Religion : Une ligne de démarcation serait-elle encore possible dans un Etat de Droit ?

Sans tomber pour autant dans le travers d’une certaine stigmatisation désobligeante, la question mérite d’être débattue avec rigueur. Car à force de réduire le discours religieux dans la seule sphère d’une liberté de croyances sans repères éthico-juridiques, ou dans la seule sphère d’une opinion permissive sur Dieu pourtant définitivement révélé en la Personne de Jésus-Christ, on tombe forcément dans l’absurde.

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L'impolitesse dans tous ses états

Impoli. Celui ou celle qui est ainsi traité n’est ni comblé de louanges, ni couvert de compliments. Il est plutôt mis à nu sous le fardeau d’une tare. Et l’on a assez de munitions pour le cribler de synonymes propres à la sale réputation qu’il s’est faite : grossier, goujat, malpoli, discourtois etc.

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Déguerpissements des populations : Modernité, Légalité et Légitimité

Le ministre Joseph Djogbénou, porte- parole du gouvernement et éminence grise du président TALON dont il est l’avocat personnel, énonce à propos des déguerpissements maintenant élargis à une interdiction générale d’utilisation des espaces publics « Nous le faisons parce que le Bénin, notamment nos grandes villes, ont vocation à être des villes modernes ».

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Pour une société de partage

Suivons-le. Suivons le Béninois et écoutons-le quand il parle de lui- même en toute sincérité, quand il se voit, sans faux-fuyant, dans le miroir de la vérité. Il vous dira qu’il a peur de ses frères et sœurs. Il vous confessera qu’il ne fait confiance à personne. Qu’il se méfie de tout, même de son ombre.

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Faut-il invoquer l’article 19 de la constitution pour désobéir à Talon et Toboula ?

Le ministre de la justice, Joseph Fifamin Djogbénou, jetant par-dessus bord ses prétentions de démocrate, a révélé le vrai visage du gouvernement de la rupture au travers de propos rapportés par la presse, édictant –sans recours à loi – une interdiction générale d’usage des espaces publics pour des manifestations à caractère religieux.

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La viande de trop qui gâte la sauce

Répétons-le pour que nul n’en ignore : l’opération de libération de l’espace public, initiée depuis peu dans les principales agglomérations de notre pays, est bien venue. La pagaille, le désordre, l’indiscipline, l’anarchie ne rendent pas un peuple fort. Ils n’assurent pas non plus à celui-ci les moyens de se construire un avenir sain.

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Le précédent Yaya Jammeh

Yaya Jammeh, le fantasque dictateur gambien aux petits pieds, (au propre et figuré) a fini par jeter l’éponge en prenant la route d’un exil doré en Guinée équatoriale. Une issue somme toute imprévisible au regard des derniers développements de l’actualité de ce petit pays totalement enclavé dans le Sénégal.

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Président Bulldozer et Dictature de classe de l’Etat haut bourgeois

Restaurer « l’autorité de l’Etat »  est un discours qu’on entend beaucoup au Bénin ces temps-ci. Au nom de cette restauration de l’Etat, un président Bulldozer et son préfet Toboula Valjean, commis aux basses œuvres, met en branle une véritable entreprise de destruction de pans entiers de la ville au prétexte de l’embellir.

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Mandats de Barack Obama : Ce siècle n’avait que huit ans…

Il est des personnalités qui inscrivent indéfiniment leur pas dans le marbre de l’histoire de l’humanité. Ce sont souvent des chevaliers blancs qui peuvent être perçus, à raison, comme des êtres extraordinaires qui surgissent pour voler au secours de l’humanité en péril, ou d’une partie de l’humanité en proie à des maux.

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Affaire Banamè: Pourquoi le Gouvernement doit faire respecter l’Etat de droit

De violentes bagarres ont eu lieu le week-end dernier à Djimè-Abomey, entre les adeptes de Parfaite de Banamè, qui se fait appeler « Dieu » et les populations. Le bilan de cette énième bagarre entre affidés et non adeptes de la très curieuse sainte église de Banamè fait état perte en vies humaines, de blessés graves, de motos et véhicules brûlés, d’hommes femmes et enfants encore hospitalisés.

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Promotion “Victoire”, déjà 40 ans !

Le 16 janvier prochain marquera le quarantième anniversaire de l’agression mercenaire, et aussi de cette aventure très particulière vécue par la troisième promotion des assujettis au SCPIM, baptisée «Promotion Victoire» sur l’agression de l’«armée impérialiste ». Pour commémorer ce moment marquant de leur vie, les membres de la Promotion Victoire se retrouveront, le lundi 16 janvier 2017, au cours de différentes manifestations.

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L’Afrique, le débat sur le CFA : une histoire entre uchronie et utopie

Les préoccupations intellectuelles du livre, intitulé « Pour une histoire des possibles. Analyses contrefactuelles et futurs non advenus », ne concernent pas uniquement le continent africain. Ses auteurs, Quentin Deluermoz et Pierre Singaravélou, y rassemblent des analyses et des réflexions sur des faits passés et posent comme prémisse du raisonnement contrefactuel le fait que l’histoire est susceptible d’être lue de façon non linéaire.

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Comment en finir avec le dictateur Yaya Jammeh!

Dictateur et fier de l’être, Yaya Jammeh aura été jusqu’au bout,  fidèle à sa réputation de roi Ubu, fantasque, grossier, arrogant,  imprévisible et insaisissable .Deux revirements spectaculaires  en moins de huit jours, avec à la clé, ce sentiment indéfinissable  qui fait froid dans le dos  qu’avec lui, tout est encore possible et le pire reste à venir.

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Voici comment l'habit fait le moine

L’habit fait bel et bien le moine. En tout cas, le moine en a   besoin pour être reconnu et pour être accepté tel en son abbaye. Notre indignation est totale face aux haillons que nous faisons porter à certaines de nos institutions. Des institutions à tout le moins respectables. D’où un décalage incompréhensible entre le contenant et le contenu. D’où un déphasage criard entre l’état de l’enveloppe et la qualité du message porté.

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GBÊHANZIN: 110 ans après sa mort, Le héros insaisissable ...

De son petit nom AHOKPONOU, il est né en 1838 du Roi GLÈLÈ et de Nan  ZÈVOTON, Nan DJÈTINSA. Il devient VIDAXO ou prince héritier en 1875  sous le nom de Kondo. Il succède à son père le 1er janvier 1890 sous le  nom fort de GBÊHANZIN, tiré de la phrase sacramentelle: « Gbè hin azin aïdjrè », c’est-à-dire « le monde tient l’œuf que la terre désire ».

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