Attaques djihadistes au Bénin : Qui sont nos ennemis ?

Terroristes, djihadistes, ou tout simplement, «individus armés non identifiés ». C’est en ces termes que sont désignés les hommes sans foi ni loi qui endeuillent les populations du septentrion depuis plusieurs années. Au fait ! Qui sont-ils ?
Tout a commencé le 1er mai 2019 quand deux touristes français disparaissent alors qu’ils étaient en vacances dans le parc de la Pendajari dans le département de l’Atacora avec leur guide béninois Fiacre Gbédji. Celui-ci sera retrouvé surplace, la tête coupée. Dix jours plus tard, les deux touristes français ainsi que deux autres otages (une Américaine et une Sud-Coréenne) seront libérés lors d’une opération militaire menée par les forces françaises au Burkina au cours de laquelle deux militaires français perdront la vie.

Ce jour-là, le Bénin, jusque-là épargné par la violence djihadiste qui sévit dans les pays du Sahel (Mali, Burkina, Niger, Nigéria et Tchad), entra dans la liste très fermée des pays menacés par le terrorisme. Les signaux qui étaient à l’orange vont virer au rouge dans la nuit du jeudi 02 décembre 2021, quand deux soldats béninois seront tués à Porga, à la frontière avec le Burkina. Dès lors, la région sera classée « zone militaire », interdite aux journalistes. Les attaques vont se multipliées et seront initialement confinées à la frontière entre l’Est du Burkina Faso et le Bénin au Nord, dans les parcs nationaux W et de la Pendjari. Mais, elles vont très vite s’étendre dans les régions de l’Alibori et au Sud de l’Atacora. Les terroristes lancent des attaques contre les forces de sécurité et exigent la fermeture des écoles. Au fil des mois cette zone qui s’étend sur les frontières du Niger, Burkina et le Bénin d’une superficie de 32.250 km2 et dans une moindre mesure une partie du Nigéria, deviendra le sanctuaire des groupes armés d’où partiront de nombreuses attaques contre les forces de sécurité et les populations. Lors d’une cérémonie en hommage à cinq soldats tués en avril 2022, le gouvernement béninois annoncait que le pays avait été l’objet d’une vingtaine d’attaques depuis décembre 2021 avec autant de morts…

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Renouvellement des membres de la Cour Constitutionnelle: 1er round de la bataille de 2026

Les sages de la cour constitutionnelle du Bénin

Le mois de Mai 2023 sera marqué par la désignation des membres de la prochaine Cour constitutionnelle avant leurs installations en juin prochain. Juges du contentieux pour les élections législatives et présidentielle et habiletés à proclamer les résultats provisoires et définitifs, leurs choix ne manquent guère d’enjeu pour les hommes politiques de la majorité présidentielle comme de l’opposition. Conciliabules et tractations diverses ont commencé par identifier et désigner les sept membres qui devront siéger à la prochaine Cour Constitutionnelle dès juin prochain. Sauf cataclysme, certains membres – certaines sources parlent de la majorité – de la Cour actuelle devront être maintenus pour maintenir une certaine stabilité de l’institution nécessaire à la traversée de la période électorale sensible de 2026. Des sept membres réduits actuellement à six, il est fort à espérer que le grand nombre peut être maintenu, tous étant à leur premier mandat sur les deux possibles permis par la constitution. Selon toute vraisemblance, le taux de renouvellement pourrait être faible et s’éloigner des 50%. Il n’est pas évident que les sages André Katari, Cécile De Dravo Zinzindohoué et Sylvain Nouatin soient changés.

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Lutte contre la corruption : le FMI émet des réserves sur le dispositif du Bénin

Dans un dernier rapport sur le « diagnostic de la gouvernance » paru en Février 2023, le Fonds Monétaire International (FMI) soulève des insuffisances par rapport à la lutte contre la corruption au Bénin. Ledit rapport met en lumière les insuffisances du cadre juridique, le manque de protection des donneurs d’alerte, les conflits d’intérêt et l’obligation de dépôt et de la déclaration du patrimoine. Tout ne va pas si bien au Bénin en matière de lutte contre la corruption. En dépit des efforts fournis par le gouvernement et qui lui ont permis d’avoir la très enviable 72è place sur 180 de Transparency International (TI)- après avoir gagné six (06) points par rapport à l’année 2021- il reste encore beaucoup à faire.

Un dernier rapport de l’institution de Bretton Woods sur le Bénin paru en février 2023 et rédigé par un collège de dix experts internationaux relève des insuffisances et lacunes et fait des recommandations urgentes. Après avoir rappelé les textes internationaux que le Bénin a signé, le rapport précise que « le Code Pénal est désormais le principal vecteur de la lutte contre la corruption après l’abrogation de la « loiN° 2011–20 du 12 octobre 2011 portant lutte contre la corruption et autres infractions connexes en République du Bénin » qui fixait un cadre d’ensemble pour la lutte contre la corruption. Deux lois successives votées en 2020 ont abrogé la loi de 2011.

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Recrudescence des actes terroristes au Bénin: nécessité de renforcer le dispositif

Le nord-Bénin connaît depuis quelques jours une tendance inflationniste des actes terroristes. En deux jours, trois actes terroristes dans trois communes différentes avec des modes opératoires diversifiés. Une preuve que le dispositif sécuritaire mis en place semble étaler ses lacunes. Plus rien ne semble arrêter les terroristes et autres individus armés non identifiés (IANI) dans leurs barbaries meurtrières. Dans la nuit du 1er au 02 mai, ils ont attaqué le village de Kaobagou dans la commune de Kérou où ils ont réussi à tuer une bonne dizaine de personnes tous égorgés sans pitié.

La nuit suivante, entre le 02 et le 03 mai, bis repetita du scénario de la veille dans le village de Yinyinrou, commune de Banikoara sauf qu’ici, le bilan macabre est moins lourd. Trois personnes ont été tuées. Puis hier, à Loumbou Loumbou dans la commune de Karimama, un camion saute sur une mine artisanale. Ici aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée. Seul le conducteur dudit camion s’en est sorti avec des blessures.

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Soja au Bénin: des producteurs déplorent le mutisme des cadres du septentrion

La crise observée dans le secteur de la commercialisation du soja continue de faire des vagues. En plus des nombreuses plaintes exposées par voie des ondes radiophoniques pour dénoncer les pertes financières subies, des langues se délient de façons très acerbes, via les mêmes canaux. Des producteurs de soja déplorent ce qui apparait à leurs yeux comme l’incompréhensible mutisme « des cadres originaires du nord résident au sud ».

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Bénin : Talon à l’épreuve de la fin de règne

Alors que le président Patrice Talon ne peut plus briguer un troisième mandat, il est sous le feu des critiques sur sa gestion des nombreuses crises sociales et politiques. Il flotte aujourd’hui, sur le pays, une atmosphère de fin de règne inéluctable et périlleuse à laquelle il ne peut échapper tout comme ses prédécesseurs. Sans être devin ni prestidigitateur, on peut affirmer sans presque risquer de se tromper, que le président Patrice Talon ne sera pas à la tête de ce pays en 2026. D’abord parce que lui-même, ainsi que ses principaux collaborateurs ont affirmé à plusieurs reprises qu’il n’est pas question de modifier la Constitution pour lui permettre de briguer un troisième mandat.

Ensuite, mathématiquement, il n’a pas la majorité requise pour cette fin. Logiquement, il lui reste quelques trois ans pour achever son second et dernier mandat constitutionnel. A l’approche de l’heure de sa succession, le pays vit dans une ambiance qui rappelle les fins de règnes. Qu’appelle-t-on fin de règne ? En français facile, « c’est le moment où se termine le gouvernement d’un souverain, d’un dirigeant ». Les fins de règne sont différentes selon les circonstances, mais, elles partagent quelque chose de commun. Elles cristallisent le moment où le pouvoir échappe à son détenteur par de petites crises et de petits détails.

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Bénin : Qui dirige réellement l’UPR et le BR ?

C’est un gros pavé dans les marres de l’UPR et du BR. Dans un dernier écrit pour défendre Abdoulaye Bio Tchané et diffusé sur les réseaux sociaux, Bertin Koovi lâche une information assez étrange. Selon lui, Joseph Djogbénou et Abdoulage Bio Tchané ne dirigent pas réellement l’UPR et le BR. Ils seraient des liges téléguidés par le chef de l’Etat. Un texte à l’allure provocateur, rédigé dans un style belliqueux et truffé d’informations à polémique ou même incitant à la sédition : on n’attendait pas mieux de Bertin Koovi.

Trublion par nature, la recrue de la dernière saison électorale du Bloc Républicain n’a pas manqué l’occasion de nous régaler à travers invectives, conseils, informations de coulisses et vérité de la Palice distillées dans son texte d’apologie à la gouvernance Bio Tchané à la tête du BR. Mais s’il a abordé plusieurs sujets, c’est sa déclaration sur la direction des deux méga-partis de la mouvance qui retient l’attention. « La réalité est que ni ABT, ni Djogbénou ne dirigent aucun parti au Bénin aujourd’hui. Tu veux diriger le BR va voir le président Patrice Talon et dit lui que tu veux être président du Bloc Républicain ».

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Augmentation du prix du soja au Bénin : des filières délaissées à leurs sorts

Récemment décidée par le chef de l’Etat, la valorisation du prix d’achat du soja, fait courir le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui. Objectif : convaincre les producteurs de ce que cette culture et celle des noix de cajou, seraient désormais mises sur l’orbite du développement. Très bonne nouvelle pour les agriculteurs de ces deux filières qui pourraient se targuer de tirer tous les avantages de  cette nouvelle gouvernementale. Mais, des problèmes à multiples facettes hantent les autres filières : pomme de terre, riz, igname et autres. Ce qui pousse à croire que « tant qu’il reste à faire, rien n’est fait ».

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Jean-Marie Ehouzou :"Lorsque les élites font faillites, la démocratie fait faillite"

 «  Démocratie, valeurs humaines  et consolidation de la paix, enjeux  de développement ». Tel est le thème développé le jeudi 20 avril 2023 au Chant d’Oiseau de Cotonou par Jean-Marie Ehouzou, diplomate et homme politique et ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération lors de la conférence sociale mensuelle organisée par l’Institut des Artisans  de Justice et de Paix (IAJP). Pour l’ancien ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, la démocratie a deux visages : « la démocratie délibérative et la démocratie participative ». 

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Vague de limogeage au Bénin : Quand Séverin Quenum et Cie embrouillent les cartes de « l'équipe qui gagne »

Patrice Talon vient de se sortir à la surprise générale, trois de ses ministres de son gouvernement. Il s’agit de celui de la justice et de la législation, Séverin Quenum, celui de l’énergie et des mines, Jean-Claude Houssou et celui des transports Hervé Hehomey. Pourtant, il y a à peine quelques semaines, le chantre de la Rupture affichait ouvertement toute sa satisfaction pour « l’équipe qui gagne ». Qu’est-ce qui a pu changer en un si laps de temps ? C’est la fin d’une belle aventure pour trois ministres de l’équipe gouvernementale du président Patrice Talon.

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Limogeage ou remerciement du ministre Quenum: qu'avait-on à cacher ?

L’information sur le limogeage- jamais confirmé- du désormais ex-garde des sceaux était-elle partie trop tôt ? Après la nomination d’un nouveau ministre de la justice et avec le recul, on se demande bien ce que furent les motivations du porte-parole et du chef du gouvernement lorsqu’ils ont démenti à tour de rôle ce limogeage. Etait-ce pour protéger l’honneur d’un ministre-ami ou pour discréditer la presse ? La presse tenait l’information pour un scoop de taille : un ministre du gouvernement Talon limogé par ce dernier. Très vite, l’information est devenue virale dans la presse en ligne et sur les réseaux sociaux. Puis quarante-huit heures après, un premier démenti tombe. Une sorte de mise au point. Le lendemain, c’est le chef de l’Etat lui-même qui revient à la charge. Profitant de l’occasion solennelle de la conférence de presse avec son hôte et homologue rwandais, il répète les mots de son porte parole « à l’heure où je vous parle, Monsieur Sévérin Quenum est toujours Garde des Sceaux … », puis d’ajouter : « Ça peut changer ce soir, ça peut changer demain ».

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Remaniement ministériel: Talon dépolitise son gouvernement

Le dernier remaniement a laissé planer un goût de dépolitisation de l’équipe gouvernementale. Le chef de l’Etat a préféré faire sortir trois ministres bien encrés en politique pour n’en faire entrer que deux aux profils de technocrates. Le chef de l’Etat a souhaité dépolitiser un peu plus son gouvernement. C’est l’un des constats qui se dégage du dernier remaniement. En effet, au cours de ce dernier, les trois ministres qui ont été remerciés sont tous engagés politiquement. Deux officient au Bloc Républicain. Il s’agit des ministres Hervé Hêhomey et Jean-Claude Houssou. Le dernier Sévérin Maxime Quenum est de l’Union Progressiste.

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Deux ans après son arrestation, Joël Aïvo toujours dans le cœur des Béninois

Ce samedi 15 avril 2023, les populations béninoises ont, à l’unisson, commémoré le triste anniversaire de l’arrestation de Joël Aïvo. Dans toutes les grandes villes du Bénin, des conférences, offices religieux et des affiches ont rappelé divers souvenirs du professeur arrêté le 15 avril 2021. Ce jeudi 15 avril 2021, la fièvre et la tension post-électorales commençaient à s’estomper. Joël Aïvo a lui-même repris ses enseignements. C’est d’ailleurs en quittant ses cours à l’université d’Abomey Calavi qu’il a été arrêté sur le pont de Godomey Houédonou par un commando armé et qui a arrêté son véhicule et l’a conduit à la Brigade criminelle.

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Bloc Républicain au Bénin: le feu couve sous les cendres

Le Bloc Républicain, le deuxième parti de la majorité présidentielle a l’air de souffrir d’un mal silencieux qui le ronge de l’intérieur. Depuis les dernières élections législatives, le président du parti Abdoulaye Bio Tchané semble être dépassé par les évènements. Et même si les signes ne sont pas apparents, le malaise est profond. Une déchirure interne secoue le Bloc Républicain. Selon des sources concordantes, les rivalités et les clivages au sein du parti ont atteint un niveau inquiétant avec des responsables qui se détestent et  surveillent les uns les autres.

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«Désert de compétences»: Patrice Talon revient sur ses propos, ce que Vincent FOLY disait en 2016

Lors de la conférence de presse conjointe avec le président rwandais Paul Kagame le 15 avril 2023, le président béninois Patrice Talon est revenu sur ses déclarations controversées de 2016 selon lesquelles le Bénin était comme un « désert de compétences ». «Je disais que mon pays était comme un désert de compétences. C’était une réalité. Je ne dirai pas que désormais le Bénin a tout ce qu’il lui faut comme compétence. Ce serait faux. D’ailleurs aucun pays au monde n’a à lui tout seul les compétences au développement. Mais aujourd’hui, les choses ont beaucoup évolué» a déclaré le président béninois. Talon a également souligné que le Bénin n’a pas encore toutes les compétences dont il a besoin, mais que des progrès significatifs ont été réalisés.

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Bénin: le gouvernement affiche ses premières fébrilités

Jusqu’au mercredi 12 avril dernier, le gouvernement du président Patrice Talon est toujours apparu comme un système stable, uni et compact. Mais le limogeage du ministre la justice, un ami et très proche collaborateur du chef de l’Etat est le signe d’une nouvelle ère : celle de l’instabilité, des suspicions et du doute. Et cela risque de meubler le reste du mandat. Pour certains c’est le premier signe de la fin d’un temps. Pour d’autres, un acte isolé pour solutionner un problème ponctuel. Mais que ce soit pour les uns que pour les autres, le limogeage du Garde des sceaux intervenu mercredi dernier est un acte historique sous la rupture. C’est la première fois depuis 2016, que le président de la République se voit obliger de faire recours à cela. Pas une seule fois par le passé, il n’avait jamais essayé de dégommer un ministre d’une manière aussi brutale.

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Bénin: "Les réformes ont été faites à base d'exclusion" selon le Père Aguénounon

Les réformes faites par le président Patrice Talon ont été passées au peigne fin par le Père Eric Aguénounon, Philosophe politique, analyste politique et écrivain –essayiste et directeur de l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP). Reçu ce dimanche 09 avril 2023 sur la chaîne de télévision en ligne, ESAE TV, il a indiqué que depuis avril 2016, toutes les réformes n’ont pas eu l’adhésion de toutes les parties. 

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Réplique des Démocrates à Azannaï : "ça suffit"

Le président du parti Restaurer l’espoir, Candide Azannaï, dans ses différentes sorties ne cesse d’attaquer le parti Les Démocrates sur ses faits et gestes. Dans un communiqué de presse rendu public ce jeudi 06 avril 2023 et signé de la cellule de communication dudit parti, les responsables du parti la Flamme ont répliqué sans ménagement. Pour le parti que dirige le député Eric Houndété,  Candide Azannaï est revenu « d’un cauchemar au cours duquel il s’est aperçu que le parti « Les Démocrates » l’a  irrémédiablement rangé dans la poubelle de l’histoire politique de notre pays, dès le lendemain  des législatives du 8 janvier dernier ».

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Bénin: Halte à la cabale contre les anciens présidents !

En l’espace de deux semaines, les anciens présidents de la République Nicéphore Soglo et Boni Yayi sont mis en cause, dans leur management pour la libération de certains prisonniers et le retour des exilés politiques au pays. Une campagne de dénigrement systématique s’est ouverte contre eux. Pourtant, ils méritent mieux que cela. Le pays leur doit un immense respect. Leurs noms sont cités depuis quelques jours dans l’interminable et pathétique feuilleton de la libération des prisonniers et le retour des exilés politiques qui agite l’actualité béninoise. C’est d’abord le président du parti Restaurer l’Espoir (RE) Candide Azanaï qui a donné le top au cours d’une conférence de presse le 28 mars dernier. Morceaux choisis : « si la réelle motivation des Démocrates et les anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi n’est pas de distraire par des desseins inavoués et inavouables, ceux des calculs personnels, privés et opportunistes, la seule option conséquente devant le mur de la dictature est le préalable non négligeable de la décrispation comme un impératif ». Plus loin, il ajoute : « nous devons interroger la responsabilité de Nicéphore Soglo et Boni Yayi et les retombées de leurs allers retours ». Enfin, il déclare : « nous devons retenir que les allers et retours de Boni Yayi et de Nicéphore Soglo demeureront improductifs dans la mesure où, leurs seules retombées sont d’une part, la substitution du parti Fcbe au parti Les démocrates dans l’ignoble rôle de sous-traitante et de faire-valoir de la dictature ».

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Débat sur le 3è mandat au Bénin: Fred Houénou dans un mauvais rôle ?

Alors que l’on pensait que le débat sur un hypothétique troisième mandat présidentiel était clos après le recadrage du Porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji, le président de l’Initiative Sursaut Patriotique et membre du parti Bloc républicain Fred Houénou est revenu sur le même sujet au cours d’une émission sur la télévision golf TV ce dimanche 2 Avril 2023. A quelle fin ?

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Matériels de réfection des voies: Parakou réclame des comptes à l’équipe municipale

Où sont donc passés les engins lourds et autres matériels destinés à la réfection et l’entretien des voies des différents quartiers de la ville de Parakou ? Présente sur plusieurs lèvres, la question fait le tour de la ville depuis quelques jours. Relayé par des ondes radiophoniques, le sujet est débattu sur tous les différents lieux de commérage. Certains veulent en savoir davantage sur la destination définitive de ces engins après leur acquisition et présentation au public à grand battage médiatique le 19 mai 2018. Et d’autres demandent la levée du coin de voile sur les retombées financières générées par les locations desdits équipements.

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Régisseur de prison : le poste le plus risqué au Bénin

Depuis près de deux ans, il n’est presque plus possible d’être nommé au poste de régisseur de prison et d’avoir la chance d’y passer du temps. Les limogeages sont presque inévitables et font passer ce poste en tête des plus indésirables de la République. Toutes statistiques bien tenues, le poste de régisseur de prison et de ses lampistes de gardien-chef et de simples gardes pénitenciers apparaissent de plus en plus comme les plus risqués de la république. Le taux de longévité se réduit chaque jour comme une peau de chagrin et les tenants de ce poste vivent dans une angoisse terrible. Dans le rang des policiers, les témoignages font froid dans le dos. Certains racontent comment ils sont obligés de faire des neuvaines et des prières quotidiennes pour que l’on ne se rappelle jamais de leur noms pour les nommer à un poste de régisseur de prison ou même simple garde pénitencier.

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Tensions entre Talon et les anciens présidents: Lionel Talon et Chabi Yayi pour faire descendre le mercure ?

La question de la libération de Rékyatou Madougou et ses codétenus enflamme les rapports entre le chef de l’Etat  et les anciens présidents Nicéphore Soglo et Thomas Boni Yayi. Une intermédiation de Lionel Talon et Chabi Yayi,  fils de l’actuel chef de l’Etat et de l’ex-président Boni Yayi pourrait faire baisser le mercure. Tout comme ils s’étaient illustrés en facilitateurs, pour les rencontres précédentes entre son paternel  et ses prédécesseurs. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années ».  Lionel Talon, fils de l’actuel chef de l’Etat et Chabi Yayi, fils de l’ancien président avaient été fortement applaudis et congratulés pour leur implication personnelle lors des préalables qui ont abouti à la rencontre Talon-Yayi, il  y a de cela quelques mois.

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Echec des députés Affo Obo, Gbadamassi, Sado et cie aux législatives 2023: le tour de trop à Lomé ?

Plus de deux mois après les législatives de janvier 2023, on ne finit pas d’analyser pourquoi certaines personnalités politiques n’ont pu se faire réélire. Dans la foulée, on découvre que presque tous les députés qui avaient rendu visite à Reckya Madougou à Lomé en 2021 ne sont plus réélus. Tous sauf l’honorable Issa Salifou et là encore… On ne finira pas d’ergoter sur les raisons de l’échec de certaines personnalités aux dernières élections législatives. Certains n’ont pu revenir à l’Assemblée Nationale parce qu’ils sont promus à d’autres postes de responsabilité et ils n’ont plus été candidats.

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