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Journal du 14 Août 2023 (pour abonnés)
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Création d’une Haute Direction à l'UP le renouveau: une métamorphose intrigante
En dépit de son statut de première force politique du Bénin, le parti Union Progressiste le Renouveau(UP-Le Renouveau) ne semble pas pour autant se satisfaire de sa force. Les dirigeants du parti pensent toujours au petit gris-gris pour affronter les défis de demain. Dernier exemple en date, la création d’une Haute Direction qui apparaît comme un organe aux objectifs flous.
L’Union Progressiste le Renouveau se métamorphose. Au cours de la dernière session du Bureau politique du parti tenu samedi 12 août à Cotonou, l’architecture organique du parti a été profondément modifiée. Près d’une dizaine d’articles des Statuts du parti ont été modifiés dans le but, dit-on, d’insuffler une nouvelle dynamique au parti Politique du parti. La Haute Direction est le nouvel organe créé à côté de la Direction Exécutive et du Bureau Politique qui sera composé désormais de 300 personnes. Ils sont au total neuf qui composent ce nouvel organe. Le président Djogbénou lui-même y figure.
Journal du 11 Août 2023 (pour abonnés)
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Journal du 09 Août 2023 (pour abonnés)
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Crise au Niger: Tinubu "préfère" désormais la diplomatie
Le président du Nigeria et leader de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Bola Tinubu, s’est exprimé sur la crise au Niger, affirmant que la voie diplomatique était la meilleure option pour résoudre la situation tendue dans le pays. Cette déclaration intervient à la suite de l’expiration de l’ultimatum posé par la Cedeao aux putschistes nigériens. Selon le porte-parole de Tinubu, Ajuri Ngelale, le président nigérian et ses pairs de la CEDEAO préfèrent « une résolution obtenue par des moyens diplomatiques, par des moyens pacifiques, plutôt que tout autre », a ajouté le porte-parole.
Crise au Niger : l’option imprudente du Bénin
Depuis le 26 juillet, le Niger est sous les feux de la rampe avec le coup d’Etat qui a renversé le président Bazoum. Le Bénin voisin a été très présent dans la résolution de cette crise par la personne de son président Patrice Talon. Seulement, les déclarations faites et les postures affichées compromettent un peu les bonnes relations entre le Bénin et le Niger. Hier dimanche 06 juin a pris fin l’ultimatum donné aux putschistes du Niger par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de rétablir l’ordre constitutionnel et le président déchu Mohamed Bazoum. On se rappelle très bien, les premières menaces contre la junte étaient parties du président Patrice Talon le 27 juillet à la sortie d’une audience avec son homologue nigérian et président en exercice de la CEDEAO Bola Ahmed Tinubu.
On se rappelle très bien. Le président de la république affirmait sans barguigner que la CEDEAO ferait tout pour rétablir Bazoum au pouvoir même s’il faut faire recours à une option militaire. Désigné par le président Tinubu pour porter le message aux militaires putschistes, Patrice Talon n’a jamais pu se rendre à Niamey. A deux reprises, il aurait essuyé un refus d’atterrissage pour son avion par les nouveaux hommes forts de Niamey. Du début de cette crise jusqu’à maintenant, le Bénin s’est affiché comme le bon élève d’une CEDEAO, pourtant affaiblie, en restant solidaire des décisions prises. Aussi a-t-il fermé sa frontière avec le Niger le 30 juillet en respect de la décision de la CEDEAO d’appliquer des sanctions économiques contre ce pays. Après la fin de l’ultimatum intervenu hier, on se demande bien si le Bénin fera le pas risqué d’engager ses troupes au nord pour combattre le Niger.
Impasse
Les différents actes ont vite fait de ranger le Bénin dans la catégorie des « pays soutenant l’impérialisme occidental» ou pour d’autres encore une « posture irréaliste » contre un pays voisin. Mais le choix de l’option militaire pour faire rétablir l’ordre constitutionnel apparaît aux yeux de beaucoup comme une option hasardeuse, imprudente et risquée qui va déstabiliser davantage cette région déjà infestée d’organisations terroristes. Le Bénin quant à lui doit s’en mordre les doigts après avoir accumulé des erreurs dès le début de ce conflit. Bien que soutenant les décisions prises à Abuja, le gouvernement béninois pourrait nuancer son engagement comme le fait le Togo.
Journal du 07 Août 2023 (pour abonnés)
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Crise Niger - CEDEAO: Fin de l'ultimatum, et après ?
L’ultimatum donné par la Cedeao aux putschistes ayant pris le pouvoir, pour rétablir le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum vient d’expirer ce lundi 07 août. Les deux camps affûtent les armes. Les populations du Niger et de la sous région ne suivent pas le mouvement va-t-en-guerre. Et le monde entier retient son souffle. La sous région ouest africaine est sous haute tension. Le délai octroyé à l’homme fort du Niger, le président auto-proclamé du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) Abdourahamane Tchiani pour libérer le président élu Mohamed Bazoum et lui permettre de reprendre les rênes du pouvoir a expiré il y a quelques heures.
Le Niger a depuis quelques heures fermé son espace aérien « face à la menace d’intervention qui se précise à partir des pays voisins« . Chacun se demande si la menace des dirigeants de la Cedeao de recourir à la force après ce délai sera mise à exécution. Au stade actuel, personne ne peut savoir ce qui va se passer dans les prochains jours. On imagine que dans les coulisses, les tractations vont bon train avec les putschistes pour une sortie de crise. Entre les chefs d’État de la Cedeao aussi. Pendant ces dernières heures, le téléphone n’a certainement pas cessé de sonner dans toutes les chancelleries françaises et américaines également.
Journal du 04 Août 2023 (pour abonnés)
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Crise au Niger: la Cedeao au pied du mur
Le compte à rebours a commencé. Plus que deux jours, soit le dimanche 06 août à minuit, avant la fin de l’ultimatum lancé aux putschistes nigériens pour se plier aux injonctions des dirigeants de la Cedeao. Passer ce délai et si l’ordre constitutionnel n’est pas établi, les dirigeants de la Cedeao n’ont plus d’échappatoire : intervenir militairement ou perdre la face et se décrébiliser définitivement.
Les dirigeants de la Cedeao réunis en urgence le dimanche 30 juillet dernier à Abuja, se sont-ils pris les pieds dans le tapis, en donnant un ultimatum de seulement sept jours, pour remettre les pleins pouvoirs au président nigérien Mohamed Bazoum renversé par le chef de sa propre garde rapprochée ? Ne sont-ils pas allés trop vite en besogne ? Ce jour-là, lorsque le nouveau champion de la lutte anti coup d’État, le président nigérian fraîchement élu Bola Tinubu bombait le torse et tapait sur la poitrine, jurant de rétablir le président Bazoum dans ses fonctions, avait-il pris toute la mesure et la portée d’une telle décision?
Que va t-il se passer si à partir du lundi prochain, les putschistes refusent de se plier aux injonctions de la Cedeao ? Les négociations entamées donneront-elles une chance à la paix ? La guerre sera-t-elle déclenchée ou bien l’ultimatum sera-t-il prolongé ? En tout cas, le monde entier retient son souffle. Les populations du Niger et de la sous région sont quand à elles, dans l’expectative. Au même moment, les bruits de bottes se précisent. Des deux côtés, on se prépare à la guerre. Depuis le mercredi dernier, les chefs d’état-major des armées de la Cedeao exceptés ceux du Niger, Mali, Burkina et la Guinée sont en conclave à Abuja pour peaufiner les stratégies d’attaque contre l’armée nigérienne. Ils attendent le mot d’ordre des politiques pour déclencher les hostilités.
Dans ce sens-lá, le Sénégal par la voix de son ministre des Affaires étrangères Aĩssatou Tall Sall se dit prêt à participer à une éventuelle intervention militaire au Niger, si la Cedeao décide d’y avoir recours. En même temps, les chancelleries occidentales commencent à évacuer leurs ressortissants du Niger et rappeler leurs personnels non essentiels. De l’autre côté, le Niger ne démord pas. Le chef auto-proclamé de la junte réunie au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), le général Abdouràhamane Tchiani se dit déterminé et affirme que son régime ne cédera pas aux menaces et pressions y compris militaires. Il a également le soutien d’une large part de la population.
Fête de l’indépendance au Bénin : les absences remarquées de Soglo et Yayi
Les festivités marquant la fête nationale du 1er août 2023 se sont tenues hier sur la place de l’amazone à Cotonou. Les manifestations ont connu un franc succès avec la présence du président du Nigéria Bola Tinubu. Mais les anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo ont brillé par leurs absences. Le Bénin a commémoré le soixante troisième anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale. Tout s’est bien passé avec un défilé militaire bien achalandé qu’ont suivi avec beaucoup d’attention les présidents Bola Tinubu et Patrice Talon. Le président du Nigéria Bola Tinubu élu en Mai est l’invité de marque du Bénin. Accompagné de plusieurs gouverneurs et de l’homme d’affaires Aliko Dangote, le président Tinubu a honoré les manifestations par sa présence.
Journal du 02 Août 2023 (pour abonnés)
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Coup d’Etat au Niger: Que vaut l’ultimatum de la Cedeao ?
Réunis hier dimanche à Abuja en « sommet spécial », les dirigeants de la Cedeao tentent de mettre la pression sur la junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger. Ils envisagent recourir à la force si dans un délai d’une semaine, le président nigérien déchu Mohammed Bazoum n’est pas rétabli dans ses prérogatives. Faisant ainsi courir pour ce pays et toute la sous-région, un bain de sang inutile et une transposition sur la terre africaine, la confrontation entre le bloc occidental et celui de la Russie. Outre la menace du défunt et ancien président de la Commission de la CEDEAO, le Béninois Marcel de Souza en décembre 2016, de faire usage de la force en Gambie, si l’ancien président de ce pays Yaya Jammeh ne quittait pas le pouvoir, c’est la première fois que les dirigeants de l’organisation sous régionale de l’Afrique de l’ouest menacent ouvertement et directement un de ses membres d’une confrontation militaire.
En effet, le sommet extraordinaire de la Cedeao qui s’est tenu hier dimanche 30 juillet s’est achevé par un ultimatum d’une semaine donnée à la junte militaire pour réinvestir dans ses fonctions, le président démocratiquement élu il y a deux ans maintenant Mohammed Bazoum et déposé il y quelques jours. Dans son communiqué final, la Cedeao indique, en dehors des sanctions économiques et financières prises contre le pays et l’exigence d’une « libération immédiate et sans condition du président Mohammed Bazoum, que « toutes les options sont envisagées », y compris une intervention militaire, si celui-ci n’est pas rétabli dans ses fonctions passé ce délai. Quant à la junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tchiani, elle n’a pas attendu la fin de ce sommet extraordinaire pour réagir. Dans un communiqué publié la veille, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) a mis en garde contre toute tentative d’intervention militaire. Selon la junte au pouvoir, l’objectif de la rencontre d’Abuja est de « valider un plan d’agression contre le Niger à travers une intervention militaire imminente en collaboration avec les pays africains non membres de l’organisation ainsi que des pays occidentaux ». Et le porte-parole de la junte d’ajouter avec fermeté : « nous rappelons une fois de plus à la Cedeao ou tout autre aventurier, notre ferme détermination à défendre notre patrie ». Comme on peut donc le constater, le ton monte dans les deux camps. D’un côté, une armée régulière nigérienne aguerrie par plusieurs années de lutte contre le terrorisme et de l’autre, une armée de la Cedeao qui n’existe pas. Ou plutôt, elle n’existe que de nom.
Ecomog en lambeau et pas d’alternative
C’est en 1990, au moment de la guerre civile au Liberia, qu’est créée l’Ecomog en Français, Brigade de surveillance du cessez-le-feu de la Cedeao, la force armée de la Cedeao. Une force qui avait pour objectifs de superviser le cessez-le-feu, le maintien de la paix à l’instar des Casques bleus des Nations-Unies, le déploiement préventif dans des zones de conflits ou encore le désarmement des forces armées non régulières.
Journal du 31 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Journal du 28 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Niger: mission compliquée pour le président Talon
Le Niger, pays d’Afrique de l’Ouest, fait face à une situation politique tendue alors que des militaires des Forces de défense de sécurité (FDS) ont annoncé leur intention de mettre « fin au régime » du président Mohamed Bazoum. Ce dernier est actuellement séquestré par des membres de la garde présidentielle depuis plus de 24 heures. Le coup de théâtre a pris une tournure inattendue lorsque le chef d’état-major des armées du Niger a déclaré, via son compte Twitter, « souscrire à la déclaration » des putschistes, qui avait été lue la veille à la télévision nationale.
Cette prise de position de haut rang au sein de l’armée soulève de nombreuses questions quant aux raisons qui ont conduit à un tel soutien à l’égard des putschistes. Le communiqué, signé par le général Abdou Sidikou Issa, avance comme justification à cette décision la volonté d' »éviter une confrontation meurtrière« . Cependant, la présidence du Niger n’a pas encore réagi à ce soutien surprenant, laissant planer le doute quant à l’attitude qu’elle adoptera face à cette crise politique en cours.
Journal du 26 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Coopération Bénin – Nigéria : la hache de guerre est-elle définitivement enterrée?
Le Bénin et le Nigéria ont-ils définitivement tourné les pages sombres de leurs relations? Tendues au cours des quatre dernières années, les relations entre le Bénin et le Nigéria se révèlent sous un autre jour avec l’arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, candidat soutenu par l’ancien président Muhammadu Buhari lors de la dernière présidentielle au Nigéria. Au regard des premières actions de la nouvelle administration nigériane, Bola Tinubu semble se démarquer de la position de son prédécesseur et affiche une certaine volonté de normaliser les relations.
Des années durant, les relations entre le Bénin et le Nigéria ont été marquées par des tensions persistantes, exacerbées par la fermeture abrupte des frontières en août 2019. Cette mesure unilatérale prise par le président d’alors, Muhammadu Buhari, a entraîné des conséquences pour les deux pays. Le Bénin a payé le prix fort de cette mesure. Officiellement, les raisons avancées étaient d’ordre sécuritaire et visaient à lutter contre la contrebande et à protéger le marché. La fermeture initialement prévue pour une durée de 28 jours, s’est étendue sur plusieurs mois, causant des perturbations dans le passage des marchandises et des personnes entre les deux pays voisins et une crise économique touchant de nombreux secteurs informels.
Cependant, un changement significatif dans les relations s’est fait sentir avec l’arrivée au pouvoir de Bola Tinubu, successeur de Muhammadu Buhari. Quelques semaines après son investiture, Bola Tinubu a ordonné la réouverture complète du poste frontalier de Sèmè aux importations de véhicules et d’autres types de marchandises en provenance du Bénin ou d’autres Etats d’Afrique de l’Ouest. De plus, les présidents des deux nations se sont rencontrés à plusieurs reprises, témoignant d’un effort pour réchauffer les relations entre les deux pays. Des images de ces rencontres ont mis en évidence une certaine complicité entre les deux dirigeants, montrant une volonté commune de renforcer la coopération. Dans la foulée, le milliardaire nigérian Aliko Dangote a rendu visite au président Talon.
Journal du 24 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Appel à la grâce présidentielle pour Aïvo, Madougou: Me Robert Dossou sera t-il entendu ?
Au cours de sa dernière sortie médiatique hier dimanche, Me Robert Dossou s’est invité dans le dossier très délicat des « détenus politiques« . Pour le paraphraser, il « quémande » la grâce du président Patrice Talon en faveur des prisonniers politiques Joël Aïvo, Réckya Madougou et consorts. Avant lui, plusieurs hautes personnalités béninoises ont déjà fait la même démarche. Des voix éminentes se sont élevées pour plaider en faveur de cette grâce présidentielle.
Les anciens présidents de la République du Bénin, Nicephore Soglo et Boni Yayi notamment. Jusque-là, il n’y a eu aucun résultat. Alors, cette énième démarche de Me Robert Dossou soulève une question cruciale : le président Talon sera-t-il, cette fois-ci à l’écoute de ces appels ? En effet, l’intervention de Me Dossou vient comme pour renforcer cette demande pressante de tous ceux qui se sont penchés sur le dossier.
Journal du 21 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Mali, Burkina et Guinée: Patrice Talon, le joker panafricaniste de la CEDEAO ?
La crise politique qui traverse l’Afrique de l’Ouest, avec des situations tendues au Mali, au Burkina Faso et en Guinée, a amené la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à choisir un nouveau médiateur après l’échec des pressions et de ce que ces pays considèrent comme de l’intimidation. Patrice Talon, président du Bénin et adepte d’un discours d’autodétermination que certains qualifient à tort ou à raison de panafricaniste, a été désigné pour cette mission délicate.
Le choix de Talon s’est imposé pour plusieurs raisons, dont une est de prévenir un renforcement des tensions entre les régimes militaires en place et des figures influentes de la CEDEAO, telles que Alassane Ouattara, Macky Sall ou encore Nana Akufo Addo.
Pour certains observateurs et certains internautes, Patrice Talon est le seul démocratiquement élu proche idéologique des régimes militaires en place. Il faut dire que son discours sur LCI, notamment sa position envers Wagner avait séduit bon nombre d’internautes. Ses discours reflètent un esprit d’indépendance vis-à-vis des influences extérieures, notamment occidentales, et notamment de la France. Même s’il n’adopte pas une position radicale, il semble avoir bonne presse dans certains milieux. Pour preuve, il fait partie des rares présidents reçus par Ibrahim Traoré du Burkina Faso. Cette position lui confère une certaine immunité contre les critiques que ces régimes ont adressées à la CEDEAO, souvent perçue comme une entité lourde et alignée sur les positions françaises.
Le 16 février 2023, une étape significative s’est produite lorsque Patrice Talon s’est rendu à Ouagadougou pour discuter avec le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré. Cette visite a permis de renforcer les liens entre les deux pays, mais aussi d’apporter une réponse aux défis posés par les récents bouleversements politiques qui ont conduit à la suspension des principaux acteurs politiques de Ouagadougou, Bamako et Conakry par la CEDEAO.
L’échec des poids lourds de la CEDEAO, Talon peut-il réussir ? Pas si sûr!
Au sein de la CEDEAO, on ne peut que constater l’échec cuisant des politiques adoptées par les poids lourds de la région envers les nouveaux leaders militaires. Rejetés en bloc, ces derniers n’ont pas pu faire fléchir les pouvoirs militaires avec leurs sanctions.
Bien au contraire ils ont réussi à faire détester encore plus l’institution que représente la CEDEAO. Ces présidents ne s’attendaient pas à un tel soutien massif des populations envers les autorités du Mali et n’ont eu d’autre choix que de retirer des sanctions qui mettaient également à mal certains pays comme le Sénégal.
Journal du 19 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Journal du 17 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Journal du 14 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Amnesty International épingle 19 pays d'Afrique
Il est autant difficile de lutter contre la corruption que d’être un combattant qui en dénoncent les cas. À l’occasion de la journée africaine de lutte contre la corruption ce mardi, Amnesty International publie un rapport sur la situation dans 19 pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale. Dans ces pays, les défenseurs des droits humains qui y combattent la corruption risquent arrestations, harcèlement, placements en détention, lourdes amendes. Certains risquent même la mort. Dans ce rapport, Amnesty s’est intéressé à 31 de ces personnes actuellement menacées.
Selon Liliane Mouan, conseillère sur la corruption et les droits humains à Amnesty International à Dakar. En dépit du fait que la majorité des Etats membres de l’Union Africaine aient ratifié la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, la corruption perdure avec la même intensité en Afrique et prospère dans un climat de restrictions draconiennes des droits humains et de l’espace civique, qui limite la capacité des défenseurs des droits humains à demander des comptes à des acteurs puissants au sujet de la corruption.
« On ne peut pas dire qu’il y ait un pays spécifique où la situation est la plus alarmante. Ce que nous avons constaté, c’est que dans ces pays, les autorités ont adopté des lois répressives pour restreindre l’exercice des droits fondamentaux et utiliser certaines lois existantes pour faire taire les voix critiques, y compris les lanceurs et lanceuses d’alerte, qui jouent un rôle crucial en signalant ces agissements. Parallèlement, les défenseurs des droits humains qui essaient de combattre la corruption sont confrontés à un manque de lois permettant de les protéger, à des institutions judiciaires biaisées et à une culture d’impunité qui laisse justement les pratiques malhonnêtes et les abus de pouvoir impunis », précise Liliane Mouan sur RFI.
Journal du 12 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Pouvoir de la rupture: l’exclusion, le mal qui a détruit le Bénin
En février 1990, le Bénin a choisi la voie de la démocratie pluraliste, des droits de l’homme et de la liberté. Mais des années après, le pouvoir de la rupture a sonné le glas de notre système politique. Les exclusions politiques, sociales, économiques ont déstabilisé notre pays, sa paix légendaire, son vivre-ensemble et son tissu économique. Pour y remédier, la paix, la réconciliation, le pardon et la foi en Dieu demeurent les seules solutions. Le parti Les Démocrates est porteur d’un tel projet d’espoir.
Des souvenirs de la conférence nationale des forces vives de la nation de Février 1990, deux phrases fortes parmi tant d’autres, continuent de résonner dans les oreilles des Béninois d’aujourd’hui. La première émane de Monseigneur Isidore de Souza, président du présidium de ses assises qui affirme : « Plaise au ciel, qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse, qu’aucun bain de sang ne nous éclabousse et ne nous emporte dans ses flots ». Prédiction et avertissement d’un prélat guidé sûrement par le Saint Esprit cette phrase avait réussi à refroidir les ardeurs, dissuader les élans pyromanes et ramener la paix. Puis à la clôture de cette conférence, le Professeur Albert Tévoédjrè, lui aussi visionnaire, avait, pour conclure son rapport mémorable de clôture, affirmé : « au travail chers amis, nous avons vaincu la fatalité ».
De ses deux déclarations fortes, une même constance : la recherche de la paix et surtout la conviction fortement exprimée de l’érudit d’Adjati qu’on avait conjuré la fatalité. Mais ce fut une illusion puisque vingt six ans après les effluves de la « dictature, de l’injustice, de la corruption, du népotisme, de la confiscation du pouvoir et du pouvoir personnel », tels que dénoncées dans le préambule de la constitution du 11 décembre 1990 semblent revenir au galop. Depuis 2016, le pouvoir de la rupture, en dépit de la promesse de ne pas faire la chasse aux sorcières, a semblé engager une vaste exclusion.
La première opération lancée quelques mois après l’installation du pouvoir de la rupture est la répression des voix politiques discordantes. L’arrestation de Sébastien Ajavon a inauguré cette saison. Progressivement, la peur s’est installée. Cette dernière a engendré une apathie, une fuite de responsabilité des forces vives de la nation, l’immobilisme et silence d’une classe politique soumise à des pressions et contrainte à un silence coupable.
Communications électroniques au Bénin: un secteur qui ne connaît pas la crise
(343,489 milliards de chiffres d’affaires, 6 811 527 de consommateurs, MTN 67,5% de part de marché) Chiffres d’affaire en hausse, accroissement sans cesse du nombre d’utilisateurs, investissements en nette évolution….le secteur des communications présente une embellie remarquable. En dépit de la morosité économique mondiale engendrée par le covid, la guerre russo-ukrainienne et l’inflation galopante, les communications électroniques font dépenser plus les Béninois.
Les communications électroniques constituent un secteur d’avenir. En dépit de la récession que connaissent tous les secteurs dans le monde depuis ces deux dernières, celui des communications électroniques semblent bien se porter et les chiffres en disent long sur la bonne santé de cette filière. Selon le rapport d’activités 2022 de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques(ARCEP), les chiffres présentent une augmentation de 18,2% par rapport à l’année 2021. « Le marché des communications électroniques affiche au 31 décembre 2022, un chiffre d’affaires estimé à 343,489 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 18,2% par rapport à 2021 », précise le rapport à la page 51.
Journal du 07 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Journal du 05 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Justice au Bénin: la CRIET et les doutes sur son indépendance
Dans un entretien accordé à un média de la place, le Procureur de la Criet Mario Mètonou a battu en brèche, les récriminations de ses concitoyens selon lesquelles « sa » juridiction est un instrument de répression. Pour donner le change, il soutient mordicus que la Criet est « totalement indépendante ». Une déclaration qui est à l’opposée de celle de l’ex-juge de la Criet Essowé Batamoussi.
Que dirons les « détenus politiques » notamment l’ancienne ministre Réckya Madougou, le Professeur Joël Aïvo, les exilés Sébastien Ajavon, Komi Kounché et consorts, si ils ont suivi avec attention, les mêmes déclarations du « Procureur très spécial », Super Mario, comme aiment l’appeler ses compatriotes ? Ceux-ci ne seront certainement pas surpris. Ils ont déjà été « victimes » de « l’indépendance » et de la rigueur de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme.
Condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement pour des faits qu’ils n’ont jamais reconnus, certains de leurs avocats ont dû abandonner leurs clients en plein procès pour dénoncer ce qu’ils ont appelé « une parodie de justice ». C’est pour cela que les déclarations du Procureur Mètonou doivent interpeller tout Béninois. En effet, lors de cet entretien à Bip Radio il déclarait : « il n’y a pas eu depuis que je suis là, une seule procédure, une seule poursuite que j’ai voulu engager et j’ai été retenu par un bras politique. Il n’y en a pas une seule ». Et le Procureur spécial d’ajouter que sa juridiction est « totalement indépendante ».
Sauf que ces déclarations sont en totale contradiction avec celles de l’ancien juge à la Criet et actuellement réfugié en France, Essowé Batamoussi. Dans un entretien diffusé par Rfi en avril 2021, il a justifié sa fuite du pays par le fait qu’il ne pouvait pas exercer sa tâche de manière indépendante en raison des pressions politiques. « Toutes les décisions que nous avons été amené à prendre l’ont été sous la pression, y compris celle qui a vu le placement de madame Réckya Madougou en détention (….) Dans ce dossier, nous avons été sollicité par la Chancellerie car, le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention», avait-il déclaré.
Journal du 03 Juillet 2023 (pour abonnés)
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Lutte contre la corruption au Bénin : le système prend l’eau de partout
Le Bénin connaît depuis quelques jours une augmentation des scandales de corruption. Sociétés d’Etat, agences, ministères et même la présidence de la République sont ébranlés chacun par des dossiers rocambolesques. Les cas révélés par la presse et qui pourraient ne pas être les seuls amène plusieurs personnes à penser à l’inefficacité du dispositif mis en place par le gouvernement.
La corruption a vraiment la peau dure au Bénin. Telle l’hydre de Lerne, elle sort toujours une tête lorsqu’on essaie d’en couper une. Aucune batterie d’actions n’a été assez efficace pour éradiquer le fléau. Depuis 1990, tous les gouvernements qui se sont succédés au pouvoir ont essayé vaille que vaille de lutter contre la corruption. Installé depuis Avril 2016, le pouvoir de la rupture a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Le chef de l’Etat a prôné dès sa prise de pouvoir une société de vertu et une gestion rigoureuse des finances publiques.
Pour joindre l’acte à la parole, il met en place un dispositif rigoureux de répression des actes de prévarication en créant une cour spéciale dédiée à cette lutte. Il s’agit de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du terrorisme(CRIET). Depuis sa création, cette cour a connu des centaines de dossiers et sanctionné des personnes impliquées. Bien que les peines de prison soient très lourdes et suffisamment dissuasives, elles n’ont pas réussi à arrêter les nombreux cas de malversation qui essaiment le pays. La preuve, depuis plusieurs semaines, les cas de malversations sortent de terre comme des champignons.
Réchauffement des relations bénino-nigérianes: l’ombre du milliardaire Dangoté
Un nouveau vent souffle entre le Bénin et le Nigéria, avec la rencontre des présidents Patrice Talon et Bola Tinubu le vendredi dernier à Paris après plusieurs années de froid. Accusé d’être le principal acteur du clash entre les deux pays, le milliardaire nigérian Aliko Dangoté, aura finalement réussi à jouer en douce, le rôle d’entremetteur pour cette réconciliation. Embrassade, accolade, sourire et regards complices entre le président Patrice Talon et le nouvel homme fort du Nigéria Bola Tinubu. C’est l’image diplomatique forte que les deux hommes ont offert aux photographes et cameramen le vendredi 23 juin dernier en marge du sommet pour un nouveau pacte financier tenu à Paris. Au cours d’un long tête-à tête, les deux chefs d’Etat ont eu des gestes d’affection affichant ce que les Américains appellent une « bromance » (amitié forte). Ils semblent sincères comme larrons en foire.
A l’issue de l’entretien, le président Tinubu déclare : les relations du Nigéria avec le Bénin sont « comme celle de jumeaux siamois, unis par les hanches et soutenus par d’autres pays ». Talon répond : « tout ce qui est interdit au Nigéria sera également interdit au Bénin ». Les dés viennent ainsi d’être jetés pour le retour à la normale des relations entre le Bénin et le Nigéria. Mais, personne ne peut oublier les quatre dernières années de relations glaciales et exécrables entre les deux pays caractérisées par la fermeture unilatérale des frontières terrestres le 20 août 2019 décrétée par le président nigérian sortant Muhammadu Buhari et d’une passe d’arme à fleurets mouchetés. Cet embargo avait été annoncé pour durer 28 jours. Finalement il durera 16 mois. L’impact sera énorme des deux côtés de la frontière. Arrêt du trafic routier, interdiction du passage des camions de marchandises et des personnes. Cambistes et déclarants en douanes au chômage. Blocage de l’économie informelle qui alimentait des millions de personnes. Officiellement, Abuja a évoqué des raisons sécuritaires et la contrebande de certains produits notamment le riz, les tissus wax, la friperie et la protection de son marché, pour justifier la fermeture de ses frontières terrestres. Aliko Dangoté sera désigné, comme celui par qui le malheur de millions de Béninois et Nigérians qui vivent du commerce transfrontalier a commencé.
Journal du 30 Juin 2023 (pour abonnés)
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Nouvelle ère dans les relations Bénin - Nigéria: Soumission ou réciprocité?
Conflictuelles et tendues pendant l’ère Buhari, les relations entre le Bénin et le Nigéria donnent des signaux d’apaisement avec l’arrivée de Bola Tinubu à Aso Rock. Le président Talon qui en rêvait depuis des lustres se montre « très docile » et très « souple » afin de maintenir de bonnes relations avec le nouvel homme fort d’Abuja.
« Nous sommes prêts à travailler avec vous pour mettre en œuvre des politiques qui protégeront nos économies aux entrées terrestres et maritimes.Tout ce qui est interdit au Nigéria sera également interdit au Bénin ». Cette déclaration du président Patrice Talon après l’audience avec son homologue nigérian à Paris il y a quelques jours sonne comme la nouvelle ligne directrice de la coopération benino-nigériane. Les images affichent deux chefs d’Etat assez complices, s’embrassant avec beaucoup de chaleur et s’affichant sur une photo les mains dans les mains. Longtemps restée en hibernation avec la fermeture des frontières terrestres entre les deux pays, cette coopération trouve une bonne occasion de renaissance avec la réouverture de ces frontières quelques jours après l’arrivée du président Bola Ahmed Tinubu. Pour maintenir cette bonne nouvelle et cette main tendue du nouveau président du Nigéria, le chef de l’Etat béninois entend jouer sa partition.
Et comment ? Depuis la proclamation des résultats de l’élection du président Tinubu, Patrice Talon a multiplié les gestes de décrispation.
Bénin: l’UPR dans l’ivresse de la majorité mécanique
Au cours d’une conférence de presse donnée hier au parlement par le parti Union Progressiste le Renouveau, le parti s’en est pris au parti Les Démocrates qu’il accuse d’abuser de ses pouvoirs et prérogatives. Un discours qui a surpris plus d’un au regard des dernières actualités de l’Assemblée Nationale. Insincérité. Tel est le mot qui résume la conférence de presse du parti UPR. Hier à l’Assemblée Nationale, le parti majoritaire a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a chargé le parti Les Démocrates accusant ses députés de privilégier les intérêts et l’auto-promotion au détriment de ceux des populations qu’ils représentent.
Plus loin, la déclaration lue par le président du groupe parlementaire l’honorable Aké Natondé accuse le parti de l’opposition d’abuser de ses droits et de ses prérogatives et enfin de tirer sur la corde régionaliste. Selon plusieurs observateurs de la vie politique béninoise, le discours tenu n’aurait pu être que celui du parti Les Démocrates. En effet, les griefs de l’UPR sont bien ceux dont beaucoup de Béninois les accusent. Pour eux, le parti UPR soutenu par le Bloc Républicain(BR) ne se préoccupe pas de la situation du parlement et abuse de sa majorité.
Journal du 21 Juin 2023 (pour abonnés)
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