Un ingénieur de nationalité française a été découvert sans vie le 26 août à Kétou, dans le département du Plateau, au Bénin. Employé sur un projet de construction d’une centrale, il a été retrouvé dans sa chambre d’hôtel. Les autorités locales ont ouvert une enquête afin de déterminer les causes exactes du décès. L’affaire met en évidence la présence de nombreux expatriés dans les chantiers d’infrastructures en Afrique et au Bénin, où des projets stratégiques mobilisent des compétences étrangères.
H. A.
Pour Trump, voici pourquoi la Russie n'a pas pris Kiev
Le président américain Donald Trump, en fonction depuis janvier 2025, a livré début août sa version des raisons pour lesquelles l’armée russe n’aurait pas réussi à s’emparer de la capitale ukrainienne en 2022. Selon lui, une erreur stratégique et les conditions météorologiques auraient joué un rôle décisif, un récit qui attire l’attention puisqu’il concerne un épisode fondateur de la guerre en Ukraine et l’échec initial d’une offensive dont Kiev était la cible prioritaire.
Afrique : relance d'un projet de compagnie aérienne nationale
Le Ghana relance son projet de compagnie aérienne nationale après plusieurs tentatives infructueuses. Depuis la disparition de Ghana Airways en 2004 et l’échec de Ghana International Airlines en 2010, le pays n’a plus de transporteur national, laissant les compagnies étrangères dominer le marché. Africa World Airlines (AWA), compagnie privée fondée en 2010, assure des liaisons domestiques et régionales, mais le gouvernement souhaite aller plus loin en créant un transporteur national capable de concurrencer les grandes compagnies africaines. Un nouvel appel à manifestation d’intérêt sera bientôt lancé pour attirer des investisseurs prêts à soutenir ce projet. L’État entend cette fois s’appuyer sur un modèle économique viable, en évitant les erreurs du passé, notamment les accords avortés avec Ethiopian Airlines et EgyptAir.
Or en Afrique : hausse attendue de la production dans ce pays
L’économie ivoirienne est encore largement dominée par l’exportation de cacao, mais pourrait être soutenue désormais par le secteur aurifère. La production d’or en Côte d’Ivoire devrait atteindre un niveau record d’ici la fin de 2025, confirmant la place grandissante du pays dans le secteur minier ouest-africain. Cette croissance repose en grande partie sur l’entrée en exploitation de nouveaux sites, notamment la mine de Lafigué, inaugurée en octobre 2024. Située à 500 km au nord d’Abidjan, cette mine est exploitée par le groupe canadien Endeavour Mining et devrait produire entre 180 000 et 210 000 onces d’or dès sa première année de fonctionnement. Au total, la production nationale pourrait passer de 58 tonnes en 2024 à 62 tonnes en 2025.
Afrique : cette entreprise renforce son investissement aurifère
Castle Minerals, une société minière australienne, a récemment annoncé un investissement de 3 millions de dollars australiens pour financer son projet aurifère Kpali au Ghana. Ce financement, qui sera mobilisé par un placement d’actions, reflète un changement de stratégie important pour l’entreprise, historiquement axée sur son projet de graphite Kambale. Alors que le marché de l’or connaît une dynamique favorable avec des prix record, cette levée de fonds permet à Castle Minerals de concentrer ses efforts sur l’exploration de nouveaux gisements d’or dans la région. Le projet Kpali, notamment, a déjà montré un potentiel prometteur lors des premiers forages effectués en 2024, avec des résultats impressionnants, notamment une teneur de 8,29 g/t d’or sur 12 mètres à partir de 25 mètres de profondeur.
Afrique : nouvel investissement dans le lithium de ce pays
Depuis 2024, la compagnie chilienne Sociedad Química y Minera de Chile (SQM), l’un des plus grands producteurs mondiaux de lithium, a amorcé son entrée sur le marché africain en obtenant l’approbation des autorités namibiennes pour acquérir jusqu’à 50 % du projet Lithium Ridge. Ce projet, situé dans la région d’Erongo, au centre-ouest de la Namibie, est mené en collaboration avec Andrada Mining, une société sud-africaine. L’accord, signé en septembre 2024, marque une nouvelle étape dans la stratégie de SQM d’élargir son portefeuille d’actifs liés au lithium, un métal stratégique pour la transition énergétique mondiale. Ce partenariat permet à SQM d’investir progressivement, avec un premier financement de 2 millions de dollars pour une participation initiale de 30 % dans le capital de Grace Simba Investments (GSI), une filiale d’Andrada, détentrice de la licence Lithium Ridge.
Pétrole en Afrique : cette entreprise investit massivement pour dynamiser sa production
Présente depuis plusieurs décennies dans les eaux gabonaises, la société pétrolière américaine VAALCO Energy entend franchir un cap décisif dans le développement de ses activités offshore. Son principal champ, Etame Marin, constitue l’un des piliers de la production pétrolière du pays. Exploité depuis 2002, ce bloc a déjà permis d’extraire plus de 135 millions de barils de brut. Malgré l’ancienneté des installations, VAALCO continue de miser sur son potentiel grâce à un programme d’investissement ambitieux de 300 millions de dollars, dévoilé à la mi-2024. Cette enveloppe doit financer la modernisation des infrastructures de production, la réhabilitation de certains puits existants et le forage de nouveaux puits afin d’accroître le volume extrait. La société vise à atteindre une production quotidienne de 30 000 barils d’ici début 2026, soit une augmentation significative par rapport aux niveaux actuels, estimés à environ 20 000 barils par jour, toutes participations confondues.
Afrique : un projet de 500 millions $ pour l’électrification durable
Le Nigeria fait face à une crise énergétique persistante, avec plus de 86 millions de personnes privées d’électricité. Cette situation freine considérablement le développement économique et social du pays. La majorité des foyers et des entreprises doivent se tourner vers des solutions coûteuses et polluantes comme les générateurs à essence et au diesel pour pallier les insuffisances du réseau national. Dans ce contexte, le gouvernement nigérian, en partenariat avec les Nations unies, a annoncé la création d’un fonds de 500 millions de dollars pour accélérer le développement des énergies renouvelables. Ce fonds, soutenu par des institutions internationales et des investisseurs privés, vise à financer des solutions énergétiques alternatives comme les mini-réseaux solaires et les systèmes domestiques autonomes.
Afrique : la France signe un nouvel accord bilatéral avec ce pays
La Zambie et la France viennent d’officialiser un partenariat visant à intensifier leur coopération dans plusieurs secteurs prioritaires, en mettant particulièrement l’accent sur la santé publique. Ce nouvel engagement bilatéral a été scellé par la signature d’une déclaration d’intention entre les deux gouvernements. L’information a été publiée sur le compte X du ministère zambien des Affaires étrangères le mercredi 26 février 2025. L’accord prévoit de développer des projets communs pour améliorer la prévention, le diagnostic et la gestion des maladies, en ciblant notamment les pathologies infectieuses qui pèsent lourdement sur le système de santé zambien. La France s’engage à apporter son expertise technique ainsi qu’un soutien financier pour renforcer la recherche médicale locale et encourager la production nationale de médicaments. Cette collaboration vise à réduire la dépendance de la Zambie aux importations de produits pharmaceutiques, tout en consolidant les capacités de son industrie de la santé. Parallèlement, les deux pays ambitionnent de mettre en place des programmes de formation destinés aux professionnels de la santé, afin d’élever le niveau de compétence des équipes médicales locales et d’assurer une meilleure prise en charge des patients.
Afrique : une mine de graphite suscite l’intérêt
En pleine transformation énergétique mondiale, l’Afrique de l’Est voit émerger un projet minier qui pourrait redessiner la place de la région sur l’échiquier des matériaux stratégiques. L’Ouganda, longtemps en retrait des grandes exploitations de minerais critiques, entend tirer parti de ses ressources naturelles pour intégrer les chaînes de valeur mondiales. Le site d’Orom-Cross, riche en graphite, s’impose progressivement comme un levier clé de cette ambition nationale. Ce minéral, essentiel à la fabrication des batteries lithium-ion, suscite un intérêt croissant, notamment de la part d’acteurs financiers panafricains désireux d’accompagner la transition énergétique du continent. Si les phases de développement se déroulent comme prévu, cette exploitation pourrait permettre à l’Ouganda de devenir l’un des rares fournisseurs africains de graphite destiné aux technologies propres.
Pétrole en Afrique : cette entreprise accélère son exploration offshore
L’industrie pétrolière nigériane continue de s’appuyer sur l’exploration en eaux profondes pour assurer sa production et Chevron Nigeria confirme son engagement dans cette dynamique. Grâce à son expertise technique et à des investissements constants, la compagnie continue d’exploiter les gisements situés à plusieurs centaines de mètres sous la surface, où se trouvent certaines des plus importantes réserves d’hydrocarbures du pays. L’entreprise américaine, acteur majeur du secteur, prévoit d’intensifier ses activités malgré les défis liés à l’épuisement progressif de certains gisements matures. Parmi ses initiatives stratégiques, la société prévoit de renforcer ses campagnes de forage dans les champs d’Agbami et d’Usan, deux des sites les plus productifs du pays. En parallèle, elle mise sur l’exploitation du gisement Owowo et sur sa récente entrée dans l’OPL 215, une concession pétrolière prometteuse. Cette expansion s’accompagne d’une acquisition accrue de données sismiques, une démarche fondamentale pour optimiser les opérations et garantir la rentabilité des nouveaux forages.
Afrique : Dangote Cement face à 830 millions de dollars de dettes en 2025
Dangote Cement, leader du marché africain du ciment, se prépare à un défi financier majeur en 2025, avec des dettes à rembourser s’élevant à environ 830 millions de dollars, soit près de 1250 milliards de nairas. Cette dette, contractée auprès de diverses institutions, inclut des emprunts à court terme pour 90 % du montant total et des intérêts qui représentent les 10 % restants. Ce fardeau financier marque une augmentation considérable par rapport à l’année 2023, avec un bond de près de 100 %. Bien que l’entreprise se soit distinguée par une forte croissance de son chiffre d’affaires en 2024, ces remboursements risquent de peser sur ses marges et sa capacité à maintenir sa dynamique de croissance. La dépréciation du naira en 2024 a gonflé les résultats du groupe, mais cet effet est peu susceptible de se reproduire, ce qui pourrait freiner la rentabilité de l’entreprise dans l’année à venir.
Burna Boy accusé d'avoir promis une Lamborghini en échange d'une relation
Depuis quelques jours, les réseaux sociaux s’enflamment autour d’une controverse impliquant Burna Boy et Sophia Egbueje, une influenceuse connue pour son train de vie luxueux et ses escapades aux quatre coins du monde. Selon des messages qui ont fuité, Sophia accuse l’artiste nigérian de ne pas avoir respecté une promesse qu’il lui aurait faite après une rencontre privée. Il aurait, selon elle, garanti qu’il lui offrirait une Lamborghini en guise de geste d’attention ou de récompense. Cette révélation a immédiatement captivé l’attention du public, intrigué par les dessous de cette histoire mêlant célébrité, argent et luxe. La situation a pris de l’ampleur lorsqu’il a été révélé que Sophia s’était affichée quelques mois plus tôt, en novembre 2024, au volant d’une Lamborghini Urus, un modèle de prestige valant plusieurs centaines de millions de nairas. Cette coïncidence a alimenté les spéculations et les interrogations, certains s’interrogeant sur la véritable origine de ce bolide et sur le rôle qu’aurait pu jouer Burna Boy dans son acquisition.
Afrique : voici les cinq pays les plus démocratiques en 2024
En 2024, l’Indice de la démocratie de l’Economist Intelligence Unit (EIU) révèle que l’Afrique demeure un continent largement marqué par des régimes autoritaires. Sur les 54 pays du continent, seule la République de Maurice se distingue comme une « pleine démocratie« , avec un score de 8,23 sur 10. Maurice est suivie par d’autres nations comme le Botswana, le Cap-Vert, l’Afrique du Sud et la Namibie, qui se classent en tant que « démocraties imparfaites ». Ce classement repose sur une évaluation rigoureuse de cinq critères essentiels : le processus électoral, le pluralisme politique, la participation citoyenne, les libertés civiles et le fonctionnement du gouvernement. Le manque de libertés politiques et la domination des partis uniques ou des régimes autoritaires caractérisent une grande partie de l’Afrique, où 27 pays sont gouvernés par des régimes autoritaires.
Gabon : Oligui Nguema nie avoir démissionné de l'armée
Contrairement aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, le président de la transition au Gabon, le général Brice Oligui Nguema, n’a pas quitté l’armée. La présidence gabonaise a rapidement réagi pour démentir ces informations, soulignant que le chef de l’État poursuivait ses activités officielles en lien avec les forces armées. Max Olivier Obame Ndong, porte-parole de la présidence, a fermement rejeté ces allégations, affirmant qu’il s’agissait de fausses informations largement relayées en ligne. « Une rumeur de plus en plus insistante devenue virale dans tous les réseaux sociaux et toutes les plateformes numériques fait état de la démission de l’armée du président de la République le Général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema. La présidence de la République dément formellement« , a-t-il déclaré. Brice Oligui Nguema conserve donc son statut militaire et assure ainsi la continuité de la transition politique qu’il dirige.
Côte d'Ivoire : Polémique autour de la liste électorale avant la présidentielle
La Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a annoncé que la liste électorale provisoire sera publiée le 17 mars 2025, une décision qui suscite de vives réactions au sein de l’opposition. Après plusieurs semaines de contestation, les partis d’opposition réclament une nouvelle révision pour permettre l’inscription d’un plus grand nombre d’électeurs. Selon la CEI, la période de contentieux débutera le 22 mars, permettant aux citoyens de signaler toute irrégularité avant la validation définitive du fichier électoral.
Sénégal : Macky Sall rattrapé par un scandale financier
L’ancien président sénégalais Macky Sall est au cœur d’une controverse judiciaire après la publication d’un rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques durant son mandat. Le gouvernement sénégalais, par la voix de son porte-parole Moustapha Ndiack Sarré, a affirmé que l’ex-chef d’État devra répondre de ses actes devant la justice. Ce rapport, rendu public le 12 février 2025, révèle des irrégularités financières qui auraient été commises sous sa présidence. Installé au Maroc depuis la fin de son mandat, Macky Sall a dénoncé une manœuvre politique visant à le discréditer. Toutefois, pour les autorités sénégalaises, la justice doit suivre son cours et aucune immunité ne peut empêcher un ancien dirigeant de rendre des comptes sur sa gestion.
Afrique : les traditions culinaires du Sahel mises à l’honneur
La richesse culinaire des pays de la Confédération des États du Sahel (AES) s’invite désormais sur la scène publique avec un festival entièrement dédié aux saveurs et aux savoir-faire gastronomiques de la région. Organisé à Ouagadougou du 25 au 28 février, cet événement rassemble artisans, chefs et passionnés de cuisine venus présenter la diversité des recettes et techniques héritées des générations passées. Selon les organisateurs, l’objectif principal est de valoriser ce patrimoine immatériel, mais aussi d’en faire un outil de transmission culturelle pour les jeunes générations. « La cuisine, c’est plus que des plats, c’est une mémoire collective », a rappelé le ministre burkinabè de la Communication lors de la cérémonie d’ouverture. Expositions culinaires, conférences thématiques et concours de chefs rythment cette première édition placée sous le thème : « Gastronomie et tradition : vecteur de cohésion et de développement durable dans l’espace AES ». Ce rendez-vous culinaire est aussi une occasion de renforcer les échanges entre les pays membres à travers les ressemblances et les spécificités qui façonnent leur identité culinaire commune.
Afrique : l'Inde accélère sa quête de minéraux critiques
Longtemps discrète dans la course mondiale aux ressources minières, l’Inde affiche désormais des ambitions claires pour sécuriser son approvisionnement en minéraux critiques en Afrique. Dans un contexte de transition énergétique et de forte demande pour les technologies vertes, New Delhi intensifie ses relations avec plusieurs pays africains riches en ressources. En Zambie, les autorités locales ont déjà octroyé un vaste périmètre de 9000 km² pour que l’Inde explore le sous-sol à la recherche de cuivre et de cobalt, deux éléments essentiels pour la fabrication de batteries. L’intérêt de l’Inde ne se limite pas à la Zambie : la République démocratique du Congo et la Tanzanie figurent également parmi ses partenaires prioritaires pour sécuriser l’accès à d’autres minerais comme les terres rares et le graphite. Face à la compétition accrue entre puissances pour le contrôle de ces ressources, l’Inde entend jouer un rôle de plus en plus actif.
AES : 5 fonds annoncés pour soutenir le secteur minier dans ce pays
Le gouvernement malien a récemment pris des mesures pour renforcer son industrie minière en adoptant cinq fonds, dans le cadre du nouveau Code minier de 2023, qui prévoit une hausse significative de la participation de l’État dans les projets miniers, passant de 20 % à 35 %. Parmi ces fonds, l’un est spécialement dédié au développement local, permettant de financer des projets nationaux et régionaux. Un autre vise à assainir l’exploitation artisanale en réduisant l’utilisation de produits chimiques nocifs et en renforçant la sécurité des sites miniers. De plus, un fonds de promotion minière a été mis en place afin de soutenir le renforcement des capacités techniques et professionnelles du secteur.
Pétrole en Afrique: une nouvelle flotte de navires-citernes attendue
La Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) ambitionne de moderniser sa flotte de pétroliers afin d’améliorer la logistique du transport des hydrocarbures. Cette initiative vise à répondre aux besoins croissants de l’industrie pétrolière nigériane, qui produit environ 1,7 million de barils de brut par jour et joue un rôle clé dans l’exportation de gaz naturel liquéfié (GNL). Pour concrétiser ce projet, la filiale NNPC Shipping s’est associée à Caverton Marine, une entreprise maritime nigériane, ainsi qu’au groupe suédois Stena Bulk. Un accord a été signé à Londres entre ces partenaires afin de créer une coentreprise spécialisée dans le transport du pétrole brut, des produits raffinés et du GNL en Afrique de l’Ouest et à l’international. Cette flotte devrait non seulement assurer l’acheminement des cargaisons de la NNPC, mais également être accessible à d’autres producteurs et négociants de la région.
Électricité en Afrique : Trump met fin à une importante initiative
Lancé en 2013, le programme Power Africa visait à accélérer l’accès à l’électricité en Afrique en mobilisant des investissements privés et publics. Conçu comme un partenariat public-privé, il a permis le financement et la mise en œuvre de nombreux projets énergétiques sur le continent, facilitant l’électrification de millions de foyers. Cependant, l’administration Trump a décidé d’y mettre un terme après plus d’une décennie d’existence. Cette initiative, qui dépendait de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), figurait parmi les programmes américains de coopération les plus ambitieux dans le domaine de l’énergie. Mais afin de recentrer les financements sur des initiatives jugées prioritaires pour les intérêts des États-Unis, le gouvernement américain a décidé de la suspension de ce projet. La majorité du personnel associé à Power Africa a été licenciée, et certains projets encore en cours pourraient être transférés à d’autres agences américaines ou partenaires internationaux.
Diamant en Afrique : une entreprise sud-africaine renouvelle son partenariat jusqu’en 2034
Le Botswana a récemment scellé un nouvel accord avec le géant minier De Beers, prolongeant ainsi leur collaboration pour l’exploitation des diamants sur une période de dix ans. Ce partenariat, conclu après plusieurs années de négociations, offre au Botswana des conditions plus avantageuses, notamment en ce qui concerne la commercialisation de sa production. Désormais, le pays pourra vendre 30 % des diamants extraits par la coentreprise Debswana durant les cinq premières années, contre 25 % auparavant. Ce pourcentage augmentera à 40 % pour la seconde moitié du contrat et pourrait atteindre 50 % lors d’une éventuelle prolongation de cinq ans, sous réserve de certaines conditions. En plus de ces modifications contractuelles, De Beers s’engage à contribuer à un fonds de développement économique, avec un versement initial d’un milliard de pulas (environ 75 millions de dollars) et des contributions annuelles indexées sur les bénéfices de la coentreprise. Cette disposition vise à diversifier l’économie nationale et à stimuler la création d’emplois.
Or en Afrique : un investissement émirati de 375 millions $ annoncé
Ambrosia, un fonds d’investissement des Émirats arabes unis, a signé un accord avec la société canadienne Allied Gold pour renforcer la production d’or au Mali, en se concentrant sur la modernisation de la mine de Sadiola. Cette collaboration, dans laquelle Ambrosia obtient 40 % de la mine en investissant 375 millions de dollars, vise à accroître la capacité de production et à développer les infrastructures nécessaires à l’exploitation. Le projet inclut la formation d’une coentreprise, avec Allied Gold et Ambrosia détenant chacun 50 % des parts sur les 80 % contrôlés par la société canadienne. Le gouvernement malien conserve une participation de 20 % dans l’exploitation du site. Le partenariat pourrait jouer un rôle dans la relance de la production aurifère au Mali, où la production industrielle d’or a diminué ces dernières années.
Niger : 14 millions de barils de pétrole exportés via le Bénin
Le Niger continue d’acheminer son pétrole brut vers les marchés internationaux grâce à l’oléoduc reliant Agadem, principal bassin pétrolier du pays, au port de Sèmè-Kpodji au Bénin. Ce pipeline mis en service en 2024 représente une avancée pour l’industrie pétrolière nigérienne, permettant une exportation directe sans dépendre des infrastructures d’autres nations. Malgré la fermeture des frontières terrestres entre le Niger et le Bénin, la production pétrolière ne faiblit pas : plus de 14 millions de barils ont été évacués à ce jour. L’exploitation est principalement assurée par la China National Petroleum Corporation (CNPC), qui détient la majorité des cargaisons, tandis que l’État nigérien conserve environ 3,5 millions de barils. Ce projet ambitionne d’augmenter progressivement la production nationale.
Uranium en Afrique : plus de parts pour les nationaux dans ce pays
La production d’uranium au Niger est un élément important de l’économie du pays, car il est l’un des principaux producteurs mondiaux de cette ressource. L’uranium, principalement utilisé pour la production d’énergie nucléaire, est extrait dans des mines situées dans le nord du Niger, particulièrement dans les régions d’Agadez et d’Arlit, où les gisements sont abondants. Le Niger cherche à accroître l’implication des acteurs nationaux dans l’exploitation de son uranium. Le 22 février, le Conseil des ministres a validé la conversion du permis de la Compagnie minière de recherche et d’exploitation (COMIREX SA), jusque-là limitée à une exploitation semi-mécanisée, en une autorisation pour une petite exploitation minière. Cette société, détenue à 60 % par des investisseurs nigériens et à 40 % par l’État, prévoit d’extraire 300 tonnes d’uranium métal par an sur cinq ans, avec une possibilité d’extension.
Transition énergétique en Afrique : ce pays mise sur l’hydrogène vert
Le développement de l’hydrogène vert représente une nouvelle opportunité économique pour plusieurs pays africains, notamment en réponse à la demande croissante en Europe. Le Nigeria, par l’intermédiaire d’une collaboration entre la société nigériane APPL Hydrogen Limited (AHL) et la filiale européenne du groupe chinois LONGi, s’apprête à franchir un pas décisif dans ce secteur. Un investissement de 7,6 milliards d’euros (environ 7,9 milliards USD) a été décidé pour établir une production d’hydrogène vert dans l’État d’Akwa Ibom. Le Nigeria cherche à diversifier ses sources d’énergie et à se positionner sur un marché stratégique, porté par les ambitions européennes. Ce partenariat pourrait renforcer la position du pays comme un acteur clé dans la région de l’Afrique de l’Ouest en matière d’énergies renouvelables.
Pétrole en Afrique : une compagnie américaine investit 60 millions USD dans ce pays
Face à un déclin de sa production pétrolière, la Guinée équatoriale s’engage résolument à revitaliser son secteur pétrolier pour faire face à une récession économique persistante. Le pays, qui connaît une réduction progressive de ses réserves en raison de la maturation des puits, voit dans l’exploration de nouveaux gisements une occasion clé de relancer son économie. À cet égard, le vice-président Teodoro Obiang Nguema Mangue a récemment révélé l’initiative du gouvernement visant à conclure un partenariat avec la société américaine Searcher pour des travaux de recherche de pétrole offshore. Le projet, évalué à 60 millions USD, consiste en une série d’études sismiques 2D et 3D sur des zones inexplorées de ses eaux territoriales. Ce programme s’inscrit dans une stratégie plus large du gouvernement pour augmenter la production d’hydrocarbures et attirer de nouveaux investissements dans ce secteur stratégique.
Afrique : Volkswagen va produire des tracteurs électriques pour l’agriculture dans ce pays
Le secteur agricole nigérian, représentant 22,7 % du PIB et employant environ 34 % de la population active, reste encore largement sous-mécanisé. Le pays a longtemps fait face à des défis concernant la modernisation de l’agriculture, un secteur essentiel pour son développement économique. En dépit de son importance, la mécanisation y reste insuffisante et les rendements agricoles demeurent faibles, en partie à cause de l’utilisation limitée d’équipements modernes. Dans ce contexte, le constructeur automobile allemand Volkswagen a annoncé son intention de fabriquer et de commercialiser des tracteurs électriques au Nigeria, une initiative qui pourrait transformer le paysage agricole. Ce projet a été révélé par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Tuggar, lors d’une réunion du G20, le 22 février dernier, où il a souligné l’importance de l’Allemagne en tant que partenaire du pays.
Afrique : cette entreprise canadienne veut produire plus d’or en 2026
Orezone Gold, une entreprise minière active au Burkina Faso, continue de renforcer ses ambitions dans l’exploitation de l’or. En 2024, la compagnie a respecté ses prévisions de production, atteignant 119 000 onces d’or. Les prix de l’or ont atteint des niveaux records, incitant Orezone à accélérer le développement de sa mine d’or Bomboré. Le projet d’agrandissement de la mine a pour objectif de porter la production à 185 000 onces d’ici 2026. Cependant, face aux opportunités de financement et aux prix élevés du métal jaune, la compagnie a décidé d’intensifier ses efforts pour doubler cette capacité et atteindre un objectif de 250 000 onces par an.
Crimes contre l'humanité : deux ex-présidents africains parmi les plus recherchés
Dix anciens hommes politiques mondiaux sont les plus recherchés pour leur implication présumée dans des crimes contre l’humanité, selon le rapport publié par Justice info. Parmi eux figurent Yahya Jammeh, ancien président de Gambie, Omar el-Béchir, ex-dirigeant du Soudan, François Bozizé, ancien président de la République centrafricaine, et Mengistu Haile Mariam, ex-dirigeant de l’Éthiopie. Ces dirigeants sont accusés de crimes graves pendant leurs mandats, incluant des assassinats, des disparitions forcées, des actes de torture et des massacres.
Afrique : l'Arabie saoudite renforce sa coopération économique avec ce pays
Au fil des années, le Nigéria et l’Arabie saoudite ont tissé des liens solides, avec une coopération croissante dans des domaines clés. En 2022, de nouveaux accords ont été conclus pour stimuler les échanges économiques et renforcer les relations commerciales. L’objectif est d’encourager le développement mutuel, en mettant un accent particulier sur la coopération dans le secteur bancaire et financier. La Banque centrale du Nigéria (CBN) joue un rôle central dans ces initiatives, en soutenant des projets visant à diversifier l’économie nigériane et à intensifier les échanges avec l’Arabie saoudite. Riyad, de son côté, perçoit cette alliance comme une occasion stratégique d’étendre son influence économique en Afrique de l’Ouest, notamment par le biais du commerce et des projets d’infrastructure.
CEDEAO: l'AES prête à négocier une entente
Réunis à Bamako les 22 et 23 février 2025, les ministres du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont défini une stratégie commune pour les futures discussions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette rencontre s’inscrit dans la volonté de ces pays, membres de la Confédération des États du Sahel (AES), de renforcer leur autonomie et d’assurer une meilleure coordination diplomatique et sécuritaire. Les discussions ont notamment porté sur les avancées en matière de défense et de sécurité, avec un accent sur la montée en puissance des Forces de défense et de sécurité communes. La coopération militaire renforcée a été saluée comme un facteur clé dans la lutte contre le terrorisme, tandis que les représentants des trois pays ont insisté sur la nécessité de préserver la stabilité régionale. En parallèle, une feuille de route a été validée pour structurer les futures négociations avec la CEDEAO, mettant l’accent sur une approche pragmatique et concertée afin de protéger les intérêts des populations concernées.
Voitures en Afrique : ce pays veut réduire l'importation, voici pourquoi
Le gouvernement nigérian a décidé de restreindre les importations de véhicules étrangers dans le but de dynamiser son secteur automobile local. Cette décision a été révélée par le ministre nigérian de l’Industrie lors de l’inauguration du Groupe de travail sur la révolution industrielle à Abuja. Selon lui, l’objectif est de renforcer l’économie du pays en cessant de soutenir la création d’emplois à l’étranger. L’idée est de prioriser la production nationale afin d’offrir davantage de possibilités d’emploi au sein du pays. Le ministre a exprimé sa volonté de voir des entreprises internationales comme Toyota investir davantage dans l’assemblage local, contribuant ainsi au développement de l’industrie automobile nigériane. Cette mesure a été adoptée pour réduire la dépendance du Nigeria aux produits étrangers et à favoriser la création d’emplois durables sur son territoire.
RDC : Tshisekedi augmente les primes des soldats en zones de combat
La République démocratique du Congo fait face à une crise sécuritaire persistante, exacerbée par des tensions régionales et des attaques de groupes armés. Conscient des difficultés rencontrées par les forces armées, le président Félix-Antoine Tshisekedi a ordonné, lors du conseil des ministres du 21 février, la mise en application immédiate de mesures visant à améliorer les conditions de vie des militaires. Il a insisté sur l’augmentation des soldes et des primes de combat, en particulier pour ceux déployés dans les zones opérationnelles. La protection du territoire et la stabilisation du pays reposent en grande partie sur l’engagement des forces armées congolaises, confrontées à des conditions de travail extrêmement pénibles. Le président a également rappelé l’urgence d’une reconnaissance effective des efforts consentis par les militaires, qui, au péril de leur vie, assurent la défense de la nation.
Relations AES-Cédéao : l’ONU préconise une entente diplomatique
L’Organisation des Nations Unies a récemment appelé à un dialogue entre l’Alliance des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Cette initiative intervient dans un contexte marqué par le retrait du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Cédéao, une décision prise en janvier 2024. Ces États dénoncent une organisation influencée par des intérêts étrangers et jugée inefficace face aux défis sécuritaires de la région. En réponse, la Cédéao a maintenu les droits fondamentaux des citoyens de ces pays, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Cette situation complexifie les relations entre les deux blocs et suscite des interrogations sur l’avenir de la coopération régionale.
M23 en RDC : le Rwanda rejette les accusations et les sanctions américaines
Le M23, un groupe rebelle actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a intensifié ses offensives à partir de 2022, reprenant plusieurs localités du pays. Cette résurgence des combats a conduit à des milliers de déplacés internes. La situation s’est rapidement dégradée, l’armée congolaise peinant à contenir les assauts répétés du M23. Ce groupe, reconnu pour ses tactiques militaires complexes, a mené de violentes attaques. Le soutien présumé de pays voisins comme le Rwanda et l’Ouganda au M23 a alimenté une dimension géopolitique complexe du conflit. Bien que ces pays aient systématiquement nié toute implication directe, des rapports de l’ONU et du gouvernement congolais suggèrent que le Rwanda a fourni des armes et du soutien logistique au groupe rebelle, alimentant les tensions régionales.
Niger : Tiani affirme son engagement pour une refondation de cinq ans
Le général Abdourahamane Tiani a réaffirmé son engagement à appliquer sans faillir les décisions issues des Assises nationales, qui prévoient une refondation politique sur une période de cinq ans. Devant les autorités du pays et les représentants de l’Alliance des États du Sahel (AES), il a qualifié cette initiative d’inédite et porteuse d’un espoir pour l’avenir du Niger. Ces Assises, qui ont réuni plus de 700 délégués pendant plusieurs jours, ont permis de définir une nouvelle charte destinée à encadrer la gouvernance nationale. Selon Tiani, ces travaux ont été menés en toute indépendance, avec un profond sens des responsabilités vis-à-vis du peuple et de l’histoire du pays. Les conclusions adoptées, bien qu’ouvertes à des ajustements futurs, posent les bases d’une restructuration institutionnelle. Parmi les mesures phares figure la dissolution des partis politiques, considérée comme une étape essentielle pour assainir le paysage politique et éviter les divisions internes.
Or en Afrique : hausse des revenus pour cette compagnie sud-africaine malgré une baisse de production
L’année 2024 a été marquée par une baisse de la production aurifère mondiale pour Gold Fields, mais ses performances au Ghana ont dépassé les attentes. L’entreprise sud-africaine, exploitant les mines de Tarkwa et Damang, visait une production de 665 000 onces d’or dans le pays. À la clôture de l’exercice, la production cumulée atteignait 671 800 onces, soit une baisse de 4,5 % par rapport à 2023. La mine de Tarkwa a produit 537 200 onces, en phase avec les prévisions, tandis que Damang a surpris avec 134 600 onces, dépassant largement l’objectif initial de 125 000 onces. Cette performance s’explique par une meilleure exploitation des ressources malgré une teneur en or en diminution. En parallèle, les activités de Gold Fields en Australie et en Amérique du Sud ont rencontré des difficultés, contribuant à une baisse globale de 10 % de la production annuelle de l’entreprise. Toutefois, la hausse des prix de l’or a permis à la société d’enregistrer des revenus records.
Afrique : ce pays devient le distributeur exclusif d’électricité du Congo
Le 13 février à Libreville, la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a signé un accord avec le ministre congolais de l’Énergie et de l’Hydraulique, Emile Ouosso. Cet accord attribue à Senelec l’exclusivité de la distribution de l’électricité en République du Congo pour une durée de dix ans. En plus d’assurer l’acheminement de l’énergie aux consommateurs, l’entreprise prendra en charge la gestion, l’entretien et l’amélioration des performances du réseau national, avec l’objectif d’optimiser la facturation et le suivi des abonnés.