sa participation à ce congrès a été totale.
Si lors de la cérémonie d’ouverture du congrès, il a eu l’occasion de s’adresser aux populations du septentrion, il a aussi saisi l’occasion des travaux techniques pour parler aux cadres du parti. Pendant plus d’une heure d’horloge, Boni Yayi a exposé la vision qu’il a du nouveau parti. Un parti fort, aussi influent à N’dali qu’à Dangbo, enraciné à Boukoumbé et à Agbangnizoun. Lorsque ce parti deviendra un grand parti, Yayi rêve qu’en son sein puisse venir le président de l’Assemblée. Au cours de son adresse aux congressistes, il a donné l’exemple de plusieurs pays européens dont les parlements sont dirigés par des hommes politiques d’une autre obédience que le parti au pouvoir. Avec ce grand parti, il réglera des comptes.
La première personne qui en fera les frais sera probablement Rachidi Gbadamassi. En effet, le retour de Yayi devant la scène politique va engendrer une grosse